Lettre à Pierre Falardeau
29 août 2009
« Le plus souvent, on se querelle pour vivre, pour se prouver qu'on existe, qu'on est encore capable de lutter, de tenir une idée, même folle. »
Yvon Paré
Poète et romancier québécois
Extrait de Le Violoneux
Par Delisle, Norman
Jean-François Caron
Normand Rousseau
Bernard Amyot, Avocat, Montréal
Par Peter C. Newman
Par Aurore Lehmann
Jean-François Caron, Doctorant en science politique à l'Université Laval
Option Canada
Publicité électorale
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Congédiement de François Parenteau
29 août 2009
« Le plus souvent, on se querelle pour vivre, pour se prouver qu'on existe, qu'on est encore capable de lutter, de tenir une idée, même folle. »
Yvon Paré
Poète et romancier québécois
Extrait de Le Violoneux
29 août 2009
« Il suffit de nommer la chose pour qu'apparaisse le sens sous le signe. »
Léopold Sédar Senghor
Extrait de Comme les lamantins vont boire à la source
« Celui qui nomme un lieu se l'approprie, il le possède pour toujours ou pour aussi longtemps que le nom reste. »
Georges-Hébert Germain
Extrait de Christophe Colomb - Naufrage sur les côtes du Paradis
29 août 2009
Quand l'être humain nomme quelque chose, il le fait normalement avec son coeur et sa mémoire pour honorer un vécu qui lui est cher, que ce soit pour marquer un évènement, un objet, un lieu ou un être à ne pas oublier, qui a souvent une signifiance qui lie le passé au présent ou vise-versa et parfois qui marque une volonté future, donc un désir de continuité. Il le fait aussi parfois pour marquer une intention ou une volonté de faire et une manière de vivre dans les lieux qu'il habite. Quand un individu change un nom, c'est soit pour indiquer une cause sérieuse d'inconfort avec le nom porté ou nommé ou pour une cause de désapprobation à son égard, ou soit pour indiquer que le nom de la personne, de l'objet ou du lieu à renommer ne correspond plus à ce qu'il était par le passé et qu'on veut ainsi le relier à ce qu'il est maintenant devenu, ou soit pour indiquer un changement de propriété et pour bien indiquer le nouveau propriétaire et ce qu'il est ou ce que sont ses intentions, ou soit pour marquer une nouvelle volonté ou façon d'être et de faire, ou soit encore tout simplement pour corriger une incongruité ou réparer une injustice.. Et les peuples ne font pas autrement.
Nous avons toujours, avant la Conquête, bien nommés les gens, lieux et objets pour ce qu'ils étaient vraiment pour nous, en accord avec notre vécu et notre mémoire, tout en reliant le passé et le présent et en le dirigeant vers le futur dans un sens de continuité avec une volonté de se perpétuer pour ce que nous sommes.
Lorsque la Conquête est arrivée, nous avons cherché à faire comme nous le faisions avant, mais la chose s'est avérée souvent difficile et de nombreuses fois impossible, car il semble que l'anglais ait pris à la lettre le traité de Paris qui lui cédait la Nouvelle-France et ses habitants: Il a souvent, selon sa volonté, ses intentions et besoins du moment, marqué sa propriété en la renommant sans égard aux gens qui l'habitaient, insensible à leur vécu et à leur mémoire et manière et volonté d'être. En ce sens, la conquête a marqué malicieusement et insidieusement notre vécu en le trahissant au profit des intentions du conquérant qui étaient d'y établir désormais un nouveau peuple de langue et de coutumes anglaises. Pour mesurer l'étendue de notre asservissement à l'anglais conquérant, la toponomie est un espèce de thermomètre qui en mesure asez bien l'intensité. J'en donnerai ici quelques exemples:
Celui qui m'apparaît le plus symbolique de tous, c'est le cas de Carleton et de Maria en Gaspésie: Comme l'indique bien monsieur Parent dans la lettre expédiée au maire de Québec à propos de la rue Moncton, certains Acadiens fuyant l'Anglais et sa fureur se sont enfuis toujours plus loin vers le Québec jusqu'à parfois à s'y enfoncer pour échapper à leurs tortionnaires. Ainsi certains s'installèrent en un lieu magnifique qu'en l'honneur de leur peuple éparpillé par la volonté de l'Anglais, ils nommèrent Tracadièche, c'est à dire Petite-Tracadie. Quelques années après que l'anglais ait autorisé les Acadiens à revenir en Acadie, ils demandèrent au gouverneur Carleton la permission de s'établir officiellement sur ce site, ce qui leur fut accordé en 1766. Quelques années plus tard, en 1775, des loyalistes fuyant la révolution américaine, avec l'approbation des autorités britanniques, qui fournirent à quelques uns qui s'installèrent en Gaspésie de grands moyens( donations de vastes terres, d'outils, d'équipements, de semences et de fourniture de provisions alimentaires pour 3 ans), dont certains vinrent s'établir dans la région et, en 1787, ils réussirent à substituer au nom de Tracadièche des lieux celui de Carleton et, ultérieurement, le canton voisin, qui avait déjà porté le nom de Baie Ste-Hélène, fut également habité par d'autres loyalistes américains et en 1842 il fut officiellement nommé Maria en souvenir de l'épouse de Carleton( nom qu'il portait dans les faits depuis au moins 1815) lady Maria Howard, lieu qui furent par la suite plus fortement colonisés par des Acadiens qui y fondèrent la paroise de Ste-Brigite de Maria. Ainsi Carleton and Maria save the queen!
