La planche à pain
4 août 2007
Chapeau M. Julien ! C'est dans le mille !
Quant à vous M. Bousquet, vous ne faites que confirmer votre indéracinable endoctrinement péquiste.
Guy Le Sieur
Vive la République de l'Amérique française
Par Bernard Simon
Relecture de presse et déclaration du ministre
Par Jacques Rivet
Par Anna Morgan
Rebecca Cook Dube
Résumé par Germain Bataille
Pierre Leclerc : Membre de Développement et Paix
Un livre sur le scandale des commandites :
Par Rollande Parent
4 août 2007
Chapeau M. Julien ! C'est dans le mille !
Quant à vous M. Bousquet, vous ne faites que confirmer votre indéracinable endoctrinement péquiste.
Guy Le Sieur
Vive la République de l'Amérique française
4 août 2007
Je désire répondre au commentaire de monsieur Bousquet concernant le billet de madame Moreno.
Là monsieur Bousquet, vous exagérez et tomber dans la mauvaise foi la plus crasse.
Il me semble que le billet de madame Moreno est limpide comme de l'eau de roche. Elle ne dit pas qu'il faut voter contre le Boc à Ottawa.Elle affirme tout simplement que nous avons, nous souverainistes québécois assez perdu notre temps dans ce merdier.Que notre présence dans ce parlement des autres fait la preuve par l'absurde que le Canada, ça marche! René Lévesque avait donc raison lorsqu'il s'objectait fermement à ce que les québécois participent à ce parlement qui n'est pas le nôtre. Lorsqu'on combat quelque chose; on ne peut à la fois participer à son bon fonctionnement. Madame Moreno nous appelle à mettre fin à ce paradoxe qui nous divise et qui entretient le principe de la double loyauté. Ce qui a pour conséquence de créer pour les québécois, une véritable police d'assurances les empêchant de trancher une fois pour toutes la question nationale.Et dieu sait si on va devoir se brancher un jour.
Le Québec est actuellement la colonie intérieure politique du Canada.Il y a longtemps qu'on aurait dû mettre fin à cette mascarade qui nous prend temps, énergie et argent. Le combat pour l'il doit être mené et plus spécifiquement à l'Assemblée Nationale qui est souveraine et détentrice du pouvoir de la nation.
Je crois qu'il est temps que nous refusions de jouer à ce jeu. Les souverainistes doivent désormais mettre fin à cela en refusant de reconnaître toute légitimité de ce parlement étranger. Le pays, il est ici à l'est de la rivière Outaouais. Le temps du Bloc s'achève. Les souverainistes québécois doivent désormais serrer les coudes et favoriser pour les années à venir une abstention massive et généralisée aux élections fédérales canadiennes. Le Canada menace désormais nos valeurs québécoises. C'est un pays qui se militarise de plus en plus. C'est un pays qui se fonde de plus en plus dans le moule américain et son modèle de société violente et guerrière. Quitter le Canada, deviendra une question de survie pour notre peuple. Il nous faudra choisir. On ne peut logiquement prêcher pour l'indépendance du Québec et à la fois jouer le jeu du système canadien en y envoyant des députés,ça n'a tout simplement pas de sens.Au risque de me répéter monsieur Bousquet, le combat québécois, c'est ici qu'on doit le mener! Au risque de me tromper, je pense que c'était le sens de l'intervention de madame Moreno.
Denis Julien Lotbinière
4 août 2007
le 4 août 2007 - FJP - Copie corrigée - ceci provient d'un texte intitulé "La mondialisation a le dos large" - d'untel Serge Gingras, dans la Tribune libre de Vigile - samedi 4 août 2007. J'y ai déjà apporté quelques changements avant de la déclarer MIENNE.
La mondialisation EN MÈNE TROP LARGE - en plus d'être une plaie sociale et économique ne profitant qu'aux PRÉPONDÉRANTS de ce monde pour nantis. Untel M. de la Gorce, anciennement du Monde Diplomatique, de passage chez Marie-France Bazzo, avait suggéré un meilleur encadrement de la mondialisation.
