500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
24 janvier 2024
Le chef du parti québécois et possiblement le prochain premier ministre du Québec, M. Paul Saint-Pierre Plamondon, ne mâche pas ses mots pour condamner la politique migratoire du gouvernement fédéral. Ce faisant, il dit tout haut ce qu'une majorité de Québécois pensent, ceux qui l'éliront aux prochaines élections.
Je le cite:
"Le 5 novembre dernier, je publiais un long texte sur les politiques complètement irresponsables du gouvernement fédéral et de la CAQ en matière d’immigration et sur les conséquences que celles-ci ont sur la crise du logement, l’accession à la propriété, le français et les services essentiels au Québec.
Mon propos était le suivant: sans blâmer les individus, il faut être lucide et reconnaître que les politiques en matière d’immigration nous amènent rapidement dans un mur sur les sujets mentionnés précédemment.
Comme il en est devenu la coutume lorsqu’on ose aborder ces enjeux, plusieurs commentateurs ont récité leurs calomnies habituelles, certains, dans de grands journaux et à la télévision d’État, qualifiant ces positions d’intolérantes et frôlant même la xénophobie.
Impacts négatifs
C’est donc avec attention que j’ai pris connaissance de trois développements à ce sujet au cours des derniers jours. D’abord, aujourd’hui la Banque Nationale a déclaré que le Canada est entré dans un état de «piège démographique» (en anglais, population trap) qui entraînera l’appauvrissement des Canadiens. Ce phénomène, qui est normalement réservé aux pays en voie de développement où la natalité est très élevée, signifie que la population croit tellement rapidement que ça ralentit la croissance économique et appauvrit le niveau de vie collectif. Du jamais vu dans l’histoire occidentale moderne.
Ensuite, la semaine dernière, des économistes en chef des grandes banques canadiennes ont également publié des conclusions similaires: sur le plan économique, la croissance de la population actuelle du fait de l’immigration est insoutenable, injustifiable et ne peut pas continuer, sans quoi d’importants problèmes seront accentués; manque de places en garderie, dans les écoles, dans le logement, etc.
Ma publication vise à relever la malhonnêteté intellectuelle des gouvernements présentement en place sur cette question. Tant Justin Trudeau que la CAQ nous ont répété qu’il fallait toujours hausser les seuils, car ça solutionnerait la pénurie de main-d’œuvre: c’est un mensonge, une affirmation qui est contredite tant par les experts que par l’expérience des 30 dernières années.
Le Canada sabote volontairement le modèle québécois et notre spécificité linguistique et culturelle. À l’image des libéraux, la CAQ joue à l’autruche et fait semblant que ça n’a pas lieu. Le Parti Québécois est le seul parti à donner l’heure juste très clairement: il faut se faire confiance et sortir du Canada le plus rapidement possible."
(fin de la citation)
Source: Politique migratoire fédérale: un délire idéologique et un déni de démocratie