Les vraies causes des fusillades à Montréal
9 janvier 2022
Plus d'une centaine de fusillades à Montréal en 2021
La flambée de violence par armes à feu à Montréal n’est pas qu’une impression. Plus de 360 balles ont déjà été tirées lors d’une centaine de fusillades cette année, en forte hausse depuis un an, révèle un nouveau rapport. « Ce n’est plus épisodique, c’est répétitif. C’est quasi quotidien pour l’île de Montréal », soutient un expert, alarmé par la multiplication des balles perdues.
Alors qu’il s’agissait auparavant d’une situation exceptionnelle, il est maintenant commun qu’une dizaine de coups de feu soient échangés en pleine rue par des gangs rivaux, devant des citoyens terrorisés, et au mépris des victimes collatérales. Ces fusillades « à haute intensité » sont monnaie courante à Montréal depuis deux ans, observe le sergent-détective Marc-André Dubé.
Selon une compilation de l’expert déposée en cour, environ 400 douilles ont été trouvées sur les scènes de crime à Montréal dans 115 évènements, en 2020. Cette année, en date du 24 août, on comptait déjà 367 douilles retrouvées lors de 100 fusillades. Cela sans compter les douilles disparues. À ce rythme, plus de 550 balles pourraient donc être tirées d’ici la fin de l’année dans la métropole.
L’expert observe aussi « la banalisation et la glorification de la possession d’une arme à feu » sur les réseaux sociaux. De nombreux membres de gangs de rue exhibent en ligne leur pistolet pour montrer leur force, comme Hensley Jean sur Instagram. Il y a tellement de signalements d’armes montrées sur les réseaux sociaux que son escouade ne répond plus à la demande, ajoute le policier.
Dans les secteurs chauds de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies, la « majorité » des fusillades sont d’ailleurs liées à une guerre entre deux gangs rivaux d’allégeance rouge, les Zone 43 de Montréal-Nord et les Profit Boyz de Rivière-des-Prairies. Les membres de gangs se tirent désormais dessus pour des « banalités », même entre alliés.
Et tous ces crimes sont pratiquement attribuables à des non-Québécois de race ou d'ethnies immigrés ou fils d'immigrés du tiers-monde violent qui amènent avec eux leur mode de fonctionnement normal.
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