Les enfants québécois avortés se font remplacer par des immigrants importés
2 novembre 2022
Dès le stade de la conception, nous avons affaire à un être humain complet. Il possède tout le bagage requis pour se développer et atteindre sa pleine maturité corporelle.
Le plan complet a commencé à s'exécuter. Tout le processus a été mis en branle.
Biologiquement, physiologiquement, génétiquement, il ne lui manque absolument rien, il n’est pas partiel, il n’est pas autre chose que ce qu’il sera toute sa vie : un être unique au monde et à nul autre pareil.
Un spermatozoïde et un ovule non fécondé ne sont pas des êtres vivants, ce sont des cellules. S'ils ne participent pas à une fécondation, ils ne seront jamais autre chose que ce qu'ils sont, des cellules qui demeureront cellules, jamais un être vivant complet.
On ne peut dire : « après 4 mois de grossesse, cela devient officiellement un être humain. Mais le jour précédent, c’est une méduse informe, un têtard qui deviendra grenouille ou autre chose, un amas quelconque de cellules non-vivantes se multipliant sans direction précise ». Non, c’est un être humain tout du long, le même du début jusqu’à la fin, avec son génome, ses chromosomes XX ou XY, son bagage héréditaire.
On ne peut être moins (-) vivant un jour et plus (+) vivant le suivant; on est vivant ou on ne l’est pas. Dès l’instant miraculeux de la fécondation, l’étincelle initiale jaillit, la vie est présente, tout se met à débouler à une vitesse vertigineuse. On ne peut pas être éteint un jour, allumé le lendemain. C’est la vie qui est là tout du long.
Peu importe que ses poumons soient remplis de liquide plutôt que de l’air comme un poisson ou une anguille, le fœtus n’est ni un poisson ni une anguille, cela ne le rend pas moins humain.
Peu importe qu’à un certain stade de développement les ondes cérébrales ne soient pas encore toutes activées, cela viendra en temps utile, elles sont en préparation, le plan est là. Il s'exécute. Cela n’en fait pas un non-humain pour autant. C’est lui au complet.
Peu importe à quelle semaine le coeur se met à battre, il est en formation, il ne demande qu'à battre, il attend son tour dans le développement.
On pourrait continuer ainsi en passant en revue toutes les fonctions vitales. Elles sont toutes présentes et n’attendent que le bon moment pour s’activer.
Ce n’est pas parce que tout ne fonctionne pas encore que tout n’est pas déjà là en puissance.
Au quatrième mois de grossesse, c'est toi qui étais là dans le ventre. Au troisième mois de grossesse, c'est toujours toi qui étais là dans le ventre, pas un autre. Au deuxième mois de grossesse, c'est encore toi qui étais là dans le ventre, pas autre chose, pas une autre créature, pas une plante, pas une amibe. C'est toujours la même personne en pleine expansion, du début à la fin de la vie.
Zygote-embryon-fœtus-bébé-enfant-adolescent-adulte-vieillard, c’est ce long processus de développement sans interruption et de croissance continue que mérite de vivre tout être humain fécondé. La lumière ne s’allume pas quelque part entre les 2 extrémités, elle éclaire dès le début, elle le doit par la force des choses. Et elle ne s'éteint qu'au dernier souffle.
Stopper ce processus bien programmé et bien entamé à 4 mois de grossesse, à 21 ans ou à la fin de l'espérance de vie de 80 ans, c'est la même mort, la même personne arrivée à la fin de l'arc de la vie. Qui voudrait que sa propre mort se produise au quatrième mois de vie et que toute la suite soit annulée?
Chaque être vivant créé a quelque chose à accomplir dans son existence, sinon il ne serait pas né. Qui sommes-nous pour chercher à l'en empêcher?
Est-il normal que la foetus devienne si facilement la victime non consentante d'une atteinte à son existence? qu'on l'empêche de vivre toute sa vie, de s'accomplir, de réaliser ses rêves? Il ne peut encore se défendre par lui-même. À nous de le faire pour lui, comme on aurait aimé qu'on le fasse pour nous.
Quoi de plus normal et naturel que de naître?
Tous y ont droit. Reconnaissons-le-lui.