Quand on rate le coche, on y va à pied
28 juillet 2012
Ce qu'il faut comprendre c'est que le projet ne se joue plus dans ces termes : On présente le projet, on en fait un concours d'art oratoire, on compte des bouts de papiers et si on en a un de plus que l'autre, youpi on a un pays. Cette approche serait pertinente si le Canada acceptait de jouer le jeu démocratique et signerait un Protocole reconnaissant, les résultats avec un échéancier pour le transfert de pouvoir. Or ce n'est pas le cas.
Ce paradigme est mort le 2mai 2011.
Ce qui mène à la souveraineté c'est l'État du Québec qui prend du muscle et établit un rapport de force favorable avec les autres États pour rendre effective sa décision.
Le Plan : Il suffit de prendre le pouvoir avec le mandat de gouvernance souverainiste pour enclencher la dynamique qui mène au changement de statut.
La seul question que cela soulève porte sur la direction politique du Plan. Je penses qu'on a une équipe assez solide pour y parvenir. Si non, il faudra lui pousser dans le dos.
De toutes manières, nous n'avons pas d'alternative.
JCPomerleau