Des anglophones qui gèrent notre bas de laine
20 novembre 2011
Retour sur les nominations de Charest à la Caisse:
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Cette manœuvre du démembrement aurait commencé avec H. P. Rousseau, se serait poursuivi avec Richard Guay (s’il n’avait pas été éjecté) et se poursuit maintenant avec Michael Sabia. Tous les trois en lien avec Paul Desmarais.
Henri Paul Rousseau : Dès son arrivée a démantelé le réseau international très performant que la Caisse avait mis des décennies à bâtir. Sauf le réseau en Chine, à la demande express de Paul Desmarais (Rapporté dans le livre : La Caisse dans tous ses états). Il a aussi tenté de convaincre M. P.-K. Péladeau de céder Vidéotron à Roger ; une manœuvre qui aurait servi les intérêts de... Gesca-La Presse. Avant de quitter et de passer chez son véritable patron, Power Corp., il aurait fortement recommandé son « dauphin » Richard Guay à la direction. Histoire de garder un lien privilégié entre la Caisse et mononcle Paul.
Richard Guay fut imposé par le bureau de Charest, contre l’avis du C.A. de la Caisse qui en souhaitait un autre. Avec raison, il était le gestionnaire de risque qui a mené au désastre du papier commercial. Pour le faire taire durant l’élection, on lui a mis un papier de médecin dans la bouche... et ensuite un million dans les poches comme prime de départ. Il ne sera pas le seul administrateur à finir avec un papier de médecin dans la bouche et une forte prime de départ. Le silence a un prix !
Michael Sabia : Lui est arrivé avec un ordre du jour qui venait directement de Charest. Sa première rencontre avec le Québec Inc. (ou faudrait-il dire le Québec Sinks ?) a eu lieu dans les bureaux de Power Corp. Elle devait demeurer secrète mais fut révélée par la vigilance d’un journaliste de Québecor média. Le message était clair : Le Québec Inc. se limite pour lui au pré-carré de mononcle Paul.
Quel plan Paul Desmarais poursuit-il ? M. Pierre Dubuc a publié le meilleur texte sur la Caisse selon M. Parizeau. Je conclus sur cet extrait :
« Constatant les liens serrés entre la Caisse et Power Corporation – où a été repêché Henri-Paul Rousseau – Mario Pelletier se demande « s’il n’y a pas là un prélude à un éventuel démantèlement, au profit du secteur privé, et notamment des filiales tentaculaires de la Financière Power » car « il n’y a plus d’obstacle à ce que les fonds de retraite de la collectivité québécoise aboutissent entre les mains des gestionnaires de puissants intérêts privés ».
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http://www.vigile.net/Le-demembrement-en-trois-temps