La propagande annule l'intelligence et dissout les valeurs humaines
8 mars 2013
@JLPM
Votre commentaire vous couvre de ridicule, pour la énième fois, comme 99% de vos interventions sur Vigile.
ABC, chaîne privée capitaliste originaire des États-Unis et au service de la propagande étatique de ce pays impérialiste responsable de millions de morts à travers le monde et l'histoire, sort une théorie du complot abracadabrante et c'est suffisant pour exciter l'extrême droite qui souhaitait de tout son être la mort de Chavez, véritable héros de notre époque.
L'extrême droite, qui n'a aucune notion de respect et n'en mérite donc aucun, danse littéralement sur la tombe de celui qu'elle n'a jamais réussi à vaincre de son vivant, devant se « contenter » d'une maladie étrangement assez répandue chez les chefs d'États de la gauche latino-américaine. Tout simplement pathétique.
Finalement, pour répondre à votre petit commentaire copié-collé tout préparé d'avance sur l'article de M. Oscar Fortin, il y a un univers qui sépare le fascisme de l'idéal communiste. Le communisme, phase finale du socialisme, c'est la prise de contrôle directe du pouvoir par les travailleurs et les travailleuses. Il n'y a plus d'État (dont les rouages doivent être détruits par la classe ouvrière, selon Marx), puisque « l'État », c'est devenu le peuple, seul maître de ses moyens de production et de sa propre destinée. De l'autre côté, le fascisme, c'est la prise du pouvoir par une clique, essentiellement militariste et impérialiste, supportée par les riches et les puissants de la société (le fameux 1%) pour mener à bien un agenda qui a toujours pour point commun, d'un régime fasciste à l'autre, la casse des droits et des progrès sociaux obtenus par les travailleurs.
Votre nomenclature, elle existe déjà, bien installée à la tête de l'Otan et de ses protectorats capitalistes : la ploutocratie, ou haute bourgeoisie, que j'appelle également l'aristocratie moderne.
Vous, M. Pérez, vous vous en sacrez peut-être de mes réponses, avec votre propagande impérialiste et « libertarienne » préparée d'avance, mais pour les autres lecteurs, il était important d'éclaircir ce point, duquel vous partiez maladroitement pour tenter de salir, en vain, l'héritage et la mémoire d'Hugo Chavez, héros de la démocratie et de l'Amérique latine, ainsi que champion des pauvres et des opprimés à travers le monde.
Bon repos, commandant Chavez. Nous sommes la révolution.
-Gabriel Proulx