Remettre l'indépendance du Québec sur la carte
4 janvier 2018
Monsieur Marineau,
Lisée, et avec lui les cinquante ans de péquisme, s'inscrivent dans la tradition générale du Canada français qui refuse de se battre résolument pour ses droits. À part un court temps le RIN et Honoré Mercier avant, nous n'avons jamais eu de politiques voués à la décolonisation et menant à l'indépendance. C'est pourquoi il importe de déboulonner les fausses idoles, qui ne sont idoles que pour conforter la tradition démissionnaire. Car ils ont tous démissionné, et c'est par la démission des chefs que s'explique la morosité d'aujourd'hui. Ils en portent la responsabilité. Et, vous le savez, ce n'est pas Lisée qui fear monter la ferveur souverainiste.
La question nationale est verrouillée plus que jamais par un double verrou : démocratique - le Canada refuserait un référendum gagnant - et juridique - tous les recours constitutionnels ont été épuisés et, dans le cas du tandem Lévesque-Morin, carrément gaspillés.
Nous sommes quelques uns à penser que pour désenclaver la question nationale, la sortir de la prison canadienne, il nous faut la porter devant les instances internationales. Ma chronique courante traite de cette question.
GV