Le dossier de l'élection du 2 mai vient de s'ouvrir
24 août 2011
Non, je me tue à le dire, l'état du Canada est un mauvais argumentaire pour l'indépendance. En droit, un bon avocat sait qu'il doit gagner sa cause par lui-même, il peut profiter de la faiblesse de l'adversaire, mais ce n'est pas la cause de sa victoire.
C'est pourquoi je ne suis pas d'accord avec ce paragraphe : «Si le peuple québécois en venait à conclure que le NPD a échoué, lui aussi, à faire accepter les accommodements requis pour sa sécurité politique, sociale, culturelle et économique à l’intérieur du Canada, il ne lui restera aucun autre choix que de déclarer unilatéralement son indépendance. C’est bien ce que les fédéralistes redoutent. Ils paniquent. Ne le voyez-vous pas ?»
Les Québécois ont réalisé cela et ils sont «bloqués», ils ne comprennent pas l'indépendance et ont peur de cette dernière. L'échec du Canada contribue à la « stase québécoise », à l'impuissance et au marasme.
Mais changer de parti ou être désillusionné, ce n'est pas être mûre pour une révolution.
Merci pour votre texte, je vous propose les lectures suivantes : http://www.vigile.net/Coeur-de-la-pensee-independantiste
et http://www.vigile.net/L-independance-a-de-la-valeur-en
N'y voyez rien de pédant, je pensais comme vous et à force de me retourner les méninges, j'ai fini par comprendre les choses de cette façon. Je vous invite à pointer les faiblesses de mes raisonnements, mais je crois avoir décelé des vices dans la pensée indépendantiste, faiblesses qu'il faut purger.