L'espace alloué me manquant, je terminerai avec un dernier exemple, celui de la rue Saint-Jean Baptiste qui, en 1914 ou 1924(il semble y avoir un confusion sur la date), est devenue, allez savoir pourquoi, la rue Amherst. Il ne semble pas qu'à l'époque, le père ou le grand-père d'André Pratte ait écrit une lettre dans le "Devoir" ou dans "The Gazette" pour protester inversement et en termes aussi vigoureux qu' a pu le faire aussi vassalement et de manière aussi soumise le fils ou petit-fils dans la "Presse" pour s'opposer au changemewnt de nom de la rue Amherst. L'eusse-t-il fait l'un ou l'autre, qu'il est à parier que leur fils ou petit fils aurait eu la colonne vertébrale un peu plus droite, moins pliée.
On a dit que le Québec a connu la révolution tranquille. Il n'a jamais eu de révolution au Québec, fusse-t-elle tranquille, ce qu'on a appelé la révolution demeure une prise de conscience partielle et momentanée d'un peuple opprimé mais malheureusement soumis à un pouvoir qui lui est étranger: Cette révolution, fusse-telle tranquille, demeure à faire!
29 août 2009
C'est beau de dire que la rue Amherst disparaisse, donc je fais un compliment.
Cependant, nous étions une quarantaine devant l'hôtel de ville le 24 août 2009 avec le JPQ et ils étaient 70 du RRQ devant le bureau de M. Charest à Sherbrooke le 28 août 2009.
Alors que suggérez-vous maintenant?
Daniel
29 août 2009
Autre putschiste ayant des visées impérialistes
Dans le système-régime cháviste des alliances, il n'y a pas la moindre cohérence morale ou idéologique. En effet pour Hugo Chávez, c’est du pareil au même : l'indigénisme collectiviste et autoritaire d'Evo Morales, l’islamisme fanatique du président de l’Iran, Ahmadineyad, la kleptocratie kirchneriste, le stalinisme décrépit des frères Castro, le capitalisme mafieux de la Russie ou encore, le système sauvage et autoritaire qui s'est enraciné en Chine. Il s’en fiche bien si ses alliés sont comme les groupes terroristes Hamas et Hezbollah qui dynamitent des autobus scolaires ou des institutions de bienfaisance, comme il est arrivé avec l'AMIA à Buenos Aires ; des citoyens sans défense sont aussi séquestrés par les FARC colombiennes qui extorquent et font le commerce de drogues, groupe terroriste qui utilise le territoire du Venezuela pour réaliser ces actions criminelles. Ce que Hugo Chávez exige de tous ces comparses totalitaires ou de celui qui incarne la théocratie expansionniste (Ahmadineyad, mon frère, comme il l’appelle), consiste en ce qu'ils pratiquent une sorte de front commun antiaméricain susceptible de lui donner un support politique et diplomatique nécessaire à son projet de conquête « planétaire », et qu’ils s’opposent au libre marché et à la liberté individuelle.
JLP
29 août 2009
Pierre Bouchard nous revient encore avec l'insulte et le dénigrement.
Vigile-2009 07 07-Marcel Haché-À tous les "MAIS"-
Mais cette fois il n'ose pas me nommer... et prétend que je suis malhonnête.
« Après, nous pourrons discuter honnêtement. »
Après s'en être pris à ma bonne foi dans le titre précité, il prétend que je discute de manière malhonnête. Une fois encore une grave accusation qui me ferait être supposément malhonnête. Je ne suis pas malhonnête. Je suis honnête et je discute honnêtement ici dans Vigile et partout ailleurs.
Il prétend que je n'ai de cesse que « d’envahir les tribunes ». Or, en quoi j'empêche, pourrait empêcher quiconque de s'exprimer ici. Le but est plutôt de me faire taire ou discréditer. Pourquoi ?
Parce qu'il ne saurait y avoir de discussion « honnête » selon lui que dans le cas où on :
«...interpellent ces chefs qui n’agissent pas, dont le discours est vide et sans saveur, dont l’attitude trahit les ambitions... »
Il s'agit donc d'attaquer la forme, la personne, parce qu'on ne parvient pas à discuter sur le fond autrement qu'en prônant le PQ-Bloc-Rentre-dedans, qui lui serait « honnête ». N'importe quoi !
« J’en ai assez de ce discours propre à rendre abruti, qui incite au militantisme aveugle et contre-productif. »
Abrutissement pour abrutissement, le PQ-Bloc-Rentre-dedans en est bien un.
Et, s'il n'y a de militantisme que dans celui qui consiste à « interpeller les chefs qui n'agissent pas », encore faudrait-il soi-même agir et penser autrement que dans tel « aveuglement contre-productif ».
Interpeller toutes les composantes politiques, militantes et citoyennes de la mouvance souverainiste
Proposer l'UNION de nos forces n'est pas de l'aveuglement. Travailler à l'UNION de nos forces est productif, c'est du reste la seule avenue productive possible contre la division qui nous affaiblit, et cela n'exclut rien. Tout cela interpelle aussi nos chefs, mais pas seulement nos chefs.
