Garder le pied sur le frein
14 octobre 2013
Le choix est le suivant: décider soi-même de la date des élections ( le 9 décembre 2013 par exemple) ou se faire imposer la date des élections au printemps, en 2014, par un rejet du budget par l'opposition caquiste-libérale.
Je suis d'accord avec l'analyse de JC Pomerleau.
D'accord que QS dessert les intérêts supérieurs du Québec. Françoise David a obtenu des votes en disant que si elle était élue, elle appuierait le Parti québécois. Elle ne l'a pas fait: elle est à son compte. A la fin de Cyrano de Bergerac, Roxane se rend compte que Cyrano était l'auteur des lettres d'amour. Elle parle alors de "la généreuse imposture". Dans le cas de QS, c'est une imposture mais elle n'est pas généreuse.
Les Québécois/ses ont vu le gouvernement Marois à l'oeuvre. Avec la campagne médiatique anti, c'est un miracle que tant de gens l'appuient. Est-ce qu'on veut vivre ce que décrit Borgen?
On voit ce que ça donne un gouvernement minoritaire. Il faut donner aux citoyens l'occasion de démontrer qu'ils en ont assez de l'arrogance de Jean-Marc Fournier et de François Legault.
On a vu Pauline Marois à l'oeuvre. On a vu son équipe à travers son conseil des ministres. Toutes les annonces économiques préparent bien le terrain.
Donnons aux citoyens la chance de s'élire un gouvernement majoritaire. Qui risque rien n'a rien. Et la Charte sera adoptée, la loi sur l'amélioration de la loi 101 sur la langue aussi et tous les projets qui seront présentés pendant la campagne électorale.
Je reviens à mon point de départ. Mieux vaut choisir soi-même la date des élections que de se la faire imposer par les partis d'opposition. J'ai bien hâte à la minute de vérité. Le 9 décembre 2013.
Robert Barberis-Gervais, 14 octobre 2013