Voici le premier paragraphe en question :
« L’année 2024 a été rude. Le Moyen-Orient s’embrase dans une guerre aux racines coloniales et les populations civiles ne cessent de mourir dans des conditions toujours plus atroces, les droits des personnes trans sont de plus en plus menacés, ce qui semble aller de pair avec une précarisation des droits reproductifs à l’échelle de la planète, les voisins américains ont élu une nouvelle fois un gouvernement aux politiques nationalistes, procarcérales, anti-immigration et antiféministes. Les droits au logement et à des soins de santé gratuits, que l’on tenait naïvement pour acquis au Québec ou en Ontario, où j’habite maintenant, sont de plus en plus fragilisés. Les sources de feu sont multiples, et de nouveaux foyers d’incendie ne cessent d’éclore. Nous n’avons pas assez d’yeux, de cœur, de bouche pour parler de tout suffisamment, pour ressentir tout ce qu’il faudrait, et souvent nous nous sentons bien impuissantes et impuissants. » Chloé Savoie-Bernard
https://www.ledevoir.com/lire/829036/style-libre-replis-relance
À cause d'une « guerre aux racines coloniales », des « droits des personnes trans (...) de plus en plus menacés », d'une « précarisation des droits reproductifs », des « sources de feu (...) multiples et de nouveaux foyers d’incendie », « nous nous sentons bien impuissantes et impuissants », désolé, mais je n'étais pas intéressé à aller plus loin. Sylvio Le Blanc
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1 commentaire
François Champoux Répondre
6 janvier 20256 janvier 2025
Bonjour M. Le Blanc,
Je ne connais pas Mme Chloé Savoie-Bernard, mais son texte est une expression du désarroi de plus en plus présent dans la population humaine qui cherche des sauveurs ailleurs qu’en elle-même. Croire en nos élus, c’est rater l’occasion de faire ce pays par soi-même. Nos élus ou nos dirigeants sont souvent des marionnettes qui manquent de capacité personnelle d’être eux-mêmes.
La confusion qui s’accapare de nos esprits, surtout chez nos dirigeants, démontre que nous ne savons pas où nous allons et surtout, qu’est-ce qui est primordial. Le peuple n’arrive plus à savoir vivre ni à savoir aimer: il est totalement mêlé entre ses rêves de F-150, sa faim insatiable d’argent et de confort extrême.
Pendant ce temps, la planète souffre elle aussi, souffrance occasionnée par les humains perdus dans leurs pensées folles de conquérir sans arrêt l’autre pour le détruire par jalousie.
Nos itinérants sont le reflet de notre échec capitaliste; même la coopérative financière Desjardins a perdu le Nord et se complaît dans un capitalisme sauvage qui éloigne ces itinérants de ses lieux de stationnement par une ristourne musicale extrême, un bruit infernal pour faire fuir les pauvres de notre vue.
Tout ça, c’est nous! Incapable de savoir vivre décemment, de savoir aimer intelligemment.
Voilà, M. Le Blanc, ce qu’il faut comprendre du texte de Mme Savoie-Bernard!
Qu’en pensez-vous?