Il est question « d'interpeller » toutes les composantes politiques, militantes et citoyennes de la mouvance souverainiste, car ce sont elles qui pourront par leur UNION sur un ESSENTIEL COMMUN, changer le cours de l'Histoire du peuple souverain du Québec dans les meilleurs délais et dès les prochaines élections toujours plus décisives à Montréal, à Ottawa et à Québec,
N'interpeller que nos chefs ne fait que remettre entre leurs seules mains notre propre POUVOIR de PENSER et d'AGIR, pour qu'ils disposent de notre sort politique et citoyen de peuple souverain. Comme si nous n'avions rien à faire, comme si nous ne pouvions nous, le peuple, ni penser, ni agir, ni engager des actions que sous la gouverne, le chapeau de chefs Messianiques sauveurs du peuple.
Cette voie de l'irresponsabilité citoyenne n'a pas d'avenir. La libération d'un peuple est un tout congruent et commande l'implication et l'action d'une multitude de composantes qui doivent faire leur UNION pour pousser dans la même direction. Si la poussée se fait de manières désordonnées, contradictoires, dans toutes les directions, c'est l'éparpillement, la confusion, la défaite assurée, chaque poussée de l'un étant stoppée par la contre-poussée de l'autre.
En discuter honnêtement consiste à refuser les attaques personnelles directes ou indirectes et le procès d'intention.
En discuter honnêtement consiste à refuser un militantisme à sens unique et débilitant fondé sur un unique et universel PQ-Bloc-Rentre-dedans qui seul semble en satisfaire d'aucuns et les animer et stimuler. Ce n'est la qu'une béquille d'handicapés politiques parmi d'autres et qui se disputent en pure perte...
Discuter honnêtement consiste à le faire sans qu'il soit question de faire taire qui que ce soit.
« Mais l’autre ne ramène toujours les discussions qu’à cette interpellation idiote à l’union à on ne sait quoi. »
N'importe quoi ! ET toujours l'insulte.
Je ne parle pas d’UNION à quelque chose… Je parle d’UNION de quelque chose.
UNION de nos FORCES sous COALITION politique
Je parle d'UNION et documente la chose en parlant « de république, de Constitution, de Coalition de partis souverainistes, de discours porteurs... »
M. Bouchard nous dit :
« ... je suis bien d’accord, j’aimerais lire plus là-dessus. »
Quel est le problème alors ?
D'un côté, il dit que je prends trop de place en discutant de sujet dont il dit vouloir par ailleurs en lire davantage... Faudrait savoir !
Quel est le problème ? C'est qu'en parler engage toute autre chose que ce qu'il postule comme devant être un supposé « honnête » militantisme fondé sur la seule et centrale « interpellation de nos chefs ».
« Le PQ décide seul de l’agenda. »
Faux ! Ce qui décide de l'agenda c'est nous. Nous sommes ici dans Vigile pour en discuter les termes, c'est nous, le peuple, qui décidons. Et pour ce qui est de l'agenda dont il nous faut convenir, nous devons affronter non pas le PQ, le Bloc, QS, le PI, nous devons affronter les canadianisateurs qui eux tentent d'imposer LEUR agenda. Ils y parviennent grâce à notre déficit d'UNION, grâce à la division, dispersion, démobilisation, l'absentéisme militant et l'abstentionnisme électoral des composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste.
D'aucuns ont à bon droit perdu l'espoir de la victoire parce qu'ils ne voient pas comment nous pourrons vaincre les canadianisateurs dans un tel état de dispersion, de division, de désunion. Ils ont lancé la serviette en attendant mieux. Le mieux, c'est l'UNION de nos FORCES.
Faire l'UNION de nos forces, y travailler de toutes ses forces, pourra nous redonner espoir, pourra nous rendre à nouveau palpable l'imminence de la victoire. Nous pourrons rapatrier les démobilisés découragés par notre propre incapacité à faire l'UNION de NOS forces.
Les accusations de malhonnêteté à mon endroit doivent être retirées par M. Pierre Bouchard.
Ce n'est pas comme ça que nous pourrons discuter « honnêtement » de ce qu'il nous faut engager pour remporter les prochaines élections toujours plus décisives à Montréal, à Ottawa et à Québec dans les prochaines semaines, mois et années grâce à une COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ fondée sur l'UNION de nos FORCES formalisée dans des STRATÉGIES et un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, dont il nous faut MAINTENANT, exposer les termes pour en discuter afin de nous entendre sur eux, de manière à ce qu'ils soient capables d'emporter l'enthousiaste adhésion de toutes les composantes citoyennes, militantes et politiques de la mouvance souverainiste.
Vive le peuple libre et souverain du Québec libre !
29 août 2009
Bravo ! Excellente prise de position et très juste argumentaire.
La toponymie, le fait de nommer un lieu, une voie publique, une institution, du nom d'une personne consiste à célébrer sa valeur et celle de ses actes et de ses idées. On ne nomme pas un boulevard du nom de René Lévesque, ou de Robert Bourassa pour rappeler l'horreur qu'ils nous inspirent. Il n'y a jamais eu le rue Lucifer, Hérode ou Caïn. Les démons, les assassins n'ont pas leur place dans ce rite de célébration qu'est la toponymie.
S'il faut changer la nature de cette coutume, et prétendre qu'elle doit maintenant généralement autant honorer nos grandeurs que nos hontes, il faut alors s'employer à renommer un grand nombre de lieu et de voies de circulation afin de nous remémorer les noms de tous les bourreaux, tous les assassins de notre histoire québécoise et humaine, et remplacer les noms de Saints, par celui des démons de l'Histoire, à commencer par le CollègeMarc Lépine-Gamil Gharbi ( Tuerie de Polytechnique ), le rond-point Caporal Lortie ( Attentat Assemblée nationale ), l'édifice Khalid Cheikh Mohammed ( 11 septembre ). Ainsi il n'y aura plus d'ambiguïté.
