Pourquoi les Chinois se contenteraient-ils de n’envoyer qu’un seul espion au Canada?
30 novembre 2022
Un autre exemple de l'infiltratrion de la Chine dans les affaires canadiennes:
Le scandale de l'ambassadeur de Chine à l'Université d'Ottawa.
L’Université d’Ottawa a mis les bâtons dans les roues des médias qui tentaient d’avoir des images de l’ambassadeur de la Chine au Canada, Cong Peiwu, lundi en fin de journée. Selon Justin Trudeau, l'Université a commis « une erreur » en interdisant les caméras.
Pendant que des milliers de Chinois descendent dans les rues de Pékin, Shanghai, Wuhan et plusieurs autres villes chinoises depuis plusieurs jours afin de protester contre la politique zéro COVID, l’ambassadeur de la Chine au Canada a tenu une conférence à l’Université d’Ottawa sur la thématique : La Chine et le monde : développement, commerce et gouvernance au XXIe siècle.
L'ambassadeur de la Chine, Cong Peiwu, a demandé à l'Université d'Ottawa d'expulser les caméras de la salle de conférences. (Archives)
Des journalistes de différents médias étaient sur place, quand tout d’un coup l’Université a accepté de se plier aux demandes de l’ambassadeur qui étaient d’interdire la présence de caméras dans la salle. Le caméraman de Radio-Canada s’est notamment fait montrer la porte.
De plus, l’Université a entrepris de baisser les stores afin de cacher la manifestation en soutien aux Ouïghours, qui se tenait au même moment à l’extérieur du bâtiment.
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Une décision dénoncée
Une décision qui ne passe pas auprès du premier ministre du Canada.
« Pour moi, ils ont fait une erreur, bannir les caméras. Au Canada, on ouvre surtout aux gens qui ont des profils publics. Les médias doivent avoir accès. »
— Une citation de Justin Trudeau, premier ministre du Canada
Plusieurs politiciens et des experts sont également montés au créneau pour dénoncer la décision de l'Université.
Le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a déclaré que la liberté de la presse aurait dû avoir préséance sur les désirs de l'ambassadeur. Je trouve ça extrêmement dommage. Notre pays a été bâti sur le principe de la liberté. Souvent, on est content de vous voir [les journalistes], parfois moins. Mais vous avez toujours votre affaire d'être là. Et au Canada, la liberté de la presse ne se négocie pas, a-t-il dit.
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, s'est dit inquiet du message que l'Université d'Ottawa renvoie à la jeunesse.
Il faut rappeler à l’Université d’Ottawa que le mot diplomate ne s’applique pas aussi facilement à quelqu’un qui représente le Parti communiste chinois. On parle plus d’intimidateur. Que l’Université d’Ottawa se soit prêtée à ça me semble indigne d’une institution qui est censée jouer un rôle fort auprès d’une jeunesse. Si un de mes enfants me disait que ça lui tente d’aller à l’Université d’Ottawa, je lui dirai : as-tu un plan B s’il te plaît, a-t-il fait valoir.
L'Université d'Ottawa fait régulièrement la manchette pour ses actes répétés de soumission aux wokes.
On a également révélé que l'Université d'Ottawa est devenu un repaire d'étudiants chinois. Combien d'entre eux sont en fait des espions ou de futurs espions à la solde de la Chine communiste?
Toute la haute direction doit être limogée sans solde ni prime de départ.
L'Université d'Ottawa doit être mise sous tutelle et libérée de l'idéologie woke qui la contrôle.