Morsure ou bienfait au PQ?
7 janvier 2016
Ce que M. Gobeil nous rappel
M. Gobeil prends acte de la situation :
UN - Les souverainistes sont divisés (QS ne viendra jamais dans un pacte) et donc la mathématique qu'il fait, c'est que les libéraux ont le monopole du pouvoir.
DEUX - Autre constat de M. Gobeil. Le contrôle du pouvoir par les libéraux sans perspective de les sortir est gravement préjudiciable à la nation.
On peut s'imaginer que M. Gobeil a eut des discussions avec le PQ sur ces constats et de la stratégie à adopter dans le contexte. Elle ne pouvait être que d'écarter le référendum du prochain mandat pour sortir les libéraux et entreprendre le redressement nationale.
Les stratèges du PQ ne pouvaient adopter cette position avant le Congrès sans risquer de perdre beaucoup de membres. Donc M. Gobeil a tiré la conclusion qui s'imposait et a joint la CAQ.
M. Gobeil n'est pas seul à faire le constat que le référendum est un repoussoir pour l'électorat. Le risque est donc que d'autres suivent.
L'arrivé de d'autres grosses pointures à la CAQ lui donnerait une crédibilité qui ferait passer le centre de gravité nationaliste vers ce parti. Ce qui marginaliserait le PQ, et lui ferait perdre sa pertinence à moyen terme.
Le problème fondamentale, c'est que le mouvement souverainiste n'a jamais eu de doctrine politique claire alors que sa proposition politique est radicale. Que de l'idéalisme déconnecté de la réalité la plus élémentaire : les rapport de force en présence et le principe d'effectivité
Tous les tourments et convulsions du PQ sont dues à son incapacité depuis le début à prendre la mesure des rapports de forces en présences : le référendum effectif est il jouable, et à quelle condition et quand . La réalité fini toujours par s'imposer.
C'est ce M. Gobeil nous rappel.
JCPomerleau