Lisée déçu de la défaite d'Hillary Clinton
22 novembre 2016
Eh bien! Il semble que le vent qui pousse les médias alternatifs de par le monde s'apprête à souffler aussi sur Vigile. Voilà un article qui fait du bien à lire! Les médias de masse se sont complètement discrédités par leur couverture disgracieuse de la campagne présidentielle de Donald Trump. Ce sont eux les médias-factices, ici-même les Radio-Canada, La Presse et compagnie ne font pas exception, Mais la révélation n'est pas pour nous, il y a longtemps qu'on le savait ici au Québec.
Si Vigile mets ses voiles au bon vent, attachez votre tuque avec de la broche, car le mouvement des médias alternatifs a présentement un vent fort dans les voiles. Il balaye le monde, USA et Russie en tête, Canada anglais aussi. Ce mouvement n'est pas composés de gens abrutis par un allaitement trop prolongé au sein de big-mama-médias-de-masse (tsk tsk), mais par des gens éveillés et écoeurés, qui ont eux un jugement critique pour décider par eux-même si leur média de choix est factice ou non. Ô outrage, disait CNN dans une autre tentative de garder captive son audience, lors du dernier scandale des courriels de Mme Clinton, vous devez prendre ce qui vous parvient de nous et ne pas chercher à voir par vous même, disaient-ils!
Ces dino-médias rétrogrades ont été littéralement surclassés aux États-Unis par les médias alternatifs et leur audience, sevrée celle-là. Ces derniers jouissent d'une audience parfois 10 à 100 fois plus nombreuse! À ceux là, la victoire de Trump n'a pas surpris. «Trump ne sera jamais président»? Hé, médias-dinosaures, vous appelez ça de l'information? Site médiatique, radio internet, châine Youtube, Facebook, Twitter, voilà la forme que prennent les nouveaux vrai médias de masse. Elles sont à fibre populaire. Facebook et Twitter se sont d'ailleurs fait taper sur les doigts par leurs sinistres maîtres pour ne pas avoir assez combattu la dite information factice.
Oups! Si ces outils ont été créés pour mieux nous épier, il semble que ça soit à deux sens finalement. Julian Assange, Edward Snowden, Drudge Reports, Infowars. Justice! Les médias de masses américains perdent des pans entiers de leur audience et sont présentement en mode panique, ils tirent partout.
Pendant ce temps, vous l'aurez peut-être remarqués, ceux de France mènent une campagne sans merci pour ne pas y passer aussi, dans une tentative désespérée de garder captive leur audience avec encore plus de fausses nouvelles et de miam-miam pour grands bébés attardés. L'une de leurs dernières fresques visqueuse étant que Madame Le Pen serait derrière dans les sondages. En 2014 déjà, ils disait qu'«elle ne sera jamais présidente».
J'aurais beaucoup à dire tellement j'ai été près du phénomène Trump dans les 2-3 dernières années. Les même stratagèmes ont été utilisés contre M. Trump que ceux-là même qui ont été utilisés impunément pendant le dernier référendum de 1995 et même après: sondages truqués, financements inéquitables et douteux, mensonges médiatisés, diabolisation (fasciste, raciste, ...). On reconnaît un arbre à ses fruits disait Jésus.
Sauf que cette fois, ils se sont fait botter l'arrière train, et généreusement à part ça! Ils ne s'en remettent toujours pas. Certains de leurs fanas se font consoler avec des séances de pleurs et de coloriage... On doit leur préparer leur meneum-meneum pour éviter le pire, ils sont dépressifs. Il manquait un petit bout à leur code de pensées préfabriquées: SI Donald_Trump = ÉLU? On fait quoi là?
Entre temps, ça m'a révélé l'identité réelle de ceux à qui les nationalistes au Québec se sont frottés dans les dernières décennies. C'est drôle, il n'y a pas si longtemps, nous étions des nazis "sectaires". Nous n'avions pas la bonne lecture des événements, n'est-ce pas ex-président Sarkozy, l'ami de la famille Desmarais? Je le rappele car il repointe son nez celui-là. Dites bienvenues aux nouveaux enfants du «sectarisme», M. Sarkozy: l'UK est les USA, ni plus ni moins! Ça va être étroit pour se faufiler cette fois.
On dira ce qu'on voudra, l'influence des référendum québécois dans ce mouvement mondial est plus que palpable. Ça n'en crée des malaises dans le monde anglo-saxon, qui n'ose plus trop nous condamner ouvertement. On invite même la Californie à quitter les USA, si tel est leur souhait. «Meuh ça nous dérange même pas!» Ironie des ironies, c'est par la bande que la vague indépendantiste que nous avons initié va nous revenir. L'ONU avait raison de ne pas nous sous-estimer. Louis Cyr, c'est nous. Louis Cyr, c'est nous.
Le Canada anglais pour sa part se gratte la tête: «serai-je le nouveau rempart du globalisme en accueillant derechef les opposants américains à la liberté, ou suivrai-je enfin la vague?» Certains, confus, se demandent même s'ils devraient déménager aux États-Unis. Dis-donc, je ne m'attendais pas à celle-là. Moi, je veux bien les garder, mais pas m'assimiler en mon propre pays, ni m’éteindre. On pourrait en parler cette fois, messieurs les anglais?
La France pourrait bien renaitre aussi avec Le Pen. Quoi qu'en dise les «vrais» médias de France.
Je ne vous mentirai pas, je suis pour ma part en évaluation de l'option souverainiste. Elle doit l'être, car j'ai vu et vécu des blocages critiques chez nous qui émanaient de l'intérieur, et non de l'extérieur. Problème. Et car je ne peux plus nier que nous avons un vaste héritage en ce pays, héritage qui a contribué aussi à nous y retenir, soyons honnêtes. Ça va bouger dans les prochaines années et on doit s'assurer d'avancer avec la vague du début du XXIe siècle, pas avec celle des années '70. Mais quel que soit l'avenue que nous prendrons, j'espère que ce sera en sachant ce que l'on veut cette-fois.
Enterrons donc la hache de guerre quelques temps, pendant que tout ça ne va nulle part. Et ouvrons pour vrai les dialogues. La seule mauvaise idée est celle qui n'est jamais exprimée. Nous n'avions pas toujours raison, et les fédéralistes comme mon papa n'avaient pas toujours tors. Je ne milite pas pour un Canada uni, pas pour l'instant. Je ne sais pas. Mais comme citoyen du Québec, je veut militer pour un Québec uni, car les divisions nous ont laissé des cicatrices encore vives.