Il suggérait le retour d'un certain SAIN protectionisme, afin NON PAS de favoriser nos travailleurs - mais de les mettre sur un PIED d'ÉGALITÉ avec les travailleurs du monde entier !! Il ne faut pas interdire la vente de produits manufacturés ICI et à l’étranger, mais bien imposer un prix similaire aux produits locaux à tous les produits manufacturés à l’étranger. LA VOILÀ LA VRAIE MONDIALISATION !! La compétition sur la base de la QUALITÉ du produit - non pas/pas sur le prix le plus bas - réalisé au dam des ouvriers du monde entier
Ainsi, dixit Gingras et de la Gorce, une paire de chaussures fabriquée en Chine se vendrait le même prix qu’une paire de chaussures fabriquée au Canada. La qualité du produit l’emporterait sur le prix comparable. Si les chinois travaillent mieux, leurs chaussures auront la cote d’amour. Si les Québécois travaillent mieux, les manufacturiers québécois verront leurs produits décupler leurs ventes au Québec. Cette approche DOIT s’appliquer à tous les produits manufacturés dans les pays industrialisés.
Nous n’avons pas à créer la pauvreté à domicile pour favoriser la richesse à l’étranger. Charité bien ordonnée commence par soi-même. La mondialisation n’est pas une loi naturelle décrétée par Rousseau - Hobbes ou Locke - une créature abjecte - entre un homme capable seulement de pitié pour les autres hommes - de l’homme en lutte contre les autres hommes - devenant un loup pour l'autre, et trop souvent contre certains hommes et femmes. Et puis les chômeurs et les gens sur le mal-être social, sont de très piètres consommateurs.
4 août 2007
Monsieur Picard,
Je dirais que la démarche qui nous est proposée par le P. I. est de mettre les boeufs devant la charrue.
Guy Le Sieur
Vive la République de l'Amérique française
4 août 2007
Est-ce qu'on peut conclure que vous suggérez de voter contre le Bloc afin qu'il quitte Ottawa plus facilement vu qu'il semble s'y accrocher ?
3 août 2007
Très bien M. Courtois, vous avez raison.
Vous parlez d'autonomie du Québec. Voici ce qui étais à la dernière campagne électorale et est encore dans le programme de l'ADQ à ce sujet que vous pouvez trouvez sur son site Internet :
ÉTABLIR UNE NOUVELLE POLITIQUE AUTONOMISTE POUR
LE QUÉBEC. Promouvoir et défendre l’autonomie du Québec
par la conduite de relations bilatérales et d’égal à égal
avec Ottawa, par l’abolition du Conseil de la fédération,
et par la réouverture du dialogue constitutionnel avec le
gouvernement fédéral et les autres provinces.
» ADOPTER UNE CONSTITUTION QUÉBÉCOISE. Rédiger
et adopter la constitution du Québec pour affirmer notre
identité et nos valeurs dans une démarche non partisane,
démocratique et consensuelle.
» DÉSIGNER LE QUÉBEC COMME « ÉTAT AUTONOME
DU QUÉBEC ». Inscrire dans la constitution du Québec
l’appellation « État autonome du Québec » afin de mieux
définir, pour nous-mêmes et pour les autres peuples,
la nation québécoise.
» DÉFENDRE NOS CHAMPS DE COMPÉTENCES. Utiliser
tous les moyens à notre disposition pour contrer l’intrusion
fédérale à l’intérieur de nos champs de compétences
exclusifs, compétences où nos droits sont souverains
au sens même de la Constitution canadienne.
» RENFORCER L’AUTONOMIE FINANCIÈRE DU QUÉBEC.
Renforcer l’autonomie financière du Québec en donnant
la priorité au rétablissement de l’équilibre fiscal entre les
paliers de gouvernement, à la diminution de l’endettement
du Québec, à la réduction de la dépendance à l’égard de
la péréquation, et à l’instauration d’un seul rapport d’impôt
pour les contribuables québécois.
Voici que M. Dumont vient de reprocher à Mme. Marois d'abandonner ou de repousser la souveraineté en même temps que les auteurs de Vigile. Que fera-t-elle suite à toutes ces interventions de toutes parts ?
3 août 2007
Oui, c'est fort bien!
Mais, au Québec, en Acadie, dans toutes les communautés de langue française de l'actuel Canada, les 400ièmes anniversaires de la Fondation de Québec, en 2008, puis de la création de la Nouvelle France, en 2009, ne pourraient-ils pas fournir de formidables occasions de manifestations vraiment populaires, puissantes, allant dans le sens du recouvrement de la mémoire, de l'affirmation de l'identité nationale, et, pour le Québec, de la revendication d'une véritable indépendance, en marge - et bien au-dessus par leur force - des manifestations officielles trop convenues, déjà à moitié récupérées par le pouvoir fédéral d'Ottawa?
