Médias, éthique et indépendance
23 octobre 2014
Je partage entièrement les opinions que vous émettez dans votre texte, M. SCHNEIDER. J'ai d'ailleurs déjà exprimé des opinions similaires concernant les médias de Québécor et La Presse.
Toutefois, je dois ajouter, malheureusement, Le Devoir dans les médias «suspects».
Comme je suis devenu, depuis un certain temps, persona no grata dans la rubrique des commentaires de lecteurs au Devoir (il faut y être prudent dans la critique de leurs «vénérables» journalistes), j'émettrai ici mon commentaire concernant l'article d'aujourd'hui, 23 octobre 2014, de Michel David intitulé: Fragile démocratie.
Michel David, dont la «valeur» journalistique baisse de plus en plus à mes yeux, a le culot, qui se rapproche dangereusement de la malhonnêteté intellectuelle, d'y faire un rapprochement à peine voilé entre les «attentats» à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa (y ajoutant même l'événement Lortie en 1984 et l'attentat récent contre Pauline Marois) et la situation de Pierre-Karl Péladeau, comme des exemples d'atteintes à la démocratie.
M. David est assez intelligent et expérimenté pour savoir que de parler, dans un même article, d'attentats «terroristes» et de la situation de Pierre-Karl Péladeau, en faisant un certain rapprochement concernant les dangers pour la démocratie, peut créer, chez un grand nombre de lecteurs (sous forme de conditionnement sub-liminal), l'impression que Pierre-Karl Péladeau est aussi dangereux pour la démocratie que les terroristes qui s'attaquent aux institutions qui régissent notre société.
La haine à peine voilée de Michel David à l'égard de Pierre-Karl Péladeau, l'amène à faire du petit, du très petit journalisme. J'aimerais dire à M. David que la propagande, sous forme de conditionnement sub-liminal, de la part d'un journaliste est aussi une grave atteinte à la démocratie.