Une fête juste pour Nous, les Canadiens-français?
23 mai 2015
M. Mathieu Bock-Côté, que je verrais bien conseiller en matière d'immigration pour M. Péladeau, aborde à son tour le sujet du culte de la diversité qui nous force au reniement de soi, dans son article "Toutes les origines sont bonnes, sauf la nôtre!".
Un extrait sur ce qu'on impose aux jeunes à l'école:
Sous prétexte d’ouverture, on invite les enfants à se lover dans leurs origines. On leur dit qu’il n’y a rien de plus important qu’elles. Et qu’ils doivent les conserver à tout prix. On chante la diversité, alors que dans les faits, on fabrique une société éclatée, fragmentée, où fleuriront des millions d’identités individuelles, mais où on peinera à reconnaître une identité collective.
Dans un monde normal, il faudrait plutôt transmettre aux jeunes enfants l’histoire du Québec, et la culture québécoise. Plutôt que de demander à chaque gamin de parler du patelin de ses parents, il faudrait l’inviter à parler d’un héros québécois, d’un grand événement historique québécois, ou d’un artiste québécois. Autrement dit, il devrait moins se replier sur sa culture d’origine qu’embrasser son nouveau pays. (fin de la citation)