De toute notre symapthie, nous nous y associerions avec joie, nous en France!...
Haut les coeurs!
Albert Salon, président du FFI-France.
3 août 2007
Bonjour. J'ai lu votre article et je me demande encore si vous êtes POUR OU CONTRE la présence militaire canadienne en Afghanistan ?
Pour le reste, il est évident que la seule motivation de notre présence à tous là-bas est économique. Dans le sens de libérer le marché et le rendre accessible aux grosses corporations qui financent cette opération d’une certaine façon et qui veulent élargir leur réseau de consommateurs. Libérer les femmes ? Et les droits des hommes alors ? Allons donc, les vraies raisons sont d'étendre le régime capitaliste et de forcer les gens à se conformer à la règle mondiale du commerce.
L'économie démocratique, la seule façon que les personnes humaines pourraient appliquer les vraies règles de la démocratie et protéger leurs libertés individuelles n'existe pas ici et elle n'existera pas non plus là-bas.
Si nous voulions vraiment aider l'Afghanistan, nous aurions acheté à bon prix leur dope depuis des lunes, elle vaut de l’or pour eux et pour nous. On en a besoin pour les médicaments peu coûteux mais c'est pas d'même que ça marche dans le régime capitaliste. Merci.
3 août 2007
mon cher José
comme je te l'ai écrit à Toudi, je suis candidat du Bloc dans Outremont. Que dirais-tu d'un journal de campagne que tu pourrais commenter avec moi si le rédac chef de vigile le permet.
On pourrait aussi mettre Caro Moreno dans le coup
JP Gilson
514 378 9389
3 août 2007
Vous avez tout à fait raison madame Moreno.
Vous savez dans la vie, il y a des cycles. Tout être vivant naît, croit, décroit puis meurre. Il en va de même des partis politiques. Ces cycles sont souvent de quarante ans. Le parti Québécois fut fondé en 1968. Il a aujourd'hui 39 ans bien sonnés. Il est entré dans le cycle de l'agonie. Tout comme l'Union Nationale qui eut ses heures de gloire. Le PQ commence aujourd'hui un long procesus qui le conduira vers sa disparition. Quelques militants péquistes s'accrochent encore au bateau qui coule se démenant désespérément en prétextant que ce n'est pas le moment, qu'il est trop tôt, qu'il est encore possible de réformer par l'intérieur.Je comprends parfaitement leur désarroi mu par une sorte de nostalgie bien légitime. Au fonds, ils devront faire le deuil de leur parti. En ce qui concerne votre humble serviteur, ce deuil, je l'ai complètemet assumé.Il nous faut tourner la page. La marche du temps fait inexorablement son chemin.C'est un drôle de retour de l'histoire. En effet, cela resemble à la période où René Lévesque avait quitté le parti libéral du Québec se rendant bien compte que ce parti était non réformable et qu'il n'était plus porteur d'espoir pour le peuple québécois.
Pendant ce temps, la terre tourne et la vie continue. La flamme souverainiste continue de couvrir dans les chaumières québécoises.Un nouveau cycle commence.Fort des erreurs du passé, un groupe d'indépendantistes éclairés et surtout aguerris s'apprêtent à prendre la relève.
Désormais, terminée la gestion du Québec/Province!
Terminé le quémandage de miettes à Ottawa.
Contrairemet à 80 et à 95, le Parti Indépendantiste demandera un mandat clair au peuple québécois.Il sucitera un mandat électoral sans équivoque.
Au lendemain d'une victoire électorale du Parti Indépendantiste,l'Assemblée Nationale du Québec, souveraine et détentrice du pouvoir de la nation québécoise, déclarera l'indépendance de notre pays à la majorité des voies.
Vive le pays du Québec!
Denis Julien Lotbinière
1 août 2007
« Être annexé c’est être gouverné par un autre. » (Maurice Séguin)
« Il lui faut une médecine de cheval et, si elle ne suffit pas, il lui faut disparaître. » (Raymond Poulin)
29 juillet 2007 Bruno Deshaies
Nous avons assez de difficultés avec les mots de pays, patrie, souveraineté et indépendance que maintenant, des indépendantistes nous lancent à la figure le PI. M. Verrier réagit contre ceux qui ont lancé cette abréviation. Une toute petite recherche avec Google et on découvre ceci : PI (pays) = présentations intimes ; PI (pays) = pays industrialisé. À mon avis, il serait préférable d’abandonner cette fantaisie le plus tôt possible.
