De la "société" à la meute
28 août 2010
"Les démocraties, les démocrates, doivent retrouver leur vitalité, recréer la communauté des citoyens. Ce qui veut dire : refaire les solidarités. Ce qui veut dire : relier liberté et justice - sur un fond de fraternité, d’égalité. L’Ame républicaine, elle est là, toute entière."
Pour que ces souhaits ne soit pas que des souhaits, encore faut il qu'il s'incarne dans l'État, ce lieu structurant et portant de la volonté démocratique. Or voilà, exactement la cible de l'ordre marchand: L'État nationale.
"La mondialisation de l’économie a produit une nouvelle bourgeoisie, la "Superclass", qui dans sa marche pour dominer le monde a la particularité d’avoir abandonné toute référence à une loyauté nationale (Ces le cas des pions Sarkosy et Charest).
Un des papes de cette élite, M David Rockefeller, a communiqué sa vision de la philosophie de l’ordre marchand lors d’une réunion du fameux groupe Bidelberg à Baden-Baden (Allemagne) en Juin 1991 : "(…). The supranational sovereignty of an intellectual elite and world bankers is surely preferable to the national auto-determination practiced in the past centuries."
http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
Cette dilution du politique dans l'économique mène inexorablement à une fascisation du monde. Et les États qui ont une autre vision seront tôt ou tard en collision frontale avec l'Ordre Marchand. Un beau feu d'artifice en perspective.
JCPomerleau