Sinon, il faut prendre la décision de réserver la célébration de la honte de l'humanité à d'autres vecteurs de mémoire que ceux qui célèbrent notre fierté. La toponymie doit être réservée à la célébration de nos grandeurs. Il se trouve qu'un temps, on a attribué de la grandeur au fait de vaincre les Premières nations pour s'emparer de leurs territoires, peu importe les moyens employés pour ce faire. Il est temps de revoir tout ça.
Vivement le changement de nom de la Rue Amherst !
29 août 2009
Pleinement d'accord. Le masochisme des gens d'ici est inracontable à l'extérieur. Je ne connais aucun autre pays dans le monde où la population aine autant ses chaînes au point de refuser de les voir . Dans la même veine, comment se fait-il que les Acadiens de Moncton au Nouveau-Brunswick ne se sont pas révoltés contre le nom de cette ville, toponyme à la mémoire de l'officier anglais, le colonel Robert Monckton, (écrit avec un k cette fois) le tortionnaire qui a effectué la déportation, qui a tenté le génocide des Acadiens? Seraient-ils aussi mijorés que nous les Québécois?
Ivan Parent
PS: Voilà une copie d'une lettre envoyée au maire de Québec pour des raisons similaires.
Monsieur Jean-Paul L'Allier, Maire de Québec
Hôtel de ville, 2, rue des Jardins, C. P. 700
Québec (Québec)
G1R 4S9
Monsieur le Maire,
Une avenue de la ville de Québec porte le nom de Moncton, en l'honneur d'un colonel de l'armée coloniale britannique, Robert Monckton.
Je pense qu'il est admis que les noms de rue devraient célébrer les figures honorables de notre histoire et non les personnages les plus sombres et les plus sujets à caution.
Or, comme vous le savez, Monckton est un des principaux exécuteurs de la déportation massive des Acadiens [1].
C'est en effet en présence du colonel Monckton, en 1755, que la décision fut prise de déporter les Acadiens (séance du 28 juillet du Conseil de la Nouvelle-Écosse présidé par le gouverneur Charles Lawrence). Le colonel Monckton dirige et organise ensuite les premières déportations de l'isthme de Chignectou (Beaubassin et Beauséjour). Il y fait entasser sans pitié hommes, femmes et enfants sur des bateaux à destination de colonies américaines inhospitalières, et les voue ainsi à la dispersion, la misère, l'errance et trop souvent à la mort. Pour ce haut fait d'armes contre des populations impuissantes, alors qu'aucune guerre n'avait même été officiellement déclarée et que ces Acadiens étaient sous la protection britannique depuis quarante ans, Monckton reçut le titre de lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse en décembre 1755.
Pendant les sept années de sa déportation, la population acadienne fut sévèrement réduite : ceux réfugiés dans les bois périssaient d'inanition et du froid, ceux en mer des conditions insalubres et de maladies. Ainsi le «Cornwallis» qui quitte Beaubassin avec 417 Acadiens déportés par Monckton à son bord ne compte plus à son arrivée à Charleston que 210 survivants. La mauvaise alimentation, l'entassement et la maladie, notamment une épidémie de petite vérole, emportent de nombreuses vies. Le colonel Robert Monckton est directement responsable d'une bonne partie des déportations et des morts qui s'en suivirent. Il est également responsable des exactions et destructions de propriétés et de récoltes qui accompagnaient cette déportation inhumaine [2].
Mais là ne s'arrêtent pas les exploits de Monckton que la ville a cru bon de célébrer en lui attribuant une rue. En effet, en 1757, Monckton, assisté de 300 hommes, détruit et pille des villages fondés par des réfugiés ayant échappé à la déportation près des frontières du Québec. Les Acadiens fuient et se replient sur le Québec, espérant y être à l'abri des attaques britanniques. Les forces anglaises continuent de lancer des expéditions punitives, ces incursions prennent souvent l'allure de chasses à l'homme. À l'automne 1758, plus de 2 000 militaires dirigés par Monckton se rendent au fleuve Saint-Jean. Devant la destruction semée par Monckton et ses hommes, la population, laissée à elle-même, se replie et remonte plus haut sur le fleuve.
En 1763, la guerre cesse entre la France et l'Angleterre, mettant ainsi un terme aux déportations. En huit ans environ 10 000 Acadiens ont été déportés, soit environ 75 % de la population acadienne. Leurs terres sont désormais occupées par quelque 8 000 nouveaux colons de la Nouvelle-Angleterre. À l'époque, l'expulsion d'une communauté au lendemain d'une conquête n'était pas une mesure exceptionnelle. Ce qui caractérise la Déportation acadienne, c'est que contrairement à l'usage, les Acadiens n'ont pas été installés sur un territoire français, mais plutôt en milieu hostile, à savoir dans des possessions anglaises et qu'ils aient été séparés de leur famille immédiate et parfois traités comme de véritables esclaves (en Géorgie intérieure par exemple). En outre, les Acadiens ont été déportés plus de quarante ans après la conquête de l'Acadie et après avoir été dépouillés de tous leurs biens et propriétés, ce qui les laissent démunis et en fait une proie facile pour les maladies, la famine et le froid.