Parmi les commentaires, nous retenons les extraits qui suivent :
RAYMOND POULIN : « À 64 ans, on a déjà appris que l’avenir exige parfois du temps. J’éprouverais certes un profond chagrin à partir sans avoir vu naître le Québec indépendant, mais je ne pense vraiment pas qu’il naîtra plus rapidement si nous ne crevons pas l’abcès. »
UN ANONYME : « Ce n’est qu’en combinant la forte présence médiatique de l’action militante ET les moyens quasi-infinis des partis politiques que nous pourrons insuffler la vie dans le projet indépendantiste. »
« Il nous faut une troisième voie. Il nous faut incarner l’intérêt national. »
« La substance se développe. Les militants arrivent. Les rassemblements se multiplient. La substance s’épaissit. La structure et la discipline s’y installe. Tout ça, loin des projecteurs médiatiques. »
« Soyez rassuré. Le parti passera à l’action en temps opportun. Il ne pourra pas y avoir d’autres fins que l’indépendance de notre nation. »
CHRISTIAN PELLETIER : « Donc, d’ici 2014 le parti Québécois ne fera pas de référendum, surtout qu’ils attendent que la population le demande, on ne sait pas encore de quelle manière, cela laisse beaucoup de temps pour qu’enfin, un parti se mouille pour expliquer le projet de pays d’une façon plus claire […]. »
D’IBERVILLE. « Eh bien, voyez-vous, monsieur Verrier, les gens qui gravitent autour de la nouvelle formation s’y préparent, tous les jours et même certaines nuits, beau temps, mauvais temps, vacances de la construction ou pas ! Quand le vin est tiré, il faut le boire ! On ne peut pas TATAOUINER jusqu’à plus soif, sinon c’est en anglais que nous devrons proposer l’indépendance ! »
DENIS JULIEN (Lotbinière) : « La majorité des gens qui commencent à s’articuler autour du PI sont des militants de longue date, bien aguerris. Le travail sur le terrain, on connaît ça ! Je tiens à vous avertir, vous ne réussirez pas à nous éteindre, à nous démotiver, à nous démobiliser ou à nous momifier comme le PQ a très bien su le faire avec une main de maître, au cours des dernières années. »
***
« S’affirmer est sans doute un excellent moyen de ne pas être assimilé, mais… » (Maurice Séguin, Les Normes, éd. 1961-1962 H-585.)
Si je me souviens bien, il y a eu un parti, le Bloc québécois, qui a été fondé pour réaliser un miracle à Ottawa. En ce moment, ce parti n’est plus que l’ombre de lui-même, son chef actuel a commis une erreur stratégique par son passage éclair au PQ pour revenir dépité à Ottawa. L’automne prochain, le bras droit de Gilles Duceppe, Michel Gauthier, viendra nous expliquer la politique à TQS quelques mois après avoir annoncé son départ de la vie politique. Et le père fondateur de ce parti qui devait défendre les intérêts supérieurs du Québec à Ottawa n’a trouvé rien de mieux que de s’associer à un bureau d’avocats Davies Ward Phillips & Vineberg, bureau de juifs et, en plus, comme ex-premier ministre, il se présente devant le tribunal. On nous dit dans le milieu des avocats que « dans notre histoire, aucun premier ministre qui était avocat n'est retourné plaider devant le tribunal ». Il y a toujours des exceptions à une règle !
Créer un parti politique est une chose. Faire vivre un parti et croire qu’il peut posséder des « moyens quasi-infinis », c’est un très beau rêve. Lorsque le parti sera confronté vraiment aux enjeux sociaux et qu’il aura des réponses à donner à la population, il se conduira comme tous les autres partis politiques, il devra avoir un programme-synthèse et beaucoup d’idées nouvelles sur la VIE de la société québécoise. Malgré ce beau travail, ce NOUVEAU PARTI INDÉPENDANTISTE PROVINCIAL (NPIP) ne sera pas au bout de ses peines. Il devra nous mettre sous la dent LA VÉRITABLE NATURE DE L’INDÉPENDANCE D’UNE NATION. Par conséquent, il devra mettre énormément d’énergie à défendre ses idées de séparation du Québec du CANADA ACTUEL. En histoire, bien sûr, tout est possible. Cependant, cela prend beaucoup plus que de la volonté et du volontarisme.
