Pierre Foglia va-t-il voter utile pour ça ?
21 août 2013
Fauxglia, la plume la plus précieuse de Paul Desmarais :
http://www.vigile.net/Fauxglia
JCPomerleau
Vidéo Vigile
De Sun Tzu à René Marcel Sauvé
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Retour à la realpolitik et au défi existentiel
SNC-Lavalin, multiculturalisme et péréquation
Un affrontement inévitable se prépare entre Québec et Ottawa
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Souverainisme québécois : retour au conservatisme
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Sur l'erreur historique des souverainistes
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Il faut doter le Québec d'une constitution
Nomos-TV
Le pétrole canadien met à mal la Confédération
21 août 2013
Fauxglia, la plume la plus précieuse de Paul Desmarais :
http://www.vigile.net/Fauxglia
JCPomerleau
13 août 2013
Qu’auraient fait Jean Lesage et René Lévesque ? Et ajoutons, Maurice Duplessis (1)
Ils auraient commencé par apprécier le rapport de force en présence. Et à cet égard ils se seraient rendu compte que celui que le Québec avait au début de la Révolution tranquille vis à vis le Canada s'est clairement détérioré depuis 1995 (la nationalisation de l'hydroélectricité serait impossible aujourd'hui).
Néanmoins le rapport de force du Québec existe, pas pour imposer un veto sur l'ensemble des oléoducs, mais en utilisant le levier de celui qui va vers le Nouveau Brunswick (se presser lentement : Marcel Haché).
On a tort de réduire les perspectives de gains possibles aux seul domaine économique. Dans le meilleur des cas ces gains seraient marginaux ( l'Alberta exclu l'idée même de partager des redevances avec la Colombie Britannique, pour la simple raison que cela entamerait leur souveraineté sur leurs ressources).
La gain que le Québec doit chercher, et qui est très possible dans le contexte historique de l'évolution de la fédération vers la dislocation, est d'ordre POLITIQUE !
...
(1) Maurice Duplessis explique à son cabinet pourquoi il va y avoir deux rapports d’impôts.
“Le pouvoir, personne te le cèdera jamais... Il faut que tu l’arrache toi-même à celui qui l’a”. (Maurice Duplessis)
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a44SVLUsMa0#at=175
JCPomerleau
11 août 2013
@Alain Marinoni
Vous dites : "Admettons que Québec doivent discuter avec l’Alberta, pour conforter votre these, sous l’auspice du gouvernement fédéral...tres bien mais sur le reste..".
Je ne suis pas dans le domaine de faire des suppositions, je ne fais que des constats et non des thèses. Ce n'est pas le Québec qui demande le dialogue avec l'Alberta, mais plus significatif, le contraire, c'est l'Alberta qui demande le dialogue, et cela depuis 2011. Et ce n'est pas sous l'auspice du gouvernement fédéral, le gouvernement fédéral est exclu) :
(Peston Manning, le stratège qui a conduit les réformistes à prendre le contrôle du gouvernement cenrtal) :
"What should be increasingly apparent is that if new and stronger bridges are to be built between Quebec and the rest of Canada, they will have to be primarily constructed not by federal politicians on constitutional grounds, but by private-sector decision makers and provincial leaders on the grounds of economic and interprovincial relations.
National unity will thus depend increasingly on such measures as increased ... co-operation between the energy sectors of Quebec and the West, and on greater interprovincial co-operation, as discussed recently in a Montreal Economic Institute report calling for a new Quebec-Alberta dialogue (2011)."
http://www.theglobeandmail.com/commentary/political-shifts-mustnt-threaten-canadas-unity-vision/article1359572/
....
Mme Marois a répondu à l'appel en 2012 :
"Pour moi, c'est entre l'Alberta et le Québec», a dit Mme Marois.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/364696/oleoduc-pauline-marois-reclame-des-preuves-que-le-quebec-tirerait-avantage-du-projet
....