Vous comprendrez qu'il m'apparaît intolérable qu'en 2003 une avenue de Québec rende encore hommage à Moncton. Je suggère donc qu'à la fête des Acadiens l'année prochaine, le 15 août 2004, lors d'une cérémonie publique, cet affront soit lavé et que l'on rebaptise cette avenue d'un nom qui honore le martyre acadien. Puis-je également suggérer comme nouveau nom «rue de la Déportation» ou la «rue de l'Exil» puisqu'il semble qu'il existe une rue des Acadiens dans le nouveau Québec fusionné ?
Dans l'attente de votre réponse positive,
Veuillez agréer, Monsieur le maire, l'expression de mes sentiments les plus distingués,
Patrick Andries
345, rue Sainte-Thérèse
Roxton-Falls (Québec)
J0H 1E0
29 août 2009
Je ne suis pas un adepte comme certains du copier/coller dans les commentaires sur Vigile, cependant dans le texte de Serge Charbonneau une toute petite phrase m'a interpellé: « Monsieur Facal nous peaufine l’idée du musèlement des médias au Venezuela ».
Il n'y a pas qu'au Venezuela que la presse est muselée, ici aussi elle l'est. C,est sans doute un peu plus discret mais ici, vous ne pouvez pas faire publier certains faits qui n'entrent pas dans le cadre de la ligne éditoriale des media. Même Le Devoir, notre medium le plus libre, en fait, ne l'est pas. Pendant une partie de l'été Le Devoir nous montrait à la une, avec photos importantes (par la dimension) les aléas du tennis pendant que des événements infiniment plus importants se passaient sur la planète et chez-nous, ici même, événements qu'on avait certainement eu ordre d'occulter. Il y a une époque, j'aimais bien les dires de M. Facal, il me semblait ouvert et honnête, un vrai Québécois même s'il est d'origine étrangère. Malheureusement il est entré dans le rang des propagandistes de l'orthodoxie capitaliste et n'apporte plus rien de rafraîchissant. Il est au Journal de Montréal malgré le lock-out et ça paraît. Il a perdu mon respect.
Serge Charbonneau nous a écrit un texte tout de même assez long mais contrairement à d'autres écrivassiers amateurs de copier/coller, M. Charbonneau émet des idées, brasse la réflexion de ses lecteurs, nous transmet des idées et des faits sur lesquels on peut réfléchir. Bravo M. Charbonneau et comme on m'a dit récemment, il ne faut pas lâcher.
Ivan Parent
28 août 2009
Bonjour M. Parent,
vous avez raison, certaines personnes polluent Vigile comme ça n'a pas de bon sens. Je pense à quelqu'un en particulier. Je ne comprends pas qu'on le laisse agir impunément, il doit être utile, il doit participer d'une manière ou d'une autre à la gestion du site. Je n'en reviens pas que quelqu'un ose s'éparpiller ainsi dans un discours insipide que seuls des amis ou des bon-ententistes peuvent tolérer.
On parle de république, on parle de Constitution, on parle de coalition de partis souverainistes, on parle de discours porteurs, et je suis bien d'accord, j'aimerais lire plus là-dessus. Mais l'autre ne ramène toujours les discussions qu'à cette interpellation idiote à l'union à on ne sait quoi. Comme si nous avions le choix, comme si l'évidence ne crevait pas les yeux. Le PQ décide seul de l'agenda. Et les prêcheurs nous cassent les oreilles. Qu'ils se calment un peu, qu'ils réfléchissent un peu avant d'envahir les tribunes, et qu'ils interpellent ces chefs qui n'agissent pas, dont le discours est vide et sans saveur, dont l'attitude trahit les ambitions, avant de nous sermonner l'union et l'union et l'union. J'en ai assez de ce discours propre à rendre abruti, qui incite au militantisme aveugle et contre-productif.
Après, nous pourrons discuter honnêtement.
28 août 2009
Hurler avec les loups ! Bêler avec les moutons !
Pourquoi pas : discuter entre humains !
Dans toutes sortes de paroles, des longues, des courtes, des superficielles, des profondes, des enthousiasmantes, des « soporifiques » même....
Vous parlez de courage, celui des Vietnamiens, qui ont boutés les lointains impérialistes États-Uniens hors de l'Asie, protégés pas leurs voisins Chinois !
« ... avec une force intérieure inconnue ici. »
... nous dites-vous !
Comme si les Vietnamiens combattants avaient pu gagner en tablant sur le dénigrement de leur peuple !?
Or, le contraire du dénigrement de son peuple c'est de constater sa force. Supposer qu'elle est inconnue ici, contrairement à celle que vous avez vue au Vietnam, vous fait être l'allier objectif des ennemis du peuple vietnamien. Celui qui le disait trop faible pour résister à l'envahissement communiste ou impérialiste états-unien. Vous dites, nous sommes trop faibles pour résister à l'envahissement canadianisateur. Or, c'est faux. En soi, c’est faux et ce ne l'est en fait pas davantage, puisque si c'était vrai, il n'y aurait pas d'espoir. Et si vous le croyez qu’il n’y a pas d’espoir, cela explique probablement votre désespoir et l'impasse dans laquelle il vous mène. Celle qui vous fait hurler avec les loups en pensant que cela vous différencie de celles et ceux qui bêlent avec les moutons.
