La fin des illusions
20 octobre 2010
Réponse à Guillaume Labelle
Très intéressant, jeune homme !
Poursuivez votre réflexion et faites-nous en profiter.
Vous avez quelque chose à dire et vous le dites bien.
Richard Le Hir
Il espère aussi des appuis financiers
L’Espagne est confrontée à une fuite de capitaux
Athènes et Lisbonne, sous la pression de la troïka, adoptent des budgets douloureux
Commission Charbonneau
Lucien Bouchard
Les « sectes environnementalistes » du Québec
Gouvernement Marois
20 octobre 2010
Réponse à Guillaume Labelle
Très intéressant, jeune homme !
Poursuivez votre réflexion et faites-nous en profiter.
Vous avez quelque chose à dire et vous le dites bien.
Richard Le Hir
18 octobre 2010
M. Potvin,
Je tombe des nues ! J'ignorais totalement que le PLQ se servait de mes textes pour mousser ses politiques en tronquant mes propos de façon aussi éhontée. C'est bien la preuve de la bassesse la plus totale de ce parti, et je dois mes remerciements à Robert Barberis-Gervais pour avoir aussi promptement rétabli les faits.
Cela dit, cela prouve une fois de plus ce que je dis déjà depuis un bon moment. Nos adversaires connaissent Vigile, et suivent de très près ce qui s'y écrit.
Et il ne faudrait surtout pas croire nos adversaires se limitent au Parti Libéral du Québec. Vous pouvez gager votre chemise sans risquer de la perdre que tout ce que le Canada et les États-Unis comptent d'agences de renseignement préparent chaque jour pour leurs maîtres une petite note pour les tenir au courant de ce que nous racontons.
Il en va de même aussi pour La Presse, comme l'article de Denis Lessard le démontre si bien.
Richard Le Hir
12 octobre 2010
Réponse @ M. Goyette,
Votre commentaire est très pertinent. Mais il faudrait rajouter que le PQ a commencé à mettre de l'eau dans le vin de l'indépendance quelques mois avant le référendum de 1995, lors qu'un "putsch" interne a forcé Jacques Parizeau à composer avec Bouchard et Dumont, ce qui nous a donné la question référendaire tordue que nous avons connue.
Jacques Parizeau a commis plusieurs erreurs, mais il avait au moins le mérite de vouloir l'indépendance. À chaque fois que nous hésitons sur l'objectif nous faisons le jeu de nos adversaires et nous accréditons l'idée chez les Québécois que notre propre projet nous fait peur. Ils ne sont pas assez fous pour voter pour des gens qui ont peur de leur ombre en plein jour.
Il nous faut donc faire preuve de beaucoup d'assurance, sans nous montrer arrogants ou téméraires pour autant.
Richard Le Hir
12 octobre 2010
Toute insultante qu'elle soit, cette caricature a l'avantage de nous montrer l'image que nous projetons. Pour avoir déjà fait les frais de caricatures, j'ai eu l'occasion d'en méditer le sens.
Il est temps pour les indépendantistes de se donner une allure plus contemporaine, dans leur message, dans leur ton, et dans leur "look".
Richard Le Hir
12 octobre 2010
Réponse @ Gilles Bousquet
Un sondage est un sondage, rien de plus. Tout ce que le sondage nous indique aujourd'hui, c'est l'ampleur du ras le bol des Québécois et leur disponibilité à écouter d'autres voies.
Pour l'instant les seules autres voies sont celles de Legault et de Facal. Souvenez-vous de Dumont et de l'ADQ. On leur prédisait la victoire.
Dans un climat aussi volatil que celui dans lequel nous évoluons présentement, la seule chose dont nous puissions être absolument certains, c'est que c'est fini pour Charest, le PLQ, Marois, et peut-être même le PQ. Pour le reste, l'histoire est à écrire.
9 octobre 2010
Au moment d'écrire cet article, je n'avais pas vu que La Presse publiait simultanément un deuxième texte d'Alain Dubuc sur le même sujet. Et c'est là qu'on découvre le pot-aux-roses. En effet, Dubuc n'y va pas par quatre chemins.
