Gentilly-2 et les limites du déni: le journaliste Beaudoin du Nouvelliste
19 février 2013
Merci pour ce décodage qui nous montre la duplicité de la médiacratie provincial.
JCPomerleau
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
19 février 2013
Merci pour ce décodage qui nous montre la duplicité de la médiacratie provincial.
JCPomerleau
17 février 2013
Je serais curieux que M Alain Maronani commente mes deux textes (plus haut) relatifs à la prise de contrôle de la Caisse par des intérêts étrangers et le danger de magouille que cela représente pour des manipulations des valeurs des actifs : acheter des actifs à prix gonfler ou, en brader à des prix sous-évalué, à des intérêts qui ont placé leurs pions à la haute direction, pour justement prendre ces décisions :
"Pour qui roule Sabia ? Un indice. Sa première rencontre avec le Québec Inc. a eu lieu, non pas au siège sociale de la Caisse, mais bien dans les bureaux de Power Corp. Pour lui le Québec Inc. se réduit au pré-carré du clan Desmarais. Rappelons que Sabia s’est rendu lui-même en Europe pour embaucher M Lescure (sur recommandation de qui ?)."
(...)
M. Roland Lescure, (responsable de la stratégie de placement, de la répartition de l’actif du portefeuille global et de la recherche concernant les activités d’investissements) pour « donner son avis en ce qui concerne les placements privés et immobiliers ». Lequel a remplacé M. Fernand Perreault qui a été le principal artisan du portefeuille immobilier (sans doute un témoin gênant pour la suite des choses).
(...)
http://www.vigile.net/La-Caisse-Alerte-rouge
...
Il est là le danger. Il nous reste à espérer que les nouvelles nominations au CA de la Caisse vont conduire au renouvellement de la direction.
JCPomerleau
16 février 2013
Ce n'est pas tant le risque que les placements privés représentent que la magouille que cela permet d'opérer à grande échelle.
Cette nouvelle orientation stratégique dans l'affectation des actifs date de 2010. Il s'agit d'une manœuvre qui permet de rendre plus opaques les opérations de la Caisse. En effet, on délaisse les marché boursiers, dont les rendements sont lisibles, pour des placement privés qui eux le sont beaucoup moins. Comme la Caisse est entre des mains étrangères proches de Desmarais, il faut craindre le pire :
http://www.vigile.net/La-Caisse-Alerte-rouge
Surtout qu'il a placé son pion : Sabia le "magicien"
http://www.vigile.net/Sabia-le-magicien
JCPomerleau
16 février 2013
Ce débat est déjà réglé par l'adoption de la Loi 99 (2000):
Projet de loi n°99 : Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-99-36-1.html
....
C'est quand même assez étonnant que cette Loi 99 par laquelle le Québec se reconnait comme un État de jure pour la première fois de son histoire soit si peu connu de ceux qui veulent en faire un État souverain ! Il s'agit là de l'assise du projet souverainiste, vient ensuite la Constitution du Québec.
JCPomerleau
16 février 2013
Pierre Cloutier : "Pour faire un pays, cela prend d’abord du cœur, de la volonté et du courage."
Faudrait en parler aux palestiniens.
Ce dont il s'agit, c'est d'un changement de statut d'un État : Dans le cas du Québec, de province à État souverain.
La condition première pour y parvenir c'est d'établir un rapport de force favorable,
C'est d'ailleurs l'essentiel du jugement de la Cour suprême : La souveraineté relève ultimement du droit international.
C'est là que le Québec devra chercher à faire reconnaitre son nouveau statut et pour y parvenir il devra démontrer qu'il a le contrôle effectif de son territoire. Il ne suffit pas de prendre une décision, aussi démocratique soit elle, il faut surtout être capable de la rendre effective sur son territoire : Principe d'effectivité donc.
Tout cela nous ramène à la réalité du rapport de force. Et à cette force qui s'oppose à notre changement de statut. L'État canadien, métamorphosé dont il importe de prendre la mesure. Ce qu'il y a de nouveau c'est que la fédération est entré dans un processus irréversible de dislocation (ce que j'ai démontré).
En quoi ce nouveau contexte sert notre, cause voilà sur quoi je m'interroge pendant que d'autres s'imaginent qu'il suffit d'une prise de décision pour en arriver à un changement de statut.