Hurler avec les loups, c'est ce que vous dites dans vos textes, dont celui-ci :
« La politique actuelle est tellement sale et déprimante qu’on se dit dans ce milieu, à quoi ça sert. »
Mmes. Ferretti et Hébert : profondes réflexions ! - Tribune libre de Vigile 28 mai 2009
« LA » politique l'est peut-être, mais « LE » politique lui ne l'est pas sale et déprimant. Voilà ce qu'il faut mettre de l'avant. ET, ce n’est pas vrai que TOUTES les femmes et TOUS les hommes politiques se disent incapables de mettre de l’avant une action capable de changer les choses. Jacques Parizeau a mis 3 ans à remettre le Parti québécois sur les rails, ET… FORCÉMENT il a soit manqué de temps soit il n’a pu compter sur nos forces, puisque nous avons refusé de le suivre franchement majoritairement. Et ce n’est pas parce que nous manquons de courage…
Il faut cesser de prétendre que nous ne sommes pas courageux. Cesser de prétendre que les politiciens sont tous pareils. Cela ne fait que participer au discrédit du politique qui sert trop bien les puissants qui veulent nous faire croire que nous sommes impuissants.
C'est faux ! Nous ne sommes pas impuissants ! Nous pouvons changer les choses ! Et notre refus de le faire par LE politique ne fait que nous rendre impuissants.
Quant à notre supposé manque de courage atavique, il insulte nos ancêtres Conquis. Ce dénigrement du peuple que nous sommes méprise leur longue marche qui les a menés, de génération en génération jusqu’à nous. Et nous ne sommes pas moins courageux qu'eux. Nos ancêtres, nos aïeux et nos parents n'ont pu fonder ici un État valide que nous pourrions aujourd'hui souverainement gérer, comme l'ont fait tant de peuples colonisés, ce n'est pas par manque de courage. ET nous, qui nous battons contre les menaces de toutes sortes, nous n’avons pas baissé les bras. Le Canada ne passe pas !
Nous ne manquons pas ce courage, et ce, parce que contrairement à tous ces peuples colonisés qui se sont libérés de leurs métropoles respectives depuis 50 ans, nous, nous vivons au coeur même de l'Empire, enclavé dans « SON » territoire. Nous n'en sommes pas éloignés comme l'étaient les Vietnamiens. Ce qui change tout. Ici, l'Empire peut nous écrasez par la force comme il veut, et il n'a pas besoin de le faire parce que nos ancêtres le savaient, nos parents le savaient et nous le savons.
C’est facile de magnifier le courage de certains autres peuples quand ils bénéficient de contextes politiques, stratégiques et militaires qui les avantagent, alors que nous, nous ne pouvons en bénéficier. ET, non seulement nous vivons au coeur de l’Empire, mais en plus nous sommes seuls au monde. Et ça, nous le savons depuis la Conquête. L’amère patrie nous a abandonnés. Depuis nos aïeux ont su, nos parents ont su, et nous savons que personne ne viendra à notre secours. ET ce ne sont pas les Chinois qui viendront nous sauver, comme ils l’ont fait pour le Vietnam. Sans le concours de la Chine et de l’URSS, jamais les Vietnamiens n’auraient pu vaincre ni les Français, ni les États-Unis. C’est bien beau sacrifier 10% de sa population pour se libérer, mais encore faut-il que ce sacrifice puisse avoir des chances de nous libérer. Or, quand bien même nous combattrions 50 ans en faisant 70 000 morts cela ne nous fera pas pour autant vaincre le Canada et les États-Unis qui sont en quelque sorte sur leur territoire immédiat.
C’est facile de nous dénigrer au regard des Vietnamiens quand on oublie que les Bretons, les Celtes normands, les Basques, les Catalans, les Écossais, tous vivant depuis des millénaires au cœur d’Empires n’ont pu faire mieux que nous. Pire, nous, nous sommes sur le point après seulement 250 ans, de fonder un État démocratique valide. Nous qui répudions majoritairement l’État abusif et illégitime du Canada qui ne passe pas, qui, malgré le fait qu’il profère sans gêne au nom de la démocratie canadianisatrice des menaces de représailles économiques, sociétales, culturelles et politiques immondes et intimidantes, ne parvient pas malgré toute sa force à obtenir le OUI qui le validerait, se contentant asymétriquement de fédérer les NON à l’État que nous voulons, nous qui sommes sur le point d’invalider tel État usurpateur sur notre territoire national pour fonder un État démocratique à la seule légalité valide et légitime, et… nous serions moins courageux que les peuples vivants comme nous au cœur des Empires qui ont conquis ou qui conquièrent toujours le monde ?
Vraiment !?
Est-ce soporifique de le dire !? C’est ça qui vous endort !?
Ce peuple n’est pas moins courageux qu’un autre
Nos ancêtres n'étaient pas moins courageux que les autres et nous ne le sommes pas moins qu'eux. Le dire ne fait que vous faire hurler avec les loups comme un mouton. Car c'est là l'arme préférée des canadianisateurs, le dénigrement de ce que nous sommes et cette arme redoutable a été conçue par nul autre que la fine fleur de la nation britannique en la personne de Lord Durham qui nous a voulu peuple « sans culture et sans histoire ». Or nos aïeux, nos parents et et nous à leur suite, avons su faire mentir la science d'une civilisation impériale suffisante et méprisante comme aucun peuple ne l'a su faire. Quel peuple de 7M d'âmes pendant 250 ans colonisé, a pu survivre au coeur même d'un Empire aussi puissant que l'Empire britannique et son avatar direct états-unien, quel peuple peut se targuer d'avoir résister si brillamment à l'assimilation au point d'être sur le point d'invalider un État illégitime abusif pour fonder l'État démocratique valide qu'il espère fonder depuis la Conquête ? Quel peuple peut se targuer de rayonner autant dans le monde aux plus hauts sommets économiques, scientifiques et culturels ?
