L’éternel examen de conscience
8 octobre 2009
Hélas ! nous le savons.
Bruno Deshaies, 8 octobre 2009
Voulons-nous nous prendre en main ? Comment nous prendrons-nous en main ? Pourquoi nous nous prendrions en main ? Savons-nous ce que nous voulons prendre en main collectivement ? Finalement, la voulons-nous cette indépendance du Québec qui nous permettrait de nous prendre en main ?
L’horizon me paraît bien sombre. Voyons-nous, en ce moment, un effort considérable de concertation nationale qui dépasserait les limites de la politique-domaine-des-rivalités ?
Il faudrait d’abord que les Québécois se prennent en main eux-mêmes avec une vision claire de l’indépendance de la nation québécoise, ce qui leur permettrait de dépasser leur unique statut de sujet économique, c’est-à-dire de consommateur dans une société capitaliste qui lui voile son statut de sujet politique, c’est-à-dire de citoyens aptes à commander la politique-programme-d’action.
La communauté des citoyens du Québec doit s’arrimer à l’unité-politique-nation qui est la sienne pour mener le combat. Ou cela se passe ou c’est l’état végétatif qui attend à plus ou moins long terme la nation québécoise.