L'enjeu de la création du nouveau parti, c'est le conservatisme fiscal. Pourquoi un tel intérêt pour un enjeu si limité ? Pour une raison bien simple. Si le Gouvernement du Québec adoptait cet agenda, il se retrouverait rapidement dans une situation où il n'aurait pas d'autre choix que de se départir de ses plus beaux fleurons pour financer ses activités courantes.
Et au profit de qui ? Je vous le donne en mille. PowerCorp, évidemment. Cette stratégie a été bien décrite par le professeur Asselineau dans sa série de conférences sur le Nouvel ordre mondial dont j'avais déjà parlé il y a quelques mois, et Power en a largement profité en France dans le cadre de la privatisation totale du Groupe Suez et de la reprise de Gaz de France.
Richard Le Hir
7 octobre 2010
Réponse @ Mme Danièle Fortin
C’est la deuxième fois que vous me relancez avec cette idée de la Constitution. Je vous ai pourtant dit dans une réponse à l’un de vos articles que j’avais déjà abordé cette question dans des textes mis en ligne sur Vigile au mois d’avril, et que j’estimais que c’était justement par là qu’il fallait commencer. Il faut croire que vous n’avez pas lu mon commentaire. Afin que ma position soit bien claire à ce sujet, je vous cite ce que j’ai dit à ce propos en vous fournissant les dates et les liens à ces deux textes. Ma position ne pas être plus claire.
23 avril 2010 http://www.vigile.net/Independance-Parlons-strategie
« La solution passe donc par une mobilisation générale sans précédent des forces vives, en commençant par le commencement, c’est-à-dire par l’élaboration de ce que serait la Constitution d’un Québec indépendant. Il faut créer un appétit pour l’indépendance. Il faut que tout le monde se mette à en rêver, à se voir dans un Québec indépendant, et à penser qu’on pourrait y être si bien. Il faut que ce mouvement monte de la base et emporte tout sur son passage. Alors, et alors seulement, l’indépendance surviendra. »
29 avril 2010 http://www.vigile.net/Independance-Passer-a-l-action
« Il se trouve ensuite que, même dans le cadre constitutionnel actuel, nous avons déjà le pouvoir de nous doter de notre propre Constitution. Il faut donc emprunter ce chemin qui nous est déjà ouvert pour amorcer le processus qui nous amènera à une indépendance pleine et entière.
Pour cela, point n’est besoin d’attendre le bon vouloir du gouvernement actuel, ni même de celui qui est appelé à lui succéder.
Il suffit de réunir une « assemblée constituante » et que celle-ci élabore un projet de Constitution qui devra le moment venu être soumis au vote de la population par un gouvernement qui acceptera de le faire (un gouvernement péquiste ? Un gouvernement solidaire ? Une coalition des deux ? Une coalition plus large ? Autant de questions qui trouveront leur réponse le moment venu.
Au fond, une telle démarche s’apparente un peu à la convocation d’états généraux, comme ceux qui avaient été tenus dans les années 1960 (voir à ce sujet, entre autres,http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_g%C3%A9n%C3%A9raux_du_Canada_fran%C3%A7ais). On notera tout particulièrement cette phrase : « Les Assises nationales de 1969 constituent la dernière réunion des États généraux du Canada français. Elles se tiennent du 5 au 9 mars à l’hôtel Reine Élisabeth. Les délégués adoptent entre autres une résolution portant sur la tenue d’une assemblée constituante pour la rédaction d’une constitution québécoise. »
Il serait intéressant de s’interroger sur les raisons pour lesquelles aucune suite ne fut donnée à cette résolution. Mais si l’éclairage historique pourrait nous apprendre certaines choses, il ne changera rien au fait qu’il faut maintenant reprendre la démarche là où elle a été abandonnée il y a quarante ans, les autres approches n’ayant pas donné de résultats. »
Richard Le Hir
7 octobre 2010
M. Racine,
Il y a quelques années, le Parti Québécois s'était livré à un exercice simpliste pour démontrer que la souveraineté serait sans conséquence sur le plan économique, à l'initiative de François Legault. Malheureusement, il s'était fait ramasser de première, entre autres par le soussigné.
