L'acharnement contre PKP s'explique par le danger qu'il représente pour le Canada
30 octobre 2014
Pourquoi Perre Karl Péladeau déstabilise les adversaires.
Parce qu'il ne se conforme pas aux ordonnances de la médiacratie au services du statut quo et des intérêts affairistes qui dictent les normes depuis toujours au Québec.
Parce qu'il la posture d'un patriote authentique et les moyens de sa politique. Ce qui lui donne un centre de gravité qu'aucun autre meneur souverainiste n'a eu avant lui. Et cela change la donne, ce que les libéraux, caquistes et solidaires n'ont pas encore saisie.
En ouvrant un débat sur l'influence des médias sur le politique, ces derniers croyaient pouvoir le limiter à Québecor Médias. Or ce débat s'élargit, et inclus le rôle de Radio Canada et Gesca La Presse.
C'est pour ramener le projecteur sur PKP que Pierre Craig (pion de service) est sorti aujourd'hui avec sa lettre au médias à laquelle Vigile a répondu :
http://www.vigile.net/L-affaire-PKP-derape .
Pour ceux qui ont lu les commentaires qui ont suivis le texte de Craig (Le Devoir et Huffington Post) , les résultats sont exactement le contraire : le débat échappe aux contrôleurs habituels de la «narration» des forces du statu quo.
Pour la première fois depuis le début du mouvement souverainiste, un membre du Parti Québécois assume clairement le rapport de force médiatique. La pédagogie qui s'en suit sur la manipulation des médias sur la question nationale s'expose au grand jour.
Ceux qui ont pensé coincer PKP en amenant à l'avant scène un débat sur l'influence des médias en politique vont voir le boomerang revenir dans leurs cours.
La souveraineté suppose qu'on assume 3 rapports de force : Politique, économique et médiatique. C'est bien parti avec ce dernier rapport de force.
JCPomerleau