Caroline Galacteros | le visage soi-disant scientifique et neutre de la propagande russe
30 novembre 2022
D’abord, un bref rappel des faits : la rébellion de l’Euromaïdan en 2014 fut orchestrée par les États-Unis afin de renverser le président élu pro-russe et le remplacer par un président favorable à l’Union européenne. Le Donbass russophone fit l’objet d’un génocide pendant huit ans. Par une contre-invasion anticipatrice en février 2022, la Russie a empêché de justesse l’invasion du Donbass par l’Ukraine prévue en mars.
Seuls les États-Unis, qui étaient à la manœuvre, étaient au courant de tout cela. La classe politique des autres pays occidentaux ne l’était pas. Éric Zemmour ou les analystes politiques non plus, évidemment. Il est rassurant que l’éminente polémologue Caroline Galactéros conseille Éric Zemmour ou d’autres politiciens français patriotes afin qu’ils adaptent leur politique internationale selon les nouvelles circonstances. Merci d’apprendre ces liens fructueux aux lecteurs de Vigile.
L’Ukraine n’est pas un État souverain parce que ses dirigeants pro-occidentaux ont accepté que leur pays devienne le jouet-bélier otanien des États-Unis pour enfoncer et détruire la Russie.
Zemmour et de plus en plus de dirigeants politiques préconisent une politique étrangère réaliste concernant la Russie, qui tienne compte de ses intérêts géostratégiques légitimes et de sa sécurité.
Certes, la guerre n’est pas la voie idéale de résolution des conflits politiques. Mais c’est nulle autre que l’anglosphère qui a poussé le dirigeant russe à ce recours. Malgré cela, il faut reconnaître que Vladimir Poutine avance de façon mesurée afin d’épargner autant que possible la mort de civils.
Malheureusement, plusieurs comme vous êtes fermés à une lecture réaliste des évènements. Pourquoi ? Surtout à cause de l’infox propagée en continu par les médias au service des dirigeants politiques inféodés à l’oligarchie mondialiste angloïde.
Il est donc navrant de constater que certains Québécois qui se prétendent nationalistes aient intériorisé à ce point le récit anglo-saxon. Précisément celui de nos bourreaux historiques. À moins d’un déconditionnement profond, jamais ceux-là ne pourront contribuer à la libération du Québec. Au contraire, par réflexe inconscient, ils voudront toujours empêcher leurs compatriotes de penser et d’agir collectivement par eux-mêmes et pour eux-mêmes. C’est-à-dire avec le peuple québécois comme Référence.