Pour le moment la position de l'Alberta face au Québec est celle du respect de ses compétences :
"Le ministère des Affaires intergouvernementales de l'Alberta : «Nous comprenons que le Québec veut seulement s'assurer, comme le ferait l'Alberta, qu'il aura un rôle à jouer dans l'évaluation de toute nouvelle infrastructure d'énergie qui passera par son territoire», a-t-il ajouté."
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201211/15/01-4594455-exportation-de-petrole-brut-levaluation-releve-dottawa-.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
...
Vous dites : "Les anglophones utilisent un terme ’nation building’...
Qu’est-ce que vous en pensez ?"
Alors qu'on nous présente le projet des oléoducs comme un projet de "nation building", dans la vraie vie je pense bien avoir démontré que la géopolitique de l'énergie mène à la dislocation de la fédération telle que proposée depuis J A MacDonald jusqu'à P E Trudeau.
Où mène cette dislocation. vers une fatalité ou une chance historique pour le Québec.
JCPomerleau
11 août 2013
@ Maronani
Vous dites : "J’ai très bien entendu votre stratégie...dislocation de la fédération."
La dislocation n'est pas une stratégie mais, un simple constat d'une nouvelle réalité qui change la donne politique :
"Une dislocation survient quand un membre de la fédération fait primer ses intérêts d’État au détriment de l’unité de l’ensemble et que le rapport de force lui est favorable. Ça n’a pas encore été le cas pour le Québec, mais c’est bien le cas pour l’Alberta,"
http://www.vigile.net/L-implosion-du-Canada,53555
....
Vous dites : " Je ne partage pas votre opinion sur la position du Québec, qui n’est plus représenté a Ottawa, et franchement dites-moi ce qui menace le gouvernement Harper actuellement depuis le Québec ? "
Ce n'est pas avec Ottawa que le Québec doit négocier mais avec l'Alberta qui est au commande (dislocation).(Google : Alberta Quebec dialogue).
....
Vous dites ; "Ne pas participer à la redistribution des cartes énergétiques qui est en train de se mettre en place va nous isoler encore plus...
Pour quels gains ...?"
De par sa position géographique, le Québec est au centre du jeu (corridor Est) ,et doit donc par conséquent définir une politique pour défendre ses intérêts d'État (on a la politique de sa géographie).
Pour quels gains ?
Outre les gains économiques, le gain possible est politique ; et peut être majeur, cela dépend du rapport de force que l'État du Québec peut bâtir face aux intérêts énergétiques des contreparties. Pour le moment le gouvernement Marois joue avec les cartes qu'il a, et c'est pourquoi il va probablement accepter le passage jusqu'à Montréal et vers la région de Québec, et jouer avec le levier qui mène au Nouveau Brunswick. A t il le gros bout du tuyau, voilà la question qui a une portée politique considérable.
....
JCPomerleau
10 août 2013
@ M. Maronani
Vous dites : "(J’ai lu les commentaires habituels de Pommerleau...et sa stratégie...perdante)."
....
Mon texte ne porte pas sur les considérations stratégiques : quels sont les avantages que le Québec peut tirer du fait du passage possible des oléoducs sur son territoire.
Avant de parler de considérations stratégiques en la matière,il faut apprécier correctement les rapports de forces en présence. C'est exactement ce que je fais dans le texte mis en lien et que vous avez commenté.
J'ai fais cette appréciation en utilisant la discipline de la géopolitique : intérêts des États, déclarations des acteurs politiques en fonction de la défense de ses intérêts d'État.
Je démontre que la Colombie Britannique a un rapport de force plus concluant que le Québec. Ce texte ayant été publié avant la tragédie de Mégantic, il se pourrait que le Québec a amélioré sa position.
La conclusion générale qui est d'une grande importance pour la suite des choses c'est que la géopolitique de l'énergie a ouvert un processus de dislocation de la fédération canadienne. Désormais les provinces déterminent l'intérêt nationale : With Energy East, the provinces define national interest
http://www.theglobeandmail.com/commentary/with-energy-east-the-provinces-define-national-interest/article13670373/
Ce texte d'opinion qui confirme mon analyse nous vient de :
David McLaughlin is a former deputy minister of intergovernmental affairs and former chief of staff to the premier of New Brunswick.