Le courage ce n'est pas de jeter aux poubelles de l'histoire ce qui seul pourra nous permettre de former un GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ sous COALITION dès les prochaines élections à Québec. Et seuls nos partis politiques peuvent former telle coalition. Le courage, ce n'est pas de hurler avec les loups canadianisateurs pour enfoncer le PQ. Le courage ce n'est pas :
« de réaliser que le parti politique pour lequel ils ont, comme moi, œuvré, est devenu avec le temps, un parti semblable au Parti Libéral englué d’électoralisme de bas étage, incapable de défendre la moindre parcelle de l’esprit premier qui a été la base de sa fondation. »
Ce n'est pas du courage ça, ce n'est que de l'aveuglement.
Ce qui est du courage c'est de prendre ses responsabilités citoyennes pour défendre le courage du peuple, qui est « la base » de l'espoir politique qui fonde l'action politique.
Le courage c'est de poser des gestes pour faire en sorte que nos forces politiques fassent l'UNION qu'il faut maintenant pour invalider l'État abusif actuel pour fonder un État démocratique valide et légitime sur notre territoire national.
Ce qui est du courage c'est après avoir subi un échec, faire ce que Jacques Parizeau a dit :
« On se crache dans les mains et on recommence ».
Il n'a pas dit on jette à la poubelle le PQ parce que les Québécois ont refusé de le suivre. Le courage c'est de prendre le temps de se préparer pour gagner. Recommencer à zéro ce n'est pas du courage, c'est de la lâcheté. C'est un « prêt-à-jeter » d'un consumérisme politique qui fait que trop bien l'affaire des canadianisateurs qui veulent gagner du temps. Le temps qu'on démolisse ce que nous avons mis tant d'effort à construire. Le temps qu'on recommence à neuf, ce sera ça de gagné pour eux, cependant qu’ils font tout pour nous démolir, diviser, retarder.
Je sais bien que c'est votre thèse. Ayez le courage de le dire franchement. Tout ce qui n'est pas démolir le PQ ne vous intéresse pas. C'est soporifique selon vous. Comme si les Powa de démolition seuls pouvaient vous satisfaire. Je vous renvoie l'ascenseur. Moi c'est ce copier-coller d'une pensée de la division et de la démolition qui me tue. On est quitte... Et après on fait quoi...
Je préfère quand vous écrivez :
« Il faut trouver un moyen de réunir tous les souverainistes de quelques partis que ce soit, ou sans parti, pour faire le point sur la politique actuelle. (...) Il faut s’unir, c’est là le secret... »
Oui, il nous faut faire l'UNION de nos FORCES, et je l'écris sans copier-coller, comme toujours. J'écris qu'il nous faut en définir les termes ESSENTIELS. Il faut mettre fin à l'attentisme et cesser de blâmer les autres, cesser d'attendre qu'ils nous soulèvent, qu'ils fassent ce que nous voulons et devons faire, nous, le peuple. C'est ce que d'aucuns font et ce qu'ils et elles veulent continuer à faire ici dans Vigile. Soporifique ou pas !
Il faut de tout pour faire un monde. Et la concision n'advient que dans la profusion, elle émerge de la profusion à son heure. C'est ce que je pense. Pas la peine de nous dénigrer sur la forme, pour la forme, parce que ce qui trouve grâce à vos yeux n'est que le sommet de la démolition. Pour l'heure, nous ne nous entendons sur rien, ou presque, ce pourquoi il nous faut exposer nos opinions et en débattre pour épuiser chaque sujet, chaque querelle, chaque empêchement.
Que vous ne vouliez pas travailler à l'intérieur du PQ, soit, d'autres le feront, d'autres le font. Que vous ne vouliez pas travailler à l'intérieur de QS, soit. Que vous ne vouliez pas travailler dans le PI, soit. Mais que vous vouliez écarter l'une ou l'autre de ces composantes politiques, c'est autre chose. C'est du suicide. C'est rêver à la primauté de la nouveauté salvatrice du tout nouveau tout beau qui lave-plus-blanc-que-blanc. C'est n'importe quoi ! C'est le report assuré, c'est la division assurée.
Le PQ ne peut plus à lui seul faire le pays
Par contre, nous sommes d'accord, le PQ ne peut plus à lui seul faire le pays. Et il ne le fera certes pas avec ce qui nous a été jusqu'à maintenant proposé. Nous sommes d'accord. Et, personne ne dit que c'est le cas.
Jacques Parizeau nous dit qu'il faut profiter des 2 prochaines années pour revoir de fond en comble notre métier à tisser un pays. Il faut le démonter pour comprendre ce qui nous permettra de corriger le tir, corriger ses failles, apprendre de nos erreurs, et des succès ennemis. Pauline Marois nous a dit que tout est sur la table pour bâtir un programme politique capable de nous donner le pays qu'il nous faut. Nous avons 2 ans pour le faire, que 2 ans. Dans et hors le PQ, QS et le PI.
