Paul Saint-Pierre Plamondon dénonce le wokisme de Québec solidaire
30 novembre 2024
M. Labrie, vous êtes con ou quoi ? Le nom « Paul St-Pierre Plamondon » ne peut être modifié d'aucune manière.
Le débat des chefs en anglais
Article refusé!
Doublon.
Élection fédérale de 2021
Des femmes voilées à Élections Canada
Les imams les ont-elles encouragées à postuler ?
Pour le Québec, un parti indispensable à Ottawa
Hydroélectricité : Ottawa aide Terre-Neuve-et-Labrador, mais n'a jamais aidé le Québec
Deux poids, deux mesures
La nomination de Mary Simon au titre de gouverneure générale du Canada
Une bonne idée du Conseil national des musulmans canadiens
Le maire de Calgary fustige la loi 21
Il y a bilingue et bilingue
La censure « woke » se poursuit au "Devoir'
François Cardinal et " La Presse+ " encensent Patrick Lagacé
GUERRE CULTURELLE
Les 'wokes', toujours plus nombreux au 'Devoir'
Une dizaine de commentaires mystérieusement disparus
Puis réapparus tout aussi mystérieusement
Le mouvement " woke " en action
La direction du " Devoir " doit faire preuve de courage
Une nouvelle tête à "Points de vue"
Téléjournal de Radio-Canada le jeudi soir
Le doublage québécois
Les voyages de la famille Trudeau sur l’île privée de l'Aga Khan
Les films et les autres documents classés par la Régie du cinéma du Québec
30 novembre 2024
M. Labrie, vous êtes con ou quoi ? Le nom « Paul St-Pierre Plamondon » ne peut être modifié d'aucune manière.
25 novembre 2024
M. Labrie,
Il est heureux que vous appréciiez Paul St-Pierre Plamondon, mais il faudra apprendre maintenant à bien écrire son patronyme. Je compte sur vous.
Sylvio Le Blanc
18 novembre 2024
La chroniqueuse du Journal de Montréal, Yasmine Abdelfadel, ne se rend pas compte qu'elle reprend la rhétorique de Haroun Bouazzi.
Lundi, 18 novembre 2024 00:00
MISE À JOUR Lundi, 18 novembre 2024 00:00
Les propos du député de Québec solidaire, Haroun Bouazzi, ont choqué et ébranlé la classe politique. Les termes, le forum, les exemples et les explications alambiquées qu’il a choisis n’ont fait que rajouter de l’huile sur le feu.
Non, l’État québécois n’est pas en mission pour diaboliser l’Autre. Mais on ne peut nier la montée d’un discours politique qui fait de l’immigration le bouc émissaire idéal. Après tout, François Legault lui-même a qualifié l’immigration de menace à la cohésion nationale (septembre 2022).
Même Paul St-Pierre Plamondon avait alors dénoncé ces propos comme étant «divisifs», avant de rajouter que: «Lorsqu’on parle de menace, de peur, on va jouer dans un registre émotif pour tenter de faire oublier que la CAQ est complice et largement responsable du déclin du français. [...] Les politiciens doivent s’adresser à l’intelligence des gens, et laissons [de côté] les affirmations à l’emporte-pièce sur la peur».
Puis, il y a eu ce grand moment où Legault a réduit les immigrants francophones qui osent parler une autre langue à la maison à de simples «anecdotes». Oui, oui, parler espagnol avec ses enfants tout en travaillant en français, c’est apparemment une attaque frontale contre notre nation.
Quant à Legault, champion autoproclamé de la laïcité, il nous a offert un chef-d’œuvre de cohérence récemment. Subventionner les écoles catholiques qui enseignent le catéchisme? Pas de problème. Mais il s’inquiète des «tentatives d’un groupe d’enseignants d’introduire des concepts religieux islamistes». Là, on tire l’alarme nationale.
Alors oui, Bouazzi s’est royalement planté en parlant des ministres Carmant et Dubé et en faisant des généralisations indignes. Mais qu’on ne fasse pas semblant: le discours qui blâme l’immigration pour tous nos malheurs – de la santé au logement, en passant par la laïcité – fait couler bien moins d’encre et fait déchirer bien moins de chemises.
https://www.journaldemontreal.com/2024/11/18/plutot-que-de-deraper-voici-ce-que-bouazzi-aurait-du-affirmer
18 novembre 2024
Le Journal de Montréal. Samedi, 16 novembre 2024 13:17
La Québécoise d’origine marocaine Fatima Aboubakr estime qu’il faut se méfier du député solidaire Haroun Bouazzi, à la lueur des propos qu’il a tenus sur le racisme à l’Assemblée nationale.