Dans la conjoncture de l'époque, le Québec ne pouvait pas être autrement que perdant. L'économie ontarienne roulait à fond de train, et il y avait un important écart dans le régime fiscal des deux provinces qui avantageait l'Ontario.
Si le PQ avait fait la souveraineté à ce moment-là, Le Québec y goûtait pas à peu près. Il y aurait eu un exode important de Québécois anglophones qui se serait traduit par une baisse correspondante du PIB.
La conjoncture actuelle est très différente. Il y a moins de chômage au Québec qu'en Ontario, et, moins dépendante de l'économie américaine que l'économie ontarienne,l'économie québécoise est moins touchée par la crise actuelle. Qui plus est, l'endettement des États-Unis et de l'Ontario a considérablement augmenté au cours des dernières années, ce qui garantit l'annulation de l'avantage fiscal dont ils jouissaient par rapport au Québec, car les taxes vont y augmenter plus vite qu'au Québec. Au rythme où vont les choses, le Québec pourrait même développer un avantage concurrentiel à ce chapitre.
Tout cela pour dire que dans cette nouvelle perspective, la perspective d'un exode important n'existe plus, et que l'indépendance du Québec ne serait pas suivie d'effets négatifs. Je suis même pour ma part convaincu que le Québec pourrait profiter de la situation pour des raisons que j'ai déjà exposées ailleurs.
Richard Le Hir
6 octobre 2010
Réponse @ M. Morin
Je n'admire pas George Soros, je ne fais que reconnaître qu'il est un acteur important sur les marchés financiers internationaux, qu'il sait de quoi il parle, et que son opinion compte.
Il m'arrive d'être d'accord avec lui comme il m'arrive de ne pas l'être. Que je sois d'accord ou non, ce qu'il dit est toujours intéressant.
Richard Le Hir
2 octobre 2010
Mme Hébert,
Je ne casse pas de sucre sur le dos de Pauline Marois. Je constate tout simplement que le "soufflé" ne lève pas.
Vous parlez de ce que j'aurais fait ou pas fait en politique.
Quand on se retrouve avec des cartes pourries dans son jeu, on fait ce qu'on peut.
Mais Pauline, elle, a toutes les cartes dans son jeu et elle ne fait rien. Ne vous en prenez pas au messager parce que le message vous défrise.
Richard Le Hir
30 septembre 2010
Réponse aux intervenants que le sondage de CROP laisse sceptiques
Effectivement, il s'agit d'un sondage CROP commandité par Gesca. Effectivement, ces deux entreprises sont capables de manipulation. Mais vous rendez-vous compte que même si l'écart était de six ou sept points au lieu de un seul, ça ne changerait pas grand chose à l'appréciation qu'il est possible de faire de la performance de Pauline Marois ?
Je comprends que mon message n'est pas agréable. Je comprends aussi que vous êtes un certain nombre à tirer sur le messager plutôt qu'à tirer les conclusions du message. Et vous voudriez me faire la leçon ?
Richard Le Hir
30 septembre 2010
Réponse @ M. Dostie
Réfléchissez une seconde. On ne mène pas une campagne seul. Je ne fais que constater. Ce n'est pas moi qui vais faire tomber Pauline Marois. Non seulement n'ai-je aucune influence au sein du PQ, mais je ne cherche même pas à en avoir. Elle fait très bien la "job" toute seule.
J'ai trop de respect pour vous pour vous dire que vous jouez à l'autruche et que vous refusez de regarder la réalité en face.
Pour ma part, je l'ai déjà dit, je n'ai aucun compte à régler avec Pauline Marois. À ma connaissance, elle ne m'a jamais rien fait. Mais peut-être des gens savent-ils qu'elle m'a fait quelque chose pour toujours soupçonner que je cherche à régler des comptes avec elles.
Étant libre de toute attache partisane, je peux me permettre de dire qu'un chat est un chat, et je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.
Richard Le Hir