Le plus beau métier du monde?
25 avril 2016
La situation décrite par les enseignants de la commission scolaire des Premières-Seigneuries dans la région de Québec concernant le nombre croissant de cas d’élèves violents dans les écoles a de quoi susciter l’inquiétude, voire le désarroi.
Or, sans m’avancer dans des affirmations gratuites, je suis prêt à parier que ce fléau a aussi envahi les autres écoles du Québec.
En conséquence, le mode d’intervention dans de telles situations demeure la pierre angulaire de la résolution du problème. Cependant, il m’apparaît évident que les enseignants sont confrontés à diverses contraintes liées, entre autres, à l’intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières.
De surcroît, l’utilisation de la « mesure contraignante » qui implique le maintien physique d’un élève lorsqu’il représente une menace pour lui-même, le personnel ou pour les autres élèves, peut donner lieu à des représailles, telles des enquêtes pouvant conduire jusqu’au congédiement.
On aura beau mettre sur pied le meilleur protocole d’intervention en situation d’urgence, tant et aussi longtemps que les élèves bénéficieront d’une certaine « immunité », les cas d’élèves violents se perpétueront et les enseignants seront placés devant un cul-de-sac inévitable…c’est la quadrature du cercle