LUI, président de la république ?
5 mai 2012
Faire de cette série d'anaphores au " je " la pierre angulaire de votre argumentaire, ne convainc pas.
On aura facilement compris que le candidat socialiste cherchait justement par cette technique à appuyer l'idée que le candidat sortant, lui, gopuvernait trop au " je ", qu'il se mêlait de tout, qu'il prenait trop de place.
C'est là-dessus, me semble-t-il, qu'il conviendrait de discuter à propos de la portion de débat dont vous parlez.
Du reste, si vous voulez faire gagner Hollande dans concours de narcissisme contre Sarkozy, vous avez besoin de vous lever de bonne heure.
Aussi, comme on connaît votre plaidoyer en faveur de Paul Desmarais, il vous faudrait une bonne dose de rigueur pour bien défendre celui qui est justement son ami. Vous échouez à cette exigence en disant, par exemple, que le candidat socialiste propose la proportionnelle, sauf pour le FN, ce qui est exactement contraire à ce que Hollande dit lui-même.
Quant à moi, si certaines propositions socialistes, comme la parité ministérielle par exemple, ne m'enthousiasment pas, il reste que je n'ai pas oublié la sortie dégueulasse -- il n'y a pas d'autre mot -- du président Sarkozy à l'égard des indépendantistes québécois. Cela me suffit à espérer qu'il soit remplacé au plus tôt.
NP