Les faits véritables sur la capitulation de Québec
15 juillet 2014
“En d’autres termes tous ces récits relativement au Siège de Québec pour la période du 13 septembre au 20 septembre 1759 sont basés sur des documents et dont on ignore l’origine et la provenance »
Il est complètement inexact d’écrire une telle phrase. Ce ne sont pas du tout TOUS les récits relativement au siège de Québec qui sont basés sur des documents dont on ne connait pas la provenance.
Et même si on ne connaît pas la provenance de certains, cela ne veut pas du tout dire que les infos qu’ils apportent sont faux. Il y a plusieurs « acteurs » des événements en question qui ont écrits leur « journal » et leur « memoirs ».
J’ajouterais que de se fier à Aegidius Fauteux exclusivement pour notre histoire, c’est de se fier à une personne qui a énormément de mérite au niveau de la ténacité dans ses recherches, mais qui est issu d’un apprentissage « religieux », basé sur l’admiration de tout ce qui est « Français » et soumis à l’autorité anglaise.
Donc, ses informations sont très acceptables mais ses « déductions » agrémentée d’élitisme social qui dénigre assez systématiquement les « Canayens » c'est-à-dire le »Peuple, ne peut pas rendre une histoire rationnellement objective du Canada.
D’ailleurs, Fauteux, dans son travail remarquable, fournit amplement des noms d’auteurs Anglais, Français et Américains qu’il est bon de lire plutôt que d’accepter ce que l’on en dit.
Par contre, Fauteux a fait un travail formidable pour identifier l’auteur inconnu des deux manuscrits : Mémoires du S…de C… et Histoire du Canada depuis 1749 jusqu'à 176… qu’il a découvert (à la Colombo) être Louis-Léonard de Courville.
Mais encore une fois, à la fin, il gâte un peu tout en ridiculisant la personne en question qui n’est qu’un simple « notaire » qui n’a pas persévérer comme avocat et bla-bla-bla.
Quoi qu’il dise, cependant, les infos fournies par Courville ne sont pas à être rejetées d’amblée.
Pour les signataires « marchands » voici quelques infos que j’ai pu trouver en 30 minutes :
Tacjet c’est plutôt Cadet Joseph-Michel, il termina sa carrière en Nouvelle-France en tant que munitionnaire général du roi pour le Canada et l'Acadie.
Ch. Morin (Marchand; son père marchand de fourrures et celui de Riverin étaient associés en 1712).
Riverin (Il s’agit de Louis-Joseph fils de Jean-Joseph Riverin décédé en 1757, marchand époux de Charlotte Guillimin en 1740. Ce dernier est très connu des autorités de l’époque fournisseur à l’État colonial, sa fille aînée, en 1752, épouse le fameux Sieur de Vergor qui dormait quand les Anglais débarquèrent à l’Anse au Foulon.
Fremont Jean-Louis marchand connu à Québec. Assassiné à Paris le 9 mars 1797.
Lée; si ce n’est pas Lee, c’est probablement Jacques Lebé garde-magasin du roi.
Malroux; estimateur de stocks de marchandise et évaluateurs de biens donc certainement marchand. Il a estimé l’héritage de Jean-Joseph Riverin en 1757.