Le débat fait cruellement défaut dans notre société.
Nous avons une culture québécoise anti-débat. Le débat est considéré par nous, Québécois, comme étant de la chicane.
Je trouve déplorable cette attitude.

Comment peut-on faire avancer des idées sinon que par le débat sans contrainte. Je considère cette nouvelle politique comme une forme de censure. Je suis totalement contre toute forme de censure, ce qui ne veut pas dire que je privilégie les débats manquant de civilité. Par contre comment peut-on apprendre à débattre de façon rationnelle, poli et civilisé sans pouvoir discuter et argumenter?

Notre société manque de débat. Les cerveaux manquent d'occasions de raisonner. La confrontation d'idées est essentielle à la conscientisation et à la politisation.

Je demande à Vigile de reconsidérer sa décision.

Serge Charbonneau
Québec

P.S.: À mon sens la seule chose vraiment inacceptable, c'est l'anonymat.

J'ai beaucoup d'admiration pour ce front de bœuf qu'a Pierre Falardeau. Ouf! Il faut être fait fort pour affronter ainsi les langues de bois et les cravates empesées, sans parler des fesses pincées qui nous font accroire qu'elles sentent toujours la rose.

Oui, pour Pierre Falardeau, «la liberté n’a jamais été une « marque de yogourt ».
Et c'est important de se le faire dire et de le répéter.

Mme Hébert a bien raison de dire que nous ne devons pas oublier ce que ce Falardeau de malheur nous a appris, c'est-à-dire: que « les boeufs sont lents mais la terre est patiente ».
«Ne lâchez pas. Ne lâchons pas !»

Merci pour tout Monsieur Falardeau
ou en d'autres mots (qui pour certains croit que ces mots jugés vulgaires ne peuvent pas transmettre l'émotion et le sentiment humain et ceux qui ne voient que la vulgarité des mots sans jamais voir la vulgarité ailleurs), eh bien, je te dis:
« Merci tabarnak de Falardeau! »
Et surtout ne nous fait pas le coup d'être malade, hostie!

Serge Charbonneau
Québec

Une étrange maladie comme une phobie qui a pour conséquence de tout «sataniser», «démoniser».

Une maladie, selon moi, dangereuse, car cette vision du blanc pur et du noir méchamment opaque peut conduire à des comportements belliqueux allant jusqu'aux conflits armés.

Comme le souligne habilement, Monsieur Poulin, la liste de Monsieur Pérez est longue.
Le raton-laveur est peut-être trop écologique pour que M. Jean-Louis Pérez veuille l'ajouter, par contre le chausson aux pommes semble convenir totalement. Il a ce petit goût qui rassure. Nous nous sommes tous fait dire un jour:

« Un chausson aux pommes avec ça ? »

Serge Charbonneau
Québec

P.S.: Prenez un peu de temps pour ajuster vos lunettes Monsieur Pérez, vous découvrirez que le monde est nuancé de gris avec beaucoup de couleurs complexes et non pas en unique noir et blanc.

Mme Clinton ne parlait pas du Honduras, mais bien de l'Iran.

Vous aviez sans doute compris, mais cette erreur d'inattention peut porter à confusion

Serge Charbonneau
Québec

Est-ce un hasard?
Disons que oui.

Serge Charbonneau

Nous vivons un temps insensé. Un temps déshumanisé!

La constatation que vous faites, M. Desgagné, porte à réflexion. Il semble que l'on soit dans un monde ou les intérêts pécuniaires et impériaux dominent sur les valeurs humaines.

Votre dénonciation de l'ACDI est pertinente et la réalité en est là comme une preuve irréfutable de l'hypocrisie du gouvernement Harper.

En effet, imaginons six mille millions (6 milliards) d'aide à Haïti en 2 ou 3 années!
Poussons l'imagination un brin plus loin et imaginons combien de Haïti pourraient être secouru avec 715 milles millions par année (le budget annuel de la défense US), avec près de deux milles millions par jour, à chaque jour vous avez près de 2 milliards pour aider!

Ce serait un coup fatal au terrorisme. On ne recrute pas de kamikaze dans des quartiers aisés, dans un monde heureux. (Sauf quelques rares exceptions, où la surabondance peut faire basculer l'esprit vers le fanatisme).

Avec juste mille millions par jour d'aide gratuite, je crois que nous pourrions avoir confiance qu'un monde de paix naîtrait. Le respect et la solidarité s'établiraient entre les peuples.

Le RESPECT, la SOLIDARITÉ, l'ENTRAIDE plutôt que des milliards de bombes, de haine, de tueries!

Comment peut-on lutter pour que ce rêve devienne réalité?

L'argent et les moyens existent, seule la volonté des dirigeants mondiaux fait en sorte que cette perspective nous apparaît comme une rêverie utopique.

Merci pour votre texte M. Desgagné. J'espère que celui-ci puisse faire réfléchir le plus grand nombre.

Serge Charbonneau
Québec