Courte réflexion personnelle que je n'impose à personne
21 février 2013
Se nourrir, s'habiller, se loger, et s'éduquer, ça devrait être très facile à réaliser pour très peu d'énergie déployée; pourtant la moitié du globe ne mange pas à sa faim, ceux qui mangent travaillent très dur, et on leur reprend tout, à mesure pour ne pas les perdre de vue, et la confrérie des porcs immonde n'a jamais été aussi importante.
L'ignorance est notre pire ennemi à tous, même quand on s'éduque, on nous ment pour continuer à servir le même cabaret d'injustices instituplanétarisé.
Le sentiment généralisé d'être écrasé par une fumisterie indicible, omniprésente, qui fait échapper parfois à certains des: « on a pas le choix, cé eux-z'aute qui mènent! » comme une invitation, un ordre poli à fermer sa gueule et rentrer le dos rond dans les rangs des soummis, ceux qui ont abdiqué, qui se tiennent tranquille en attendant de partir pour l'abattoir.
D'ailleurs l'ont-ils déjà même soupçonné, ou même entrevu fortuitement au plafond de leur conscience, que la vie pouvait possiblement être autre chose, qu'une vallée de soumission ennuyante et triste à manger des chips et écouter la télé?
Quand on se fait assassiner psychologiquement en entrant dans ce monde de soumission, on se fait arracher en même temps le dernier mécanisme de survie, l'étincelle du dernier moment pour rallumer la flamme.
Au lieu de rallumer la vie sur terre l'homme l'éteint tranquillement graduellement et docilement pour le petit confort de l'aristoligarchie, qui se pomponne dans le miroir pour aller veiller aux châteaux plutocrates des soirs bal masqué, du monde agonisant. Le monde est sur le bûcher.
Et pourtant, ne dit-on pas :« chassez le naturel et il revient au galop » le naturel en l'occurence d'authenticité, c'est la plante indigène d'origine coriace et indestructible; l'étincelle de Vie, celle qui rallume le monde des coeurs du dernier moment.
Jean