Le plus grand premier ministre du Québec
28 octobre 2021
Très beau texte sur l’évolution du Québec au travers de la période de la Grande noirceur.
Dommage que vous ne regardé qu’un côté…de la médaille.
Rien sur la pauvreté intellectuelle des citoyens laissé en place par ce grand homme, rien sur l’étau et de l’emprise de l’église pour subjuguer le peuple au bon vouloir du pouvoir politique en place, et rien sur la violence utilisée contre les travailleurs qui osaient demander de meilleures conditions de travail. Ce qui se passe dans les officines politiques ne doit pas, quelle soit de droite ou de gauche, se faire sur l’ignorance et la pauvreté du peuple; ce que Duplessis a fait.
Il est un peu tiré par les cheveux d’affirmer ceci dans votre titre :
« Maurice Duplessis est celui qui a fait apparaître le droit à l’autodétermination, le fondement du projet souverainiste. » - Vigile.Québec
Pardon? C’est Maurice Duplessis bien avant les Patriotes, bien avant le chanoine Groulx bien avant le député Chauveau, qui animait l’idée de faire du Québec, un pays?
Dommage, qu’encore une fois, vous refusez toutes actions venant d’ailleurs que le conservatisme. Tous les courants de pensée ont, dans leur temps, contribués à l’avancement du Québec.
Et vous rajouté, dans votre conclusion, ceci :
« Duplessis arrive au bout de ce long parcours de 120 ans de conservatisme pour faire apparaître de facto notre statut d'État français, assise de notre nation. »
Vraiment? N’est-il pas plutôt l’aboutissement logique de cette noirceur, cet obscurantisme volontaire envers un peuple, en lui disant de faire des bonnes prières et laisser la politique à sa cohorte? Il est le produit de 120 ans d’ignorance qui le servait bien; il faisait ce qu’il voulait vu la pauvreté ambiante qui a régné pendant tout ce temps et pendant ses mandats politiques. A-t-il amélioré le sort de milliers de petits québécois pour les sortir de cette pauvreté intellectuelle?
Non.
Il s’est doré le blason, il est passé pour un sauveur pour son propre prestige sur le dos du peuple qui a gardé dans une situation de dépendance envers lui. Ce n’est pas un homme d’état amoureux de son peuple, ni un libérateur. Il a volontairement gardé des millions de québécois dans la misère et dans l’ignorance.
Toute libération ne se fait pas par seulement une mouvance de pensée. Un changement se produit quand les deux antagonistes de droite et gauche se rencontre pour produire un changement. Dans d’autres cas se sont des coups d’état qui se produises.
Dommage que vous attribué que des défaites en la personne de René Lévesque, oubliant au passage tous les vrais gains produit par cet homme. En notant la nationalisation de l’électricité; la loi 101, la loi sur le territoire agricole, la réforme de normes politiques, la réforme de l’assurance-auto et j’en passe.
Dommage que pour remonter le prestige d’un homme vous en abaissez un autre.
Soyez honnête, historiquement, quand arrive des changements sociaux, c’est bien la gauche qui présente ces changements, rarement la droite. La droite a une tendance de laisser faire, d’attendre on verra, de ne rien brasser, bref, l’inaction.
Regardons la suite de ce mouvement de conservatisme au Québec depuis cette époque. On a eu droit à qui… ah oui Lucien Bouchard! Bien oui, celui qui nous a détourné de notre but de souveraineté pour parler d’équilibre budgétaire et a mis à pied combien d’infirmière déjà? Bien, bien mon cher Lucien. Il nous a bien eu celui-là. Imaginez, nommé par Jacques Parizeau cet homme supposé libéral et méchant. En passant, le seul qui nous a rapproché si près de notre but.
Ensuite dans la mouvance de conservatisme qu’avons-nous eu droit…bien oui le cher Jean Charest. Ce grand conservateur qui n’a osé se présenter que sous l’étiquette Libéral! Et voilà la magouille politique des p’tits amis a repris au Québec! En plus de présenter un plan pour développer le Grand Nord…comme à l’époque de Duplessis…que pour les grands riches! Éblouissant! Et son legs à part la corruption politique? Ah oui un pont payant pour joindre l’île de Montréal. Heureusement que l’autre conservateur de l’époque à Ottawa à échoué de rendre le Pont Champlain également payant.
Et finalement, bien sûr François Legault. Encore le conservatisme à l’œuvre en donnant encore une chance au fédéralisme. Pire, il augmente les seuils d’immigration et réclame un faible taux de francophones pour venir s’établir ici, contribuant à notre lente disparition!
Je veux bien vanter les mérites du conservatisme. À part de vivre l’attentisme, il faudrait, à un moment donné, nous démontrer les bienfaits.
Le conservatisme à bien des défauts dont le pire est d’attendre.
Peut-on vraiment attendre un autre 120 ans de conservatisme avant de poser des gestes concrets pour s’approcher de notre but, qui est la souveraineté?