Le Canada, un « corps étranger » ? c’est pire que vous pensez!
17 décembre 2013
Mon commentaire à Robitaille (Le Devoir) qui reprochait le ton employé par Lisée :
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La dynamique politique de la rupture
Sans doute M Lisée aurait pu utiliser des termes plus neutres mais, il faut admettre qu’il ne fait qu’un constat.
Le Canada se définit sans et contre le Québec. Avec le mandat de gouvernance souverainiste, le Québec entreprends de se définir sans égard pour le Canada. Dans la mesure où cette démarche est effective, nous aurons deux États qui s’éloignent l’un de l’autre (pour des raisons de divergences d’intérêts, qui guident la politique des États). Bref une dynamique politique de la rupture sur laquelle les acteurs politiques et les commentateurs n’ont que peu de prises, encore faudrait il qu’ils la comprennent.
Pour ceux qui sont encore sur la fixation référendaire. Avec le mandat de gouvernance souverainiste, le seul qui suffit dans le cadre des institutions parlementaires britanniques pour faire la souveraineté, nous sommes dans un changement de paradigme : ce n’est pas le référendum qui mène à la souveraineté mais, la souveraineté qui mène au référendum.
Tout dépendra de l’intelligence avec laquelle la stratégie de la rupture sera mené. Pour le moment le Parti Québécois part de loin, néanmoins il contrôle l’agenda…
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JCPomerleau