Les termes ESSENTIELS de l'UNION de NOS forces
Je suis de ceux qui disent qu'il nous faut une COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ doté d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable de réunir les partis politiques souverainistes PQ, Bloc, QS, PI, voire Verts et ADQ, le centre, la droite, la gauche, verte ou pas.
Je dis qu'il nous faut élire cette COALITION de la MAJORITÉ dès les prochaines élections, pour bouter hors de Québec le GOUVERNEMENT de la MINORITÉ canadianisatrice. Une élection faite sur l'engagement de réunir en Constituante, l'ASSEMBLÉE de la DÉPUTATION du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC Québec 125 - Ottawa 175 102/200 souverainistes Bloc, PQ et QS ). Ça tombe bien la majorité est souverainiste. Et il nous faut faire l'UNION de nos forces pour l'augmenter dès les prochaines élections fédérales qui auront peut-être lieu dans quelques semaines ou mois ( Méfions-nous... on pourra nous endormir en disant les repousser, pour mieux nous surprendre ). Et ce n'est toujours pas du copier-coller... Je le tape à chaque fois, je tape sur le même clou à chaque fois, en ajoutant ce qui me semble pertinent de ce qui émerge de la discussion.
Cette constituante se prononcera en faveur de l'invalidation de la légalité illégitime de l'État usurpateur du Canada unilatéral actuel et rédigera la CONSTITUTION PRIMORDIALE de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC. Le tout à soumettre aux voix du peuple pour fonder l'État valide qu'il espère depuis la Conquête.
Voilà ce sur quoi nous pourrions nous entendre vous qui écriviez vouloir « ... ensemble, avec l’aide d’experts, élaborer la charte d’une constitution québécoise. »
Ce sont des propositions, à discuter. Il nous faut nous entendre.
Nous pouvons éventuellement la rédiger cette Constitution, à vous l'honneur de faire des propositions, mais nous pouvons aussi ou plutôt convenir de ce qui pourrait permettre de la mettre en force, grâce à l'UNION de nos forces démocratiques à travers l'UNION et la RÉUNION de notre députation du Québec pour préparer le rapatriement de toute notre députation à Québec. Quel meilleur moyen d'en constater et d'en mesurer l'impact que de la réunir à Québec cette députation et lui donner le mandat de la rédiger cette CONSTITUTION PRIMORDIALE, et ce, dès les lendemains de la victoire électorale de la COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ ? Cette Constitution, qui soumise aux voix du peuple fondera sur quelques points ESSENTIELS la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC.
Bref... Vigile est là pour recevoir, diffuser, archiver tout ce contenu...
Reste à faire de Vigile un lieu de convergence nous permettant de convenir ensemble de STRATÉGIES utiles, reflétées dans un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ à endosser par TOUTES les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainistes.
Endossez-vous les OBJECTIFS PARTAGÉS par les signataires ici-bas ?
Et là oui... ce qui suit est du copier-coller...
PROJET - STRATÉGIES et PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ
Dossier spécial de la Tribune libre
OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
- Exposer et discuter les termes de STRATÉGIES et d'un PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ ;
- Nous entendre sur l'ESSENTIEL de leurs termes ;
- Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
Signataires : CUMULATIF du 2009 09 13 - 16h
Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, Nicole Hébert, Steve Quilliam, etc..
Stratégies de convergence Programme commun de souveraineté-
Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15
SI vous endossez ces OBJECTIFS, transmettez-moi vos noms dans un message public ici dans Vigile ET/ou privément...
ET privément pour ne pas échapper votre nom dans une page publique de Vigile que je n’aurais pas consultée.
Cela en me transmettant vos noms dans un {{message privé via ma page auteur de Vigile, en spécifiant que vous acceptez de le voir (ou non) publié en complément de la liste plus haut déposée.
Si vous m’avez déjà transmis votre nom et qu’il n’apparaît pas… merci de me le signaler en privé
Ce serait un bon début que vous signiez, et encore mieux si vous participiez à cet exercice en nous transmettant vos propositions, concises ou soporifiques... on n'est pas regardant. Et, il faut de tout pour faire un monde.
Respectueusement et solidairement vôtre.
Vive le peuple libre et souverain du Québec libre !
28 août 2009
Exiger de regarder un film dans sa version originale est de la foutaise selon moi et une recette certaine pour assimiler la nation.
Je le sais, dans l'Ouest de l'Île de Montréal, les cinémas de Kirkland, Dollard-des-Ormeaux et Dorval présentent des films en anglais seulement. Les jeunes ne choisissent pas de voir la version orginale anglaise, ils n'ont pas le choix.
Moi, qui me considère bilingue, qui peut et pourrait gagner ma vie en anglais seulement si je le voulais, je suis capable de voir un film en anglais, mais je n'en saisirai jamais toutes les subtilités et il y aura toujours des mots inconnus ou incompréhensibles lorsqu'ils sont prononcés rapidement ou à voix basse par les acteurs.
Les traductions de films au Québec ou en France sont excellentes.
Regarder des films en anglais, développe notre vocabulaire anglais au détriment du français. Regarder des films en français développe notre vocabulaire en français, surtout lorsqu'ils sont doublés en France.
Cessons de défendre les anglais et de faire nos "snobs" et nos colonisés. Dans un Québec indépendant, la proportion des versions françaises devra être de 90%.
Daniel Roy, C.A.
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