Si nous continuons toujours dans l’ordre des MOYENS, nous risquons de nous retrouver en face d’une MACHINE FÉDÉRALISTE cent fois plus grosse que celle qui nous a fait échouer deux référendums et qui travaille sans relâche à réaliser complètement l’intoxication fédéraliste (c'est-à-dire de la propagande insidieuse) de tous les Québécois. Face à cette « machine » fédéraliste canadian/canadienne, le NOUVEAU PARTI INDÉPENDANTISTE PROVINCIAL (NPIP) ne sera rien de moins qu’une bien petite locomotive pour mener le Québec à l’INDÉPENDANCE COMPLÈTE. Il est trop tôt pour nous annoncer maintenant une élection référendaire et une déclaration unilatérale d’indépendance. C’est mettre la charrue en avant des bœufs. Il y a une étape qu’il ne faudrait pas sauter.
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Les affrontements nationaux dans l'histoire - Un exemple : le cas canadien Conférence de Bruno Deshaies à la Société nationale des Québécois et des Québécoises de la Capitale, Pavillon de Koninck (Université Laval), 23 janvier 2000. Le thème du séminaire portait sur : « L'affrontement de deux nationalismes au sein d’un même État : des compromis possibles ou une situation intenable ? » Source : http://www.rond-point.qc.ca/rond-point/conferences/snq.html
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Le défi pour les indépendantistes consiste à faire passer le Québec du statut de NATION ANNEXÉE à celui de PAYS INDÉPENDANT DÔTÉ D’UN ÉTAT SOUVERAIN (à l’interne et à l’externe). L’éducation, la formation, la communication, l’organisation, la diffusion et finalement l’adhésion au MESSAGE INDÉPENDANTISTE pourraient faire la différence dans cette LUTTE NATIONALE. Il faut sans faute un regroupement autour d’un cadre conceptuel indépendantiste commun pour parvenir à la fin visée qui est l’indépendance du Québec. Il n’est donc pas question de dire que si la lutte pour l’indépendance ne marche pas il faudra aller s’occuper à autres choses. Le CANADA-ANGLAIS, LUI, N’ENTEND PAS DISPARAÎTRE (même s’il est petit et en situation de subordination de voisinage par rapport aux États-Unis et qu’il est réduit au statut d’un État satellite – à une colonie à distance). Cela dit, il est quand même « nominalement » INDÉPENDANT de plein droit au plan international. Ce qui n’est pas peu dire.
Encore une fois, il nous semble utile de citer l’historien Maurice Séguin, l’un des 100 grands penseurs du XXe siècle au Québec. Voir ce qu’il écrit en 1961-1962 de l’ANNEXION.
« Être annexé c’est être gouverné par un autre.
Être annexé à un peuple indépendant : aussi longtemps qu’il y aura distinction, c’est de l’annexion.
[…]
Principaux types d’annexion économique (avec annexion politique) : Pas le cas de Cuba.
Un peuple minoritaire politiquement annexé et dépendant économiquement du peuple majoritaire.
On peut ici distinguer trois niveaux.
a - un peuple complètement prolétarisé, devenu travailleur à gages au service du peuple majoritaire (cas rare) ;
b - peuple minoritaire, propriétaire des petites entreprises, des petites industries locales – aucune grande activité en finance, commerce et industrie ;
c - annexé politiquement, il possède son agriculture locale, les petites industries locales, maître des grandes industries et des affaires… (v. g. Écosse). Mais l’Angleterre possède beaucoup plus que l’Écosse en Écosse.
Le peuple minoritaire peut être supérieur en domaine économique mais le peuple majoritaire pourra à la longue faire jouer le rouage politique et en arriver à la maîtrise. »
(Maurice Séguin, Les Normes, éd. 1961-1962 H-585.)
« Dans un peuple annexé, des gens ne sont pas contents et rêvent d’indépendance ; de même, il est noble de rêver d’assimilation… » (Maurice Séguin, Ibid.)
