@ C. Aubin: il y a plusieurs façons d'être féministe: chialer ad nauseam ou comme moi, agir en s'insinuant partout, égale aux autres, sans s'écraser devant qui que ce soit. C'est ce que je fais.

À Luc Bertrand surtout. Je vais réagir à un aussi beau commentaire, bien sûr. Comme disait mon père: une folle dans une poche! Merci d'voir pris le temps d'expliquer votre point de vue. Je viendrai toujours sur Vigile.net pour exposer mon opinion. J'ai toujours opiné, c'est dans ma nature. Pourtant, toujours mariée avec mon médecin, 40 ans en juillet 2012. Frustrée, oui. Mais pas à cause du mariage! À cause de ce que les adultes font aux enfants. À cause de la mauvaise publicité. À cause de notre Harper national. Bonne soirée à vous et à tous ces hommes sur Vigile que j'aime, de Frappier à Gervais.

Monsieur Warren, j'ai essayé votre méthode nuvite. Le problème est que ça marche avec tout le monde aussi.

Monsieur Tanguay. La loi existe pour tous les gens qui font du porte-à-porte. Tout le Québec a toléré les Témoins puisque la police les tient pour un groupe libre de venir nous harceler. Faudrait que tous les Québécois refusent de leur ouvrir leur porte Cette loi est pour éviter que chacun gère ce problème sans agressivité, sans assommer de pauvres gens innocents dans le sens que maman l'employait. Ce sont des m... innocents! Vous êtes le premier qui me dit que j'ai un complexe de tolérance...

Moi, je n'écris pas sous un pseudonyme, cher Choderlos. Je ne tiens plus jamais compte des commentaires agressifs de gens qui ont peur de nuire à leur réputation en se forgeant une autre personnalité. Merde!

Monsieur de Blois, voilà tellement un jugement facile de votre part! Je serais jalouse, moi! Vous n'avez hélas pas saisi le sens de mon intervention qui était davantage sociologique que commercial. Oui, on peut bien me juger d'avoir payé plus de 400$ pour un souper chez Toqué! Je le regrette aussi car ça ne valait pas le coup. Mais je n'ai certes pas écrit cette chronique par jalousie car un sac Vuitton, je pourrais m'en payer un avec la totalité de mes droits d'auteure annuels.

Il est impérieux de se rendre compte qu'en effet, les journalistes sont rendus au service du public. Dire qu'on aime un hymne, ce n'est tellement pas populaire!
Et moi, de dire que je l'aime cet hymne, je suis une imbécile? Voyons donc. J'ai étudié la musique au Conservatoire, j'ai chanté avec Dompierre, j'ai écrit 55 romans qui ont tous eu de belles recensions et je serais une imbécile parce que j'aime cet hymne au Québec? Lisez Gaston Miron qui parle des orignaux, des sapins et des amours dans la forêt et il est adulé, aimé et accepté. Moi aussi, je l'aime, Miron. Mais je trouve que le débat se déroule autour de la présence d'un hymne sans pays encore, plutôt qu'autour des paroles de Raôul. J'aime Duguay pour son front de boeuf, son originalité, son authenticité. Et que l'on fasse donc ce que Jean-Pierre Coallier a fait avec Gigi l'amoroso à CFGL: qu'on fasse tourner Ô Kébek sur tous les postes de radio par grande écoute, et je vous promets que d'ici un mois, tout le monde le fredonnera. C'est ainsi que naît un hit. À part ça, osez donc m'écrire sur CE SITE de VIGILE que je suis une imbécile au lieu de me l'écrire sur mon courriel.

Michèle Lalonde habite un endroit triste du nord de Montréal où elle ne reçoit personne et où elle s'ennuie. Je tente en ce moment de faire publier ses textes chez quelques éditeurs. C'est son avocat qui discute avec eux. J'aimerais qu'elle reçoive l'attention médiatique qu'elle mérite. Je lui ai parlé il y a quelques semaines. Quelle femme admirable!

Ah, monsieur Montmarquette
Trop souvent, je reçois ces états d'âme du genre du vôtre, voisinant l'écoeurement, le découragement que procurent les opinions des autres. Rappelez-moi ces séances de cassage, ces bris de vitrine, les incendies de voitures de police, pour abolir le fameux duplessisme dont, hélas, plusieurs s'ennuient.
Ce que j'ai dit, c'est que les jeunes de gauche chialent contre les gens qui sont de droite et que ni l'un ni l'autre ne sont souhaitables. Je suis probablement centre-droite et qu'est-ce que ça peut faire? Au moins, j'ai toute ma vie écrit , analysé, proposé des solutions, je me suis mêlée de politique, toujours voté, donné mon opinion et le plus possible, respecté l'opinion des autres. Ce que ne font pas la plupart des gens de gauche. Le respect. Alors, pauvre vous, soignez-vous, c'est trop triste de voir des gens s'inquiéter autant par temps de canicule.

Je suis pour le libre choix. Je ne ferai jamais de propagande contre l'avortement, mais les sbires de l'opinion, bande d'intellectuels contemporains, n'ont pas à juger sévèrement ceux qui ne partagent pas la leur. Mon mari est omnipraticien et je peux vous jurer que la plupart de ses collègues pensent que l'avortement est trop grave pour qu'on le considère comme un moyen contraceptif. Toutes les femmes souffrent psychologiquement lorsqu'elles y ont recours. Il faut les accompagner, leur apporter du support, de l'affection. Dans quelle religion donc parle-t-on de l'amour du prochain? Où tu dois aimer ton prochain?
Je ne suis pas croyante. Je l'ai été. Ce que je dis, c'est que si tu es pour l'avortement, vraiment en faveur, tu débarques de la religion catholique ou tu fais une révolution, tu vas à Rome et tu revires tout à l'envers.

Pour les auteurs des commentaires que je viens de lire, sachez que je suis très sensible à vos propos.
François Munyabagisha et Karine X ; je prèfère les gens qui s'identifient.
J'ai oublié les Amérindiens, dites-vous?
On ne peut pas considérer être raciste envers les premières nations, voyons donc.
Les Amérindiens vivent du rejet, ce n'est pas la même chose. Ils ont été floués par les Sulpiciens et plusieurs, comme ceux de Kanesatake, sont devenus mauvais garçons par manque d'amour, comme dans bien des familles québécoises. Ils se sont lancés dans le crime.
Dans mon texte, j'aurais pu ajouter: si nous étions racistes, vous croyez que nous irions acheter nos cigarettes, notre marijeanne et nos armes chez les Indiens?
Je ne l'ai pas écrit car cela aurait voulu dire que je ne considérais pas les Mohawks comme les premiers habitants de ce beau pays.