...
JCPomerleau
P.s Pour ce qui est de la stratégie à suivre et qui pourrait mener à un gain politique majeur pour le Québec. Et qui accentuerait la dislocation de la fédération. J'ai eu l'occasion de briefé un membre clé du Cabinet des ministres, je lui ais remis les notes d'un texte à venir, (si je le juge stratégiquement opportun).
Que fera t il des textes et notes venant d'un nobody dans la foule, je l'ignore.
9 août 2013
L’opposition de la Colombie Britannique au projet de l’oléoduc Northern Gate est ferme pour une raison simple : cette position reçoit un large appui de la population.
Dans le cas du Québec, sa position est déterminé par le rapport de force en présence : le gouvernement est minoritaire et ses appuis sont mitigés.
Alberta-Québec : de l’importance du rapport de force
http://www.vigile.net/Alberta-Quebec-de-l-importance-du
JCPomerleau
4 août 2013
Puique que l'on évoque le fascisme pour contré la volonté du Québec de se définir politiquement.
Le fascisme n' a pas eu de mouvements organisés au Québec, sauf celui dans les années trente d un certain Adrien Arcand (costume d opérette et tout) qui publiait deux revues. On a appris plus tard que le seul mouvement ouvertement fasciste était financé par .... le Premier Ministre du Canada M Bennet:(http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_Arcand.). Dès que le financement de 25 000 $ (une fortune pour l époque) a été coupé, ce groupe a disparu puisqu'il n'avait pas d appuis populaires au Québec.
À la même époque au Canada, le Ku Klux Klan (KKK) avait lui un soutient populaire 40 0000 membres en règles au travers de ce beau grand pays. Les cibles de ce nouveau KKK du Nord, en plus des noirs : les canadiens français. (Google: KKK in canada).
Et que dire de l'autre Premier Ministre du Canada (M. King) qui était un admirateur avoué d'Hitler (jusqu'à 1942) et qui après la guerre a fermé la porte à la rentré de juifs au Canada: " None is to many".
Le Québec n'a aucune leçon à recevoir des nationalistes canadians qui n'ont pas encore atteint ce niveau de maturité politique qui permet de revoir le coté sombre de leur histoire, mais qui veulent faire le procès des autres.
JCPomerleau
1 août 2013
@ Richard L.
Le modèle québécois n'est pas apparu spontanément avec la Révolution tranquille. Il a été élaboré avant dans les sous sol d'église (syndicats non américain; crédit populaire, etc). La stratégie structurante visait à contrer le matérialisme américain. Et il ne faut pas oublier que les acteurs politiques de la Révolution tranquille ont été formé par les institutions de l'Église; formations classiques autrement plus pertinentes pour les affaire de l'État que les MBA.
(...)
Loin d’être issus d’une génération spontanée, les principaux acteurs de la Révolution tranquille ont en effet puisé leur inspiration à même des expériences qui, depuis les années 1930, n’ont cessé de se multiplier, souvent sous l’égide même de l’Église. Dans la première moitié du siècle, l’Église perpétue certes un discours conservateur où dominent le clérico-nationalisme et l’agriculturisme, mais elle trace également des voies parallèles[2]. Tout en résistant au monde moderne où priment la rationalité et l’affirmation du sujet, l’Église s’immisce en effet dans cette modernité, cherchant à sacraliser tout ce qui naît en dehors d’elle. Ainsi, syndicats, presse catholique et mouvements associatifs seront progressivement mis en place, révélant une Église qui, loin d’être figée dans le passé, est plutôt en quête de nouvelles avenues pour assurer la pérennité de son contrôle social[3].
