Que restera-t-il du projet de pays?
13 décembre 2011
M. St-Jacques,
Vous savez, monsieur, les anglophones de Montréal ont compris le message depuis le longtemps et quittent le Québec en nombre constant depuis 30 ans. Ils ne représentent plus de menace à l'anglicisation du Québec.
Ceux qui anglicisent le Québec viennent d'ailleurs. Je vous invite à lire certains de mes 170 articles sur la question.
Les 3 principaux thèmes nationalistes que j'aborde sont la préservation de l'identité québécoise, la sauvegarde de la culture québécoise et la menace à ces 2 éléments vitaux que représente une immigration de masse de candidats incompatibles avec peu de chances d'intégration.
Je prépare justement un article sur le fait que les occidentaux en général offrent de meilleures chances d'intégration à notre société et correspondent mieux à ceux dont nous sommes les descendants. C'est là l'une de nos caractéristiques à préserver au même titre que la langue française et la tradition catholique.
Cliquez ici pour lire les 170 articles sur ces questions:
http://www.vigile.net/_Labrie-Rejean_
Veuillez noter que j'ai pour politique de ne jamais réfuter aucun des commentaires à mes articles. Je préfère utiliser ce précieux temps pour écrire de nouveaux articles qui apportent toujours un angle nouveau sur le sujet choisi.
Comme vous êtes étudiant en relations internationales et droit international à l’UQAM, je présume que vous adorez argumenter et appliquer les théories officielles apprises.
Je vous souhaite de vous libérer l'esprit au fil des années de tout ce carcan théorique et de vous confronter au monde réel qui a bien peu de choses en commun avec tout cela.
Le pays que vous voulez et que vous décrivez sans cesse existe déjà: il s'appelle le Canada. Et le Québec n'est pas le Canada avec le français à la place de l'anglais, comme vous semblez le croire.
Vous avez tout le loisir d'écrire votre propre article sur votre conception d'un Québec souverain. Qu'attendez-vous pour le faire?
Je suis un honnête homme qui exprime ses idées franchement, sans détours et sans langue de bois. La rectitude politique ne me sied pas. Et comme vous pouvez le constater, mes positions rejoignent un grand nombre de personnes qui ajoutent leur commentaire à cet effet (sans parler des messages personnels qui me sont adressés).
Je défends le peuple dont je suis issu. Pouvez-vous en dire autant? Je vous souhaite de comprendre votre erreur et de revenir du bon bord, celui de la nation québécoise. Je me console en attendant en me disant que vous désirez au moins la souveraineté de notre nation. C'est déjà un bon début.
Bonne chance dans vos études, jeune homme.
Réjean Labrie