Surtout pas le modèle américain !
7 septembre 2010
Entre le laisser faire qui mène au pillage actuel de nos ressource et la soviétisation,il existe un modèle à suivre pour que le Québec tire le maximum de ses ressources: La modèle Norvègien.
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C’est pour ce faire une tête sur cette stratégie à suivre que Mme Marois s’est rendue en Norvège en Juillet dernier (2008). Elle était accompagnée par M Camil Bouchard, lequel a livré un compte rendu, au journal Le Devoir des bénéfices que ce pays tire sa stratégie (Pourquoi pas un partenariat avec eux ?) :
« (…) « Le PQ croit avoir trouvé un cheval de bataille pour rendre concrètes les aspirations souverainistes : l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz que recèlent le lit du Saint-Laurent et le site de Old Harry au large des îles de la Madeleine. Le gouvernement fédéral n’a toujours pas délivré de permis pour l’exploration de ces gisements. Les négociations entre Québec et Ottawa à ce sujet achoppent. Le Québec n’a pas les pleins pouvoirs pour lancer ce grand projet d’autosuffisance énergétique. « Quand on dit ça aux gens, ils sont outrés », a fait valoir Mme Marois. Le potentiel d’hydrocarbures représenterait un minimum de 20 milliards en redevances et autres revenus sur dix ans, avance-t-on au PQ.
La chef péquiste et le porte-parole en matière d’environnement, Camil Bouchard, ont effectué à la fin de juillet une mission en Norvège qui « concilie l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières avec le développement durable », ont-ils affirmé.
À l’instar de l’État norvégien, le gouvernement du Québec doit être le maître d’oeuvre de l’exploitation pétrolière et gazière au Québec. La société norvégienne StatoilHydro, dont l’État détient plus des deux tiers des actions, extrait 60 % des barils de pétrole de la mer du Nord. L’État norvégien détient des intérêts minoritaires dans toutes les entreprises engagées dans l’exploitation de cette ressource, a souligné en outre M. Bouchard. Grâce aux redevances et aux profits de la société d’État, la Norvège, qui ne compte que 4,6 millions d’habitants, a ainsi constitué un formidable fonds de 550 milliards qui fait saliver les péquistes. « Ça nous libérerait de notre dépendances au pétrole étranger et améliorerait notre balance commerciale », a avancé Mme Marois. Un gouvernement péquiste formerait une société d’État, qui pourrait se nommer Pétro-Québec, pour se consacrer à l’exploration, à l’extraction et à la distribution d’hydrocarbures. « Tout est imaginable », a dit Pauline Marois. » (...)
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/202297/le-cynisme-plombe-la-souverainete
JCPomerleau