De ces initiatives pastorales naîtront cependant des expériences originales où clercs et laïcs développeront de nouvelles pratiques de même qu’une lecture du social en porte-à-faux de celle dont l’Église entend faire la promotion. C’est pourquoi Fernand Dumont soutenait qu’une première Révolution tranquille, stimulée par la crise économique, s’amorçait dès les années 1930[4]. Pour débusquer ces expériences et en mesurer toute l’incidence sur l’évolution de la société québécoise, il importe cependant de ne pas concevoir la hiérarchie religieuse comme un bloc monolithique afin de mieux y déceler les tensions internes et les débats qui l’animent. Il est tout aussi important de distinguer de la hiérarchie religieuse les différents acteurs impliqués dans des projets parrainés par l’Église. Une telle entreprise, soutient à cet égard Fernand Harvey, permettrait de mieux mesurer le poids de l’Église dans la construction de la modernité et d’échapper à l’interprétation classique d’une Église unidimensionnelle qui ne sait que freiner la modernité issue des Lumières[5].
(...)
http://www.bulletinhistoirepolitique.org/le-bulletin/numeros-precedents/volume-16-numero-1/une-eglise-contestee-au-nom-de-la-foi-action-catholique-militantisme-chretien-et-modernite-au-quebec-1930-1970/
....
L'État du Québec existe dans une continuité organique depuis la cellule embryonnaire de l'Habitation de Québec. En 1960, c'est une potentialité (population jeune, État sans dette) bâtit par l'Église qui se manifeste : la Révolution tranquille c'est cette puissance qui passe à l'acte.
JCPomerleau
31 juillet 2013
Sans l'Église de Rome et ses institutions nous n'existerions tout simplement pas comme nation francise en Amérique. Un groupe folklorique, oui mais, pas une nation.
(La Naissance de la race , Lienoel Groulx) :
" Chacun connaît la belle page
de Parkman qui est de la fin de The Old regime:
« Une grande institution se détache en plein relief sur
le tableau de l'histoire du Canada, c'est l'Eglise de
Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a
modelé le caractère et préparé les destinées de cette
colonie. Elle a été sa nourrice et pour tout dire sa
mère (p.7 ) .
Moment béni et décisif en notre histoire que celui
où l'Eglise s'appropria la veillée de notre berceau."
...
De 1608 à 1759 l’État est en croissance organique. Grâce au rôle d’appoint de l’Église, il atteint une masse critique qui lui a permit de ne pas être anéanti par la victoire britannique contre la France sur notre territoire. Cette contribution fut donc essentielle. Durant ces 150 premières années....
La victoire britannique viendra tout changer.
La première conséquence est celle de voir les institutions politiques et l’appareil d’État (Nouvelle France) démantelés. Et le lien avec la France rompu. (Ce que consacre le Traité de Paris, 1763). Que reste-t-il comme assise alors pour conserver notre cohésion nationale (nation française) face à un Empire qui veut nous assimiler : L’Église de Rome.
Elle fut la contrepartie de la couronne britannique dans l’Acte de Québec de 1774 (consentie parce que les anglais n’étaient pas dans un rapport de force si favorable face à un peuple qui avait atteint une masse critique et qui pouvait se joindre à la révolution qui menaçait au Sud).
C’est cette institution millénaire dans ses capacités de structurer les sociétés (2) , laquelle avait joué un rôle d’appoint nécessaire dans les premiers élans de notre État, qui va venir jouer un rôle "cardinal" pour la suite de l’histoire : L’Église va se substituer à notre État démantelé pour en assumer elle-même les missions essentielles : Peupler et mettre en valeur le territoire !
L'enseignement de notre histoire fut glorieuse quand sa narration fut celle des institutions de l'Église de Rome. Elle est devenu honteuse suite à la Révolution tranquille (laïc).
Comment imaginer qu'une nation puisse se projeter avec puissance dans l'avenir à partir d'une culture du ressentiment (terreau fertile de toutes pathologies) auto-entretenue sur sa propre histoire.
Il faut refaire corps avec notre histoire. Et quoi de mieux pour y parvenir de revoir le rôle déterminant qu'à joué l'Église de Rome dans notre existence comme nation :
....