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Une lecture importante :
Christian RIOUX, « Les mots qui dérangent. » http://www.vigile.net/article7895.html
Pourrions-nous comprendre enfin qu’une société ANNEXÉE se comporte comme un groupe minoritaire qui accepte d’être fédéralisé (et le pire, quand il est ou peut être majoritaire) avec des pouvoirs limités, mais surtout LIMITANTS ? Pouvons-nous comprendre que le fédéralisme constitue le meilleur virus de l’intoxication anti-indépendantiste ? L’interprétation que nous donne Christian Rioux de la déclaration de Charles de Gaulle du « Vivre le Québec libre » est l’équivalent du rejet par Gandhi de l’impérialisme britannique en Inde. (Bruno Deshaies)
Un internaute m’écrit et il me déclare qu’il abonde dans mon sens :
« le fédéralisme constitue le meilleur virus de l’intoxication anti-indépendantiste ». (Bruno Deshaies)
« En fait, cette forme de gouvernement tente perpétuellement de réaliser une quadrature du cercle entre les gens de peuples ou de nations qui autrement vivraient dans des pays indépendants. Les relations entre groupes hétéroclites de personnes ressemblent à des bulles de savon, soufflées par tous les enfants du monde. Les bulles agglutinées les unes aux autres s'affaissent au sol ou éclatent en plein élan, sans jamais connaître leur liberté. Les bulles rondelettes et homogènes s'envolent dans les cieux et voguent vers leur destin.
Comme le disait si bien un certain général : « Vive le Québec libre ».
Notre bulle québécoise semble toutefois s'alourdir et s'agglutiner dans une incompréhension sourde surgissant entre personnes disparates. On s'éloigne à grands pas de la revanche des berceaux prônée par nos curés d'autrefois. Qui fera luire la bulle-étoile du Québec ? » (Fin de la citation)
***
Cet individu est un québécois comme vous et moi. Il prend le pouls de la société et des personnes qu’ils rencontrent et il se fait une synthèse de nos comportements. Il dit d’une manière métaphorique et allégorique un certain nombre de vérités qu’il serait bon de bien comprendre. S’il existe le défi de faire face à la GROSSE MACHINE FÉDÉRALISTE, d’une part, il y a par ailleurs un très gros travail de sape afin de réaliser la DÉPROGRAMMATION MENTALE FÉDÉRALISTE QUI EST AU CŒUR MÊME DU PROBLÈME QUÉBÉCOIS.
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BRUNO DESHAIES, « Un atavisme des Québécois-Français : le réflexe du fédéralisme. Autocritique. » Dans VIGILE.NET, Chronique du jeudi 15 juin 2000. Source : http://www.vigile.net/spip.php?page=archives&u=archives/ds-deshaies/index.html
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Des Jean Charest et des Benoît Pelletier, il en existe des dizaines de cent milles au Québec. Pourtant, ils se montrent nationalistes à l’occasion mais toujours dans la tradition séculaire du fédéralisme plutôt libéral. Conservateur, libéral ou NPD, tous ces partis fédéraux sont par nature fédéralistes. Ils ne resteront pas inactifs devant les forces provinciales indépendantistes. Ils agiront. Le PLQ et l’ADQ en feront tout autant. Quant à Québec solidaire, il va se noyer dans le SOCIAL. Les indépendantistes devront en tenir compte dans leur calcul politique. Quant aux indépendantistes eux-mêmes, l’histoire nous apprend que les transfuges parmi eux ne se comptent plus. De plus, beaucoup professe être indépendantistes mais en fait ils ne sont que des fédéralistes inconscients. Là, le NPIP a du pain sur la planche. Des faits incontournables s’ajoutent à cette description, à savoir la présence au Québec d’une minorité MAJEURE anglo-québécoise-canadian, les communautés culturelles animées par le multiculturalisme fédéralisant, la ou les communautés juives, l’atavisme fédéraliste de nos notables québécois-français, notre niveau de vie au plan économique, etc.
Les défenseurs de l’indépendance du Québec ne doivent pas s’imaginer que ce combat se compare à la chanson Malbrough s’en va-t-en guerre.
Le premier combat à mener est d’ordre idéologique. Les chefs de file et les partis politiques suivront. Commençons par le commencement.
1 août 2007
Totalement d'accord sur ce sujet avec M. Louis Bernard et vous, M. Poulin.
Une majorité claire vaut mieux qu'une bonne ruse qui finit toujours par éclater en multiples problèmes.
M. Louis Bernard a aussi raison d'être contre le désir du PQ de gouverner la Province de Québec dans le Canada, en poussant au loin son option de souveraineté, jusqu'à ce que vienne des temps plus favorables "qui ne viendront pas de cette façon là".
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!