Assad vas-t-en !
19 août 2011
En complément d'information: L'enjeu c'est l'État; ou on le contrôle via des pions politique ou on le dégrade par tous les moyens.
Le vieil agenda de la dislocation syrienne 17/08/2011 «La Syrie va se diviser en plusieurs états suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat allouite chiite ...
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"Pour dix ans de faiblesse
Et venons-en donc à la Syrie , où, là encore, il faut tous les trésors d’imagination des salles de rédaction de la Presse-Pravda pour appuyer l’effort de déstabilisation en cours. Mais pourquoi donc vouloir pousser à ce regime-change et s’engouffrer dans un inconnu potentiellement dangereux.
Un diplomate européen en poste à Beyrouth, fin connaisseur de la région donc, nous a résumé la chose ainsi : « Il est vrai que Washington et Tel-Aviv n’ont rien vu venir du Printemps arabe, ni personne d’ailleurs. Mais ils tentent de prendre le train en marche et, dans le cas de la Syrie , ils espèrent qu’en poussant désormais à la chute du régime, le pays va se désagréger. Et l’intérêt du couple américano-israélien est qu’un pays qui implose met au bas mot dix ans à se reconstruire au plan intérieur. Ce sont donc dix ans durant lesquels ce pays est faible, perméable aux ingérences, et surtout faute de moyens dépourvu de toute politique étrangère. Ce sont dix ans de paix garantie pour Israël. Dix ans de possibilités d’ingérences pour les Etats-Unis et leurs multinationales. »
Au fond, pour résumer la chose, Kasher-Rambo essaie de transposer la formule irakienne en Syrie, la guerre totale en moins (la chose étant désormais hors de prix pour un Washington en banqueroute). Et c’est là que notre parchemin de 1982 nous éclaire à nous dire ce que pourrait devenir une Syrie disloquée à la faveur d’une « révolution » téléguidée.
Et notre interlocuteur de préciser que nous verrions alors émerger « un pouvoir central sunnite fonctionnant sur le modèle de celui de Saad Hariri au Liban avant que celui-ci ne soit renversé. C'est-à-dire un pouvoir contrôlé par les capitaux saoudiens et donc, in fine, aux ordres de Washington ».
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http://www.entrefilets.com/destabilisation_syrienne.htm