La coupe déborde
9 avril 2015
Comme l’exprime fort à propos Sophie Durocher dans son billet du 10 avril intitulé « Guy Nantel et la nonocratie » dans Le Journal, je me suis demandé, en visionnant son clip viral, si je devais en rire ou en pleurer. Des étudiants manifestant dans la rue contre l’austérité alors qu’ils ne connaissent même pas sa définition, voire même son orthographe où les accents sont littéralement confondus.
D’autres hésitant longuement sur le nom du premier ministre du Québec ou sur celui du fondateur de Montréal, et toute cette farce, tout en esquissant un sourire béat et sans aucune gêne manifeste. On aurait cru assister à une comédie montée de toutes pièces. Mais non, l’ignorance crasse trônait telle une normalité qu’on pouvait étaler au grand jour sans complexe. On pourra toujours alléguer que Guy Nantel a choisi les pires réponses à ses questions, il n’en demeure pas moins que son clip regroupait 13 étudiants sur 15 rencontrés, une moyenne, pour le mois, plutôt élevée!
Toutefois, derrière ce cirque d’inculture émane une autre vérité plus cruelle encore, à savoir une crédibilité fortement entachée de la part de ces étudiants relativement à la « cause » qu’ils défendent, En réalité, rien pour mobiliser qui que ce soit mais tout au contraire, le goût de leur suggérer de retourner sur les bancs d’école au lieu de jouer maladroitement aux adultes…En attendant, pour utiliser le néologisme de Sophie Durocher, bienvenue en Absurdistan!