En entrevue sur les ondes de QUB radio, au 99,5 Montréal FM, la directrice de garderie d’origine maghrébine a vivement dénoncé le discours du politicien.
«C’est monstrueux, ce qu’il dit, parce qu’il profite d’une tribune», a-t-elle affirmé.
«Il représente pour moi le radicalisme moderne qui est en train de s’infiltrer dans la société québécoise et qui est en train de s’infiltrer dans les gouvernements. Peut-être qu’un jour, il ne va pas seulement être un député, mais dans une position où il pourra prendre des décisions. Et là, je vous assure que le futur ne va pas être bon pour le Québec. C’est ce genre de personnes qui font peur», a ajouté Mme Aboubakr.
Selon cette dernière, M. Bouazzi incarne le nouveau type d’islamisme qui a pris naissance dans plusieurs pays musulmans.
«On n’est plus avec le barbu, mal présentable, avec la djellaba jusqu’aux genoux. Ça, ça ne fait pas peur parce que tu le vois. Maintenant, ils sont des gens bien entretenus, bien présentables, qui vont au gym. Ce sont eux qui séduisent le plus», clame Fatima Aboubakr.
Celle-ci estime que le député de Québec solidaire fait partie de ceux qui sont prêts à tout pour favoriser les valeurs islamistes, notamment en manipulant.
«Par exemple, ses propos d’hier, quand il parle d’Autochtones et de Noirs, c’est juste pour attirer un peu de sympathie. Lui, ça ne l’intéresse pas, ni les Autochtones, ni les Noirs. Ce qui l’intéresse, ce sont les islamistes, pas même les musulmans», soutient la Québécoise d’origine marocaine.
La présidente du Rassemblement pour la laïcité, Nadia El-Mabrouk, affirme que l’une des stratégies employées par Haroun Bouazzi est de faire un amalgame entre la religion et l’origine ethnique des individus.
«Amalgamer la race avec la religion, en fait, c’est enlever la liberté religieuse. C’est dire, on est nés comme ça, on ne peut pas changer. Et donc, c’est complètement contre la laïcité», clame-t-elle.
En comparant l’histoire de l’école Bedford et celle des jeunes de la DPJ abusés par des éducatrices à Rivière-des-Prairies, M. Bouazzi n’a pas commis une maladresse; il savait pertinemment ce qu’il faisait, estime Fatima Aboubakr.
«C’est ce qui se passait dans les réseaux arabes ou musulmans. On disait: “Pourquoi on ne parle pas des éducatrices, de leur religion, alors que ce sont deux sujets complètement différents.” Mais lui, il voulait faire plaisir à cette communauté qui l’écoute», soutient la directrice de garderie.
«Il n’a pas fait d’amalgame. Il l’a fait sciemment, selon moi. Il sait qu’il vise à manipuler une opinion. Et il a vraiment réussi à le faire. Ce n’est pas maladroit, c’est vraiment adroit. Il les a bien choisis et c’était droit pour manipuler une opinion», ajoute-t-elle.
«Chaque fois qu’il prend la parole, c’est pour démolir la laïcité, c’est pour la diaboliser», mentionne pour sa part Nadia El-Mabrouk.
16 novembre 2024
Si Bouazzi changeait de sexe, il se couperait la barbe, la bite et se voilerait. SLB
24 octobre 2024
L’auteur habite dans Lanaudière.
Les adversaires du Bloc québécois aiment le dépeindre comme un parti inutile parce que n’aspirant pas au pouvoir et ne pouvant pas, selon eux, provoquer de véritable changement dans la vie des Canadiens. Ils aiment aussi répéter qu’à l’origine, le Bloc a été fondé par Lucien Bouchard et cinq députés des Communes pour faciliter l’indépendance du Québec, et que, comme l’a déclaré à l’époque son fondateur, le succès du Bloc serait inversement proportionnel à sa durée de vie, mettant l’accent sur le côté volontairement éphémère de ce parti doté d’un dispositif d’autodestruction : la fin de nos liens avec le Parlement d’Ottawa.