Dérive imaginaire, frustration, rien de cela n'a de prise sur le réel.
JCPomerleau
16 février 2013
Pierre Cloutier : " Renseignez-vous comme il faut avant de tirer vos conclusions. Quand vous aurez éclairci ce point comme il faut avec sources à l’appui, vous pourrez conclure. Pas avant."
J'ai fais mes devoirs, depuis 6 ans que je suis l'évolution de la dynamique fédérale. Je suis en mesure d'étayer mon argumentaire à partir des déclarations des acteurs politiques qui agissent en conformité avec leurs intérêts étatiques : La P M de la Colombie Britannique n'a rien à foutre de ce que dit la Constitution de 1982 et l'Alberta ne contredit pas sa position, au contraire.
Je vais faire cette démonstration dans mon prochain texte.
JCPomerleau
P.s Je ne suis pas dans le business d'écrire des chroniques d'humeurs. Je décode la situation à partir d'une application rigoureuse des concepts opérationnels de la géopolitique.
15 février 2013
@ Pierre Cloutier
L'appréciation correct du rapport de force réel que le Québec détient dans la circonstance est d'une grande importance pour la suite des choses. En cette matière, comme on le verra dans mon prochain texte, la géopolitique prime le droit.
La preuve nous en est donné par la position des acteurs politiques qui se sont prononcés au sujet de l'utilisation de la clause du pouvoir déclaratoire dans la circonstances. Assez curieusement, ceux qui se sont prononcé pour garantir le principe d'effectivité (de la décision) de l'État du Québec, sont à l'extérieur: Colombie Britannique, Alberta. Et ceux qui ont plombé la garantie de ce principe d'effectivité par leurs déclarations, sont à l'intérieur du Québec. Il s'agit de la cinquième colonne : PLQ, CAQ, Gesca-La Presse.
Dans mon prochain texte (troisième) je vais démontrer que le rapport de force n'est pas favorable au veto complet sur le passage des oléoducs, mais qu'avec les appuis de nos "alliés objectifs" la "relative" garantie du principe d'effectivité pourrait permettre au gouvernement Marois d'utiliser l'Alberta comme levier pour débloquer le statu quo et créer une nouvelle dynamique politique .....
Il faut comprendre de mon premier texte ( sur la dislocation de la fédération) que c'est l'Alberta qui est au commande du gouvernement central. Et que donc c'est avec Calgary et non Ottawa qu'il faut négocier.
Dans un quatrième texte, je vais révéler l'agenda de l'Alberta et sa nouvelle doctrine politique pour la fédération. Le cadre de ces négociations (qui confirme l'absence du gouvernement central) et les termes possibles de l’entente.
La géopolitique de l'énergie est un thème incontournable en 2013, si on veut comprendre la "game" où le Québec joue GROS.
JCPomerleau
14 février 2013
Pour faire suite à mon commentaire sur une entente Russie-États-Unis sur la Syrie :
Syrie : un conseil des sages pour gérer la transition?
(...)
Par ailleurs, le journal Al-Quds al-Arabi avait rapporté mercredi que le pouvoir syrien voulait que les Russes soient les garants du régime et Washington le garant de l'opposition pour tout accord de paix entre le régime et l'opposition
(...)
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/14/009-syrie-accord-secret-regime-opposition-onu-asharq-al-awsat-jeudi.shtml
(rapporté par la SRC qui soudainement lis l'arabe)
...
Cette entente a été évoquée sur Réseau Voltaire en décembre dernier. Thierry Myessan, que la médiacratie décrit comme complotiste a scoopé tout le monde. La raison il est branché sur les services de renseignements : Russe, Iranien, Syrien, etc, avec pour objectif de ré-informé le monde.
JCPomerleau
14 février 2013
Comme je le mentionnais dans un commentaire sur votre texte précédent, on va voir une évolution dans la narration des médias système "de la lutte de libération contre un dictateur" vers une vision plus pragamatique.
