Un compromis acceptable
2 juin 2016
Monsieur Paiement,
Je ne l'ai pas écrit, mais il me semble évident que si jamais le fédéral ou la Cour suprême rejetaient les demandes, entérinées démocratiquement dans un référendum, de la majorité des Québécois, le gouvernement élu aurait toute légitimité pour tenir un autre référendum cette fois, sur la souveraineté du Québec. Je pense alors que les Québécois réagiraient comme après l'échec de Meech, qu'ils seraient choqués et que nous aurions alors un référendum gagnant.
Si ces demandes de rapatriement des pouvoirs reliés à l'identité québécoise étaient acceptées par le fédéral, je suis certain, comme le dit monsieur Ricard, que les Québécois ne s'arrêteraient pas là. Et les souverainistes auraient amplement de temps pour préparer la suite. Aujourd'hui, l'important c'est de mettre fin au statu quo, de rallier les souverainistes et les nationalistes et de protéger pour toujours ce qui fait l'identité du Québec, c'est-à-dire la langue française et la culture québécoise.
Claude Bachand, Laval