(1) Histoire de l'Église catholique au Québec de 1608 à 1970 (éd. fides)
"l'union organique entre l'Église et l'État...(p.15) l'Église le corps social le mieux constitué (p.17).
(2) Petit traité de l'État . Gérard Bergeron (gratis en ligne) :
classiques.uqac.ca/contemporains/bergeron_gerard/petit..
...
JCPomerleau
31 juillet 2013
Je partage tout-à-fait votre ligne de lecture des évènements et donc vos conclurions.
J'invite les lecteurs à visiter les liens que vous incorporez à votre texte. Une façon de se ré-informer sur la situation réel du monde dans lequel nous vivons. Et que la médiacratie, gardienne du pouvoir, se refuse à nous présenter.
Bonne continuation.
JCPomerleau
19 juillet 2013
Pourquoi l'opposition libérale est elle muette sur " l'incompétence du fédéral" (le titre de l'édito de Pratte) ?
Non seulement parce que les libéraux, alors au gouvernement assument une part de blâme. Mais aussi parce que Justin Trudeau tout aussi vendu aux intérêts pétroliers que Harper.
Dès son inscription à la course à la chefferie, il s'est rendu en Alberta pour faire un acte de reddition complet devant les cowboys du pétrole; allant même jusqu'à renier l'héritage de son père (Le Programme énergétique national) :
...
(Cyberpresse, 3 septembre, 2012)
« Le Programme énergétique national était une mauvaise politique pour l’unité nationale, a reconnu Justin Trudeau à Calgary ... C’était la mauvaise manière de gouverner dans le passé. C’est mauvais aujourd’hui. Et ce sera mauvais dans l’avenir »
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201210/03/01-4580019-le-programme-energetique-national-etait-une-mauvaise-politique-reconnait-trudeau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
...
Autre raison du silence de l'opposition libérale. La crainte qu'une critique du gouvernement Harper jette le discrédit sur l'État fédéral, lui-même mis en cause dans l'opinion publique au Québec.
JCPomerleau
Cette tragédie nationale marque dans les mentalités, une rupture claire entre deux États : Ottawa (le problème) et Québec (la solution).
Ce discrédit du fédéral va marquer les esprits pour longtemps (la douleur en appel à la mémoire). Et créer une dynamique politique qui risque de changer la donne pour la suite... une mutation en profondeur du débat politique, recentré sur l'essentiel : le contrôle du territoire.
10 juillet 2013
Tragédie nationale et petitesse politique
L'appel de Couillard pour que les trois niveaux de gouvernement se solidarisent face à cette tragédie nationale, vise à gommer la responsabilité du fédéral dans cette tragédie nationale.
Cette stratégie de petitesse absolue, ne passera pas le test du temps.
Ce qui se révèle c'est qu'il y a un départage qui se fait entre ceux qui sont responsables : le fédéral qui régit le domaine et qui a permis (avec son préjugé favorable aux pétrolières), à MMA d'opérer sur un réseau vétuste avec de d’équipements hors normes et de la réduction de personnels, Et le gouvernement du Québec (et des municipalités) qui font face à cette tragédie de manières exemplaires.(saluons le leaderships de Mme Marois, son expertise acquise nous est ici d'une grande valeur).
Déjà une profonde colère des citoyens commence à s'exprimer et elle ne fera que croître avec le temps Ils veulent savoir qui est responsable et comment prévenir un autre drame.
La réaction première des citoyens vise à bloquer le passage des trains de pétrole dans leurs municipalités. Et cela peu importe que ce soit de la compétence du fédéral.
Nous sommes ici sur le fond du débat : les citoyens qui reprennent le contrôle effectif du territoire. Une dynamique politique qui s’enclenche et qui va prendre son relais lors de la consultation sur la stratégie énergétique du Québec prévue à l'automne. Avec une question de fond : sommes nous maitre de nos choix en matière énergétique.
Entre temps la balounne d Couillard risque de se dégonfler
JCPomerleau