La bâtisseuse ressemble maintenant à une bradeuse, qui fait non seulement bon marché de l'environnement et de la qualité de vie de la population des basses terres, mais qui semble également prête à sacrifier le patrimoine souterrain du Québec à l'avidité des promoteurs et des amis du PLQ.
Benoît Pelletier
À entendre la sortie intempestive du procureur du PLQ, André Dugas, hier après-midi, c’était à se demander si les détracteurs de M. Bellemare n’ont pas à leur tour l’impression d’être les dindons de la farce.
Il se retrouve actuellement dans une situation un peu semblable à celle de son ami Nicolas Sarkozy. Comme la France, le Québec s'est plutôt bien tiré de la crise économique, mais il souffre d'une sorte de crise morale à laquelle M. Charest et son gouvernement ont puissamment contribué.
M. Charest répète à qui veut l'entendre qu'il adore son travail, mais plusieurs ont vu dans sa renonciation aux 75 000 $ que lui versait le PLQ le signe qu'il s'apprête à tirer sa révérence.
« Créer des emplois plutôt que créer des doutes », peut-on lire sur les affiches. Ou encore : « Lancer des projets plutôt que lancer des rumeurs ». Autrement dit : laissons le fumier aux péquistes et concentrons-nous sur les vrais problèmes.
Dire simplement que le fruit n'est pas mûr est un euphémisme d'une telle énormité qu'il confine à la malhonnêteté intellectuelle.
Où qu'il soit, Robert Bourassa a dû bien rigoler jeudi en voyant le 40e anniversaire de sa première élection, le 29 avril 1979, se transformer en foire d'empoigne à l'Assemblée nationale.