Migrants opportunistes, la manne est là
3 septembre 2017
Le maire de Bordeaux et ex-premier ministre français, Alain Juppé, estime que le Canada devra rapidement faire la distinction entre les migrants qui font une demande d’asile parce qu’ils sont persécutés et ceux qui le font pour tenter d’améliorer leur situation économique.
« C’est un devoir d’accueillir les personnes qui sont persécutées dans leur pays d’origine : c’est ce qu’on appelle l’asile. Mais on sait très bien aussi que l’asile est parfois détourné par des migrants économiques », a expliqué M. Juppé, en marge d’un entretien avec le premier ministre Philippe Couillard, à Québec.
M. Juppé doit en savoir quelque chose, ayant dirigé un pays qui subit les assauts répétés de la migrance mouvante opportuniste depuis longtemps, avec la détérioration sociale que cela provoque.
Ses observations sont une façon polie de laisser entendre que les gouvernements fédéral et provincial se mettent le doigt dans l'oeil avec leur politique actuelle, qui va d'ailleurs à l'encontre du désir de la population.