La panique est de retour au camp fédéraliste face à PKP
3 mai 2014
Madame Bérubé,
En lisant mon article vous avez très bien compris l’importance pour le PQ d’avoir un vrai leadership en faisant de PKP son prochain chef. Cette organisation ne peut pas se permettre, dans l’actuelle conjoncture de dérive nationaliste, de débâcle électorale et d’incohérence programmatique, de rejeter le réformateur et réputé gestionnaire, qualités qui ont fait de M. Pierre Karl Péladeau un redoutable homme d’affaire.
Le PQ ne peut pas être en ce XXIème un parti socialiste s’il veut défendre avec détermination les intérêts collectifs du Québec. Ce parti doit être avant tout une organisation politique radicalement nationaliste, patriote et démocratique.
De plus, vous taxez M. Péladeau de «…grand capitaliste par excellence, celui qui ne se gêne pas d’utiliser des lock-out à tout vent pour briser des grèves légitimes et qui a de nombreux conflits d’intérêt en étant propriétaire et actionnaire de plus d’une centaine d’entités financières… ». Pour répondre à cette diatribe sans fondement de rationalité économico-financière, permettez-moi de vous dire que PKP a la responsabilité de défendre avant tout les intérêts des pensionnaires qui sont les actionnaires majoritaires de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ). Puisque cette caisse d’intérêt public contrôle 45,3 % (équivalent à 3,2 milliards de dollars) du holding Québecor Média .
Aussi, je vous dirais que l’histoire « … des lock-out à tout vent pour briser des grèves légitimes… » au Journal de Montréal a été le moyen permis par la loi afin d’en finir avec des conflits travailleurs-patronats interminables qui auraient renforcé les adversaires de Québecor Média au détriment des intérêts collectifs du Québec. Puisque Québecor n’est pas une petite entreprise d’asphalte, sinon un holding financier et de télécommunication d’intérêt stratégique national.
Pour le reste de vos arguments concernant PKP, je vous dirai que si seulement nous avions une centaine d’hommes d’affaires nationalistes de la taille de Pierre Karl Péladeau, le Québec serait aujourd’hui indépendant et un modèle de pays pour les nations qui cherchent leur liberté nationale.
JLPM