Conflit d’intérêts
26 septembre 2015
Il serait très surprenant que M. Péladeau tente une manouvre à la Paul Martin (qui avait vendu son entreprise à ses fils) pour régulariser… sa situation.
M. Péladeau n’est pas le genre de personne à se cacher, à faire semblant. Je le vois mal diminuer sa participation sous 10% pour ensuite dire à tous qu’il n’est plus l’actionnaire principal de son entreprise donc que le sujet est clos.
Il veut jouer franc jeux, dire à tous que ses responsabilités de propriétaire sont dorénavant assumées par ses 3 mandataires dont M. Blais. En terme clair cela implique que la prochaine fois que M. Mulroney, président du CA de Quebecor souhaitera parler à l’actionnaire, il s’adressera à M. Blais.
Qu’il ait donné instruction à ses 3 mandataires de ne pas vendre l’entreprise ne diminue en rien la qualité le mur pare-feu qu’il a mis en place entre lui et son entreprise.
Enfin ce n’est pas parce que son entreprise est dans l’industrie de l’information que sa situation est différente. Il est selon moi beaucoup plus facile dans cette industrie d’influencer l’opinion publique en restant en dehors de la politique active qu’en s’y investissant. On en a la démonstration à chaque fois qu’on lit La Presse.