Si l’on résumait la légitimité d’un parti à sa capacité de gouverner, il y a longtemps que le Nouveau Parti démocratique, Québec solidaire, les partis verts et les autres partis encore plus marginaux auraient cessé d’exister. Aucun de ces partis n’a eu dans son histoire une chance véritable d’atteindre le pouvoir.
Et si l’on s’en tient à l’autre facette du pouvoir politique qu’implique l’existence d’un parti, soit transformer l’environnement de façon significative et agir sur les politiques publiques de manière efficace, aucun autre parti aux Communes n’en propose davantage que ce que le Bloc préconise : créer un nouveau pays. Que dire de plus…
Il serait néanmoins injuste de réduire l’utilité du Bloc à son rôle de phare de l’indépendance à Ottawa puisqu’il tire parfaitement son épingle du jeu en Chambre.
Outre le projet de loi sur les pensions de vieillesse des 65 à 74 ans et celui sur la gestion de l’offre en agriculture, le Bloc a déposé, cette année seulement, un nouveau projet de loi sur l’aide médicale à mourir, en plus de contribuer à l’adoption d’une loi visant à protéger les fonctionnaires lanceurs d’alerte. En fait, ce sont des dizaines et des dizaines de projets de loi que le Bloc a permis de faire adopter depuis sa fondation, en 1991, pour améliorer la vie des citoyens du Québec et du Canada.
Mais la vraie tasse de thé du Bloc demeure la défense des intérêts du Québec, et il n’est pas inintéressant de faire ici un petit exercice de politique-fiction pour s’en convaincre. Imaginons qu’un Bloc québécois soit à l’oeuvre à Ottawa au début des années 1980, au moment où Pierre Elliott Trudeau s’apprête à rapatrier la Constitution canadienne contre la volonté du Québec et sans consulter la population. Plutôt que de s’appuyer sur ses 74 députés québécois (sur une possibilité de 75) pour s’inventer une fausse légitimité, Trudeau doit composer avec quelques dizaines de députés souverainistes farouchement opposés à son projet qui le talonnent en Chambre. Le « coup d’État légalisé » qu’il s’apprête à faire au détriment du Québec aura certainement du plomb dans l’aile…
C’est du moins ce que laisse croire la résistance exercée par le Bloc québécois, celle-là bien réelle, 20 ans plus tard lorsqu’il fit éclater l’un des pires scandales de corruption de l’histoire du pays, le scandale des commandites. La formation, alors menée par Gilles Duceppe, posa non moins de 400 questions en Chambre sur ce scandale et força ultimement la mise sur pied de la commission Gomery, dont les juteuses révélations causèrent la perte du gouvernement libéral. Inutile, le Bloc ?
Quant à la longévité du parti souverainiste, que n’avaient certes pas prévue (et désirée) ses fondateurs, elle l’oblige à adopter la proverbiale patience du jardinier et à « recommencer en se retroussant les manches », comme l’avait proclamé Jacques Parizeau le soir du 30 octobre 1995. Pourquoi l’idée d’indépendance devrait-elle être soluble dans le temps, alors que les projets de partis qui nous font tourner en rond depuis des décennies perdurent bien au-delà de la décence ?
En réalité, la seule échéance qui aura raison du Bloc et du projet souverainiste est d’ordre démographique — et met en péril non seulement leur existence, mais celle d’un Québec culturellement distinct du reste de l’Amérique du Nord. C’est pourquoi le rôle du parti souverainiste n’a jamais été aussi important que maintenant.
S’il advenait, comme le laissent entrevoir les derniers sondages, que le Bloc québécois forme après les prochaines élections l’opposition officielle aux Communes pour la deuxième fois de son histoire, il aurait comme jamais l’occasion de démontrer son utilité. En défendant les intérêts du Québec, mais surtout en mettant la table pour la prise du pouvoir par le Parti québécois en 2026 et la tenue d’un référendum. La pire erreur que le Bloc pourrait alors commettre serait de le faire à la manière des oppositions officielles traditionnelles, celles que j’appelle les « oppositions de Sa Majesté ». Autrement dit, de jouer le jeu parlementaire pour lui-même et de se faire avaler par la machine fédérale.
Le Bloc québécois ne doit jamais perdre de vue sa raison d’être. Autrement, il disparaîtra de la pire manière : en devenant insignifiant.
