Les Québécois sur le divan des psys
15 avril 2008
Se prendre pour objet de la recherche telle est la mauvaise foi.
Quand on pense que les méthodes psychanalytiques ne sont pas sans erreurs et sans méprises, quand on sait que ni la psychiatrie et encore moins la psychologie ne sont des sciences mais bien des connaissances humaines passagères et momentanées, on reste surpris sinon scandalisés par ce collectif si peu digne d’être publié.
À quand une «Italie sur le divan» (tiens tiens! Comprendre le fin fonds du pourquoi et du comment du retour en politique du Cavaliere!), un «Israël sur le divan» (Dieu sait qu’il y aurait à dire… un peuple victime devenu bourreau!!!), un «Canada sur le divan» (pays sans saveur, ni identité tellement insipide qu’il lui faut adopter l’américaine), une «Alsace sur le divan» (papa-allemand, maman-française, enfants de la patrie ou du Vaterland!), mais non, ces psys nullement historiens ou politologues font dans le caricatural et le grotesque.
C’est simple, facile et croient-ils, rentable politiquement.