Ce pacte de ‘’silence’’ nous ferait-il perdre les élections ?
24 mars 2014
Il y a au Québec des souverainistes qui marchent la tête haute, sans peur et sans reproches, et qui ont compris ce que René Levesque écrivait en 1968 : l’histoire, il faut l’écrire au lieu de la subir, et d’autres souverainistes du genre Françoise David, qui gardent le nez collé sur le plancher des vaches pour s’assurer qu’il ne reste pas le moindre petit caca sous le tapis avant d’accueillir les invités; le genre de souverainistes qui voudraient ramener les québécois au rôle de concierge pour que tout soit propre propre propre avant de penser pouvoir s’affirmer, ces spécialistes de la courbette, de la steppette et de la génuflexion qui ne sortirons jamais de leur petit cocon de colonisés.
L’histoire de l’humanité ne s’est jamais écrite dans un environnement aseptisé; les odeurs nauséabondes du référendum de 1995 en font foi.
Pendant ce temps, les requins, accompagnés de leurs rémoras, ces poissons qui se nourrissent des parasites du requin, s’organisent pour récupérer leur butin.
Maintenant je sais qu’on ne sait jamais. Comme le chantait Jean Gabin.
Tant que les journalistes fédéralistes radio-canadiens auront le contrôle de la désinformation, tant que les radios poubelles de la région de Québec pourront continuer à déféquer sur la place publique, tant qu’il y aura des Françoise David pour jouer aux objecteurs de conscience; il y aura toujours des couillons pour venir s’effoirer dans le Salon Bleu, pour ne penser qu’à eux et se remplir les poches.
Richard Génois