21 octobre 2024
M. Alain Zouvi,
J'ai voulu laisser ma réplique (lisible plus haut) sur votre blogue : https://alainzouvi.ca/2024/10/18/ca-suffit-m-leblanc/, mais vous l'avez effacée. Je constate que la liberté d'expression vous tient à cœur.
Portez-vous bien.
Sylvio Le Blanc
9 octobre 2024
Il faut regarder dans le dico M. Danton.
8 octobre 2024
Vigile.Quebec ne devrait pas publier de telles opinions réactionnaires.
4 octobre 2024
Mme Mourani aurait intérêt à lire cette libre opinion parue dans « Le Devoir » du 4 octobre 2024 :
L’auteur est conférencier, chroniqueur et conseiller en diplomatie publique. Issu d’une famille chrétienne libanaise, il s’est installé en Israël en 2001.
En tant que Libanais, je considère la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, comme un des jours les plus heureux de l’histoire de mon pays. En tant qu’habitant du Moyen-Orient et être humain qui a la paix à coeur, j’y vois un jour transformateur.
Depuis un moment, j’observe que plusieurs voix au Québec cherchent à blâmer Israël pour l’assassinat de Nasrallah et la décapitation de l’équipe dirigeante du Hezbollah. J’aime le Québec pour l’avoir visité et y avoir donné des conférences à de multiples reprises. Je souhaite néanmoins remettre les pendules à l’heure : Nasrallah et son organisation terrorisent le peuple libanais depuis les années 1980. Ils ont été les responsables de l’effondrement continu de mon pays ainsi que de l’oppression de mon peuple.
Ma famille en a fait les frais. Chrétienne du Sud-Liban, ma famille s’est positionnée contre l’emprise du Hezbollah en travaillant avec Israël pour obtenir la paix entre les deux pays, comme cela a failli se produire le 17 mai 1983, avant que l’accord ne soit annulé par le gouvernement libanais en mars 1984.
C’est Nasrallah lui-même qui, sur le podium, quelques jours avant le retrait de l’armée israélienne du sud du Liban, en mai 2000, a déclaré que quiconque coopérait avec Israël serait persécuté. Trois options se présentaient à nous.
La première était de « nous rendre aux autorités libanaises » pour ensuite connaître un sort funeste entre les mains du Hezbollah. La seconde était de fuir vers Israël. La troisième était, pour reprendre les mots de Nasrallah, de finir « assassinés en serrant [notre] mère dans [nos] bras ». Nous avons choisi la seconde.
La vie au Sud-Liban et au Liban dans son ensemble a changé en un clin d’oeil. Les membres du Hezbollah ont opprimé l’opposition et imposé un mode de vie. Et ils ne se sont pas limités au sud du pays.
Nasrallah est également responsable du massacre d’enfants, de femmes et d’hommes ailleurs au Moyen-Orient. Il faut rappeler qu’en plus d’être l’instrument du régime des mollahs iraniens, le Hezbollah est un allié clé du régime de Bachar al-Assad, en Syrie, depuis le début de la guerre civile en 2011. Le groupe soutenu par l’Iran a aidé les forces d’al-Assad à reprendre le contrôle de plusieurs provinces syriennes cruciales, dont Alep, et a aidé ce dernier à maintenir son emprise sur le pouvoir malgré l’opposition interne.
Nasrallah, c’est aussi la tragédie de Madaya. Beaucoup trop de Syriens se souviennent des crimes de son organisation. Par respect pour toutes ces victimes, évitons de le présenter sous une lumière faussement neutre pour maquiller sa barbarie.
Le Hezbollah a dégradé la situation au Liban jusqu’à la rendre encore pire que celle qui prévalait pendant la guerre civile des années 1970. La mort de Nasrallah est une libération pour tous les Libanais qui veulent voir leur patrie prospérer, libérée du contrôle de son organisation et de ses maîtres à Téhéran.
Je comprends qu’il soit normal de vouloir que les attaques israéliennes cessent. Mais comment ne pas souhaiter, en tant que Libanais, que son assassinat permette un réel changement dans l’équilibre des pouvoirs au pays ?
La situation au Liban après l’élimination de Nasrallah pourrait radicalement changer. On craint un soulèvement des partisans du Hezbollah contre les secteurs qui se sont publiquement opposés à leur organisation ces dernières années. L’armée libanaise n’est toujours pas en mesure d’exercer un contrôle total du pays et ses capacités militaires sont inférieures à celles du Hezbollah, même aujourd’hui alors qu’il contrôle la région du sud du Liban, la plaine de la Bekaa et certaines zones de Beyrouth.
