Une loi à revoir
17 juin 2014
Bonjour M. Boily.
Je vous remercie pour votre point de vue. Enfin quelqu'un qui ne tape pas sur les syndiqués et syndiquées. Vous avez raison de souligner que les déficits actuariels des caisses de retraite ne sont pas dus aux syndiqués, que tout le monde accuse d'être des profiteurs du système. Premièrement les conventions signées par les villes visaient à acheter la paix, comme ce fut souvent le cas (dans le passé) pour des augmentations de salaires, des bénéfices marginaux, etc. Et deuxièmement, les administrations de Montréal et de Québec ont par la suite obtenu des «congés de cotisations», par une loi spéciale de Québec, reniant dans les faits leur signature. Doublement floués par les deux niveaux de gouvernement, il n'est pas surprenant que ces employés et employées soient en colère, mais en plus on veut leur imposer une loi spéciale qui les prive de leurs droits et qui fait fi des obligations et engagement des administrations municipales. Je crois qu'on n'a encore rien vu: les pompiers ont sonné l'alarme, mais ce n'est pas eux qui ont mis le feu, et ils n'ont pas envie de l'éteindre ...