C'est d'ailleurs la raisons pour laquelle la SRC est à Damas (qui les a décider à s'y rendre ?). C'est pour faire évolué la narration et donc conditionner l'opinion publique pour la rendre conforme à l'entente entre la Russie et les États Unis : Assad va rester et l'opposition "légitime" syrienne s'y résout, et les djiadistes (étranger)vont êtres pris dans la nasse; sacrifiés pour des considérations géopolitique qui les dépassent : Les États Unis ont renoncer à une guerre avec l'Iran.
JCPomerleau
13 février 2013
Merci M Charbonneau votre particpation permet à Vigile de contribuer au décodage de la médiacratie. Appelons cela de la ré-information.
En complément d'info pour explqiuer pourquoi la médiacratie donne des signes de réaligment de sa narration sur la Syrie. La raison est est fort simple :
Les États Unis en sont venu à une entente avec la Russie pour une solution négocier, sans le départ de Assad. Le premier signe étant leur refus d'armer les terroristes il y a deux mois.
On s'achemine vers un réglement qui aboutira à une résolution au Conseil de sécurité (ONU) possiblement après le voyage d'Obama au M O.
Donc la narration de la médiacratie s'ajuste à cette réalité et prépare les opinions publiques à cette solution (Russe). Un exemple. The Guardian (centre gauche pro-empire) qui change de ton et annonce la couleur :
"An all-Syrian table of negotiators will have more chance of achieving success, or of even being convened, when all the different Syrian groupings are aware of understandings reached by Moscow and Washington, and even more so of those between Tehran and Riyadh. The two non-Syrian tables will help to avoid the spreading of a conflict outside Syria's borders, which is the real immediate danger."
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/feb/12/help-syria-talk-iran-saudi-arabia
(Notons que L'Arabie Saoudite semble s'être rangé du coté américain, alors que la France et le Quatar traine la patte, complètement hors jeu avec la Turkie)
...
Cet article est une reprise de :
Oxford Research Group website
...
JCPomerleau
11 février 2013
M Marcel Haché,
Je fais de la recherche sur la Caisse depuis 2008. En collaboration avec mon ami Pierre Cloutier, j'ai publié mon premier texte une semaine avant la publication des résultats désastreux de la Caisse (février 2009).
"Québec sink"
http://www.vigile.net/Quebec-sink
Nous étions d'avis qu'il fallait une enquête publique sur la Caisse. Mais pour ma part, après avoir entendu M Jacques Parizeau dire qu'il était mieux indiqué de donner un mandat spécial au Vérificateur général (VG) portant sur la séquence de l’implication de la Caisse dans les produit dérivés (pourquoi 9% de l'actif dans le PCAA ?), je m'en suis tenu à cet avis.
Suite à la décision de la CVMO (automne 2011) contre Coventree. J'ai voulu savoir pourquoi, avec ce nouveau développement, le PQ ne frappait pas sur ce clou. J'ai rencontre François Rebello (avant qu'il ne quitte le PQ) , lequel m'a fait une révélation étonnante concernant la passivité de François Legault dans le dossier de la Caisse :
http://www.vigile.net/Ce-que-revele-ma-rencontre-avec
La demande pour que soit donné au VG un mandat spéciale pour faire la lumière sur le PCAA est toujours actualité.
JCPomerleau
7 février 2013
M Rodrigue Tremblay (ex ministre de l'industrie dans le gouvernement Lévesque) est un observateur avisé et critique de la politique américaine (une rareté au Québec).Bien que son blogue soit destiné à un publique anglophone, il n'est pas sans intérêt pour ceux qui aspirent à faire du Québec un État souverain de suivre de près ce qui ce passe chez notre voisin du Sud; d'autant plus que cet acteur étatique est appelé à jouer un rôle clé pour la suite de l'histoire.
Pourquoi Vigile publie des textes en anglais, parce qu’il est un décodeur des contextes et situations qui peuvent influés sur le projet souverainiste. À ce titre son écran radar doit balayer à l'échelle de la planète (mondialisation) ; continental; et dans le ROC à partir d'une doctrine politique qui postule que l'État nationale est la garantie de la souveraineté des peuples.
En tant que souverainiste, il faut penser le Québec en tant qu'État ayant des intérêts à défendre. Il importe donc d'apprécier correctement le contexte et la situation pour y parvenir. Et cela suppose de sortir du cloisonnement provincial pour voir où va le monde; et ne pas attendre d'être souverain pour se mettre à la tâche.
JCPomerleau