Alors qu’Israël vient d’entamer une opération limitée dans le sud du pays, le vide laissé par Nasrallah sera bientôt comblé. Mais par qui ?
Il est certain qu’il ne doit pas l’être par les successeurs de Nasrallah ou d’autres groupes qui auraient intérêt à entretenir une flambée bientôt incontrôlable. Ce vide, il doit être comblé par ceux qui ont à coeur le Liban et la force de sa nation.
Le pays du cèdre mérite au minimum cela.
22 septembre 2024
Les hommes lisent-ils davantage que les femmes ?
Les photos d’hommes sont très nombreuses dans la section du D Magazine du Devoir des samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024 dédiée à la rentrée littéraire d’automne :
Homme (pp. 2-3) : https://www.ledevoir.com/lire/820234/dix-romans-theme-parcours-initiatique-surveiller-cet-automne
Homme (pp. 4-5) : https://www.ledevoir.com/lire/820233/fiction-quebecoise-dix-temps-forts
Femme (pp. 6-7) : https://www.ledevoir.com/lire/820237/dix-fictions-francaises-devorer
Homme (p. 8) : https://www.ledevoir.com/lire/820239/tour-monde-litteraire-dix-titres
Homme (p. 10) : https://www.ledevoir.com/lire/820242/poesie-ici-quelques-recueils
Homme (p. 11) : https://www.ledevoir.com/lire/820243/cinq-polars-mediter
Homme (pp. 12-13) : https://www.ledevoir.com/lire/820246/cinq-essais-etrangers-alimenter-reflexions
Homme (p. 14) : https://www.ledevoir.com/lire/820245/dix-essais-ici-refaire-monde
Enfants des deux sexes (p. 16) : https://www.ledevoir.com/lire/820247/rentree-litteraire-cinq-livres-lire-aube-age-adulte
Femme dans le journal papier (p. 17) et adolescente dans la version numérique : https://www.ledevoir.com/lire/820248/cinq-bandes-dessinees-egayer-automne
Comme si les hommes étaient plus nombreux que les femmes à lire. Un meilleur équilibre aurait été bienvenu. Si les photographes du Devoir manquent d’amies femmes, il reste toujours iStockphoto (les deux dernières photos en sortent).
Sylvio Le Blanc
15 septembre 2024
Cet extrait d'une critique du film écrite par le journaliste du Devoir Olivier Du Ruisseau en dit long sur son auteur : « Saluons également la décision de la réalisatrice d’éviter d’alourdir le récit avec une romance trop appuyée entre le chef et la douanière. Ce sont les femmes (fortes) du film qui retiennent l’attention. Et l’avant-dernière scène, où le personnage d’Édouard Baer (accusé en mai de harcèlement et d’agression sexuelle par six femmes) doit leur demander pardon pour une raison qu’on évitera de divulgâcher, revêt aujourd’hui une douce ironie que l’on se plaît à savourer. »
https://www.ledevoir.com/culture/cinema/819759/tous-toques-savoureuse-comedie
« Douze ans après LIVERPOOL, fable sociale ambitieuse, Manon Briand revient avec TOUS TOQUÉS, un film familial beaucoup plus accessible. Peut-être aussi moins personnel. Car on ne reconnaît pas vraiment l'ambition formelle de la réalisatrice de LA TURBULENCE DES FLUIDES dans la mise en scène compétente mais sage de ce récit de rédemption gentil et consensuel. Celui-ci célèbre avec insistance la richesse du terroir québécois et le sens de la solidarité des ruraux, tandis que ses thèmes plus graves, tels que l'intimidation scolaire et la peur du rejet, sont effleurés et servent uniquement de leviers narratifs commodes. Du reste, le conflit père-fille générique vécu par le chef (Édouard Baer, très investi) alourdit le film et provoque au dernier droit un suspense plutôt fabriqué. Le jeu de Julie Le Breton, dans le rôle de la douanière, manque pour sa part de tonus, tandis qu'au second plan, des acteurs de qualité font de la quasi-figuration. » Louis-Paul Rioux
https://mediafilm.ca/films/2024/le-chef-et-la-douaniere