L’école d’hier et d’aujourd’hui
12 décembre 2024
Bonjour M. Marineau,
Bel effort!
La plus élémentaire des erreurs que nous commettons toutes et tous en tant qu’adultes c’est de croire (ou de penser) qu’on est arrivé : nul n’arrive jamais. Nous sommes toujours à la poursuite du savoir; nous devons, à l’exemple de Socrate, toujours nous dire que nous savons que nous ne savons pas.
C’est là le problème des adultes que nous sommes devenus : nous croyons maintenant savoir parce qu’on est adultes, ou parce qu’on est maintenant «vieux» ou «plus vieux». Il faut toujours demeurer naïf, prêt à s’étonner, demeurer «jeune».
Même les jeunes font l’erreur de penser qu’ils savent… Et ils la font très jeune.
L’effort n’est jamais terminé : il faut à l’exemple de Sisyphe, faire son lit tous les matins avant d’entreprendre cette nouvelle journée.
Rappelez-vous le monologue chanté de Jean Gabin : «Maintenant je sais». Il termine celui-ci en disant ceci :
«Maintenant je sais, je sais qu’on ne sait jamais
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout ce que je sais
Mais ça j’le sais.