Je plaisante, of course. Le problème existe parce que Radio-Canada a fait l'erreur de se placer en concurrence avec les chaînes privées et court après la cote d'écoute, voilà mon avis.

Deux remarques peu politiques, si vous permettez. L'expression La Province de Québec est lexicalisée (un syntagme dont les éléments sont devenus inséparables) dans l'esprit de la plupart des gens ; on n'entend jamais — ou très rarement — La Province d'Ontario ou La Province du Manitoba, et je pense qu'elle a une valeur d'identification. La plupart des gens ne songent pas à la définition des mots « province » ou « état », au cours de la conversation et d'ailleurs, je remarque que tout le monde ou presque, au Québec, confond « gouvernement » et « état ».

Ceci dit, je crois me souvenir que René Lévesque lui-même (ou quelqu'un d'autre, peut-être Camille Laurin, ma mémoire flanche) avait suggéré qu'on dise Le Québec pour désigner notre pays, mais sans succès. Pour finir, je note que les fédéralistes et les lecteurs de nouvelles à la télé emploient avec emphase le mot province et je suis sûr que ce n'est pas innocent comme ça l'est sans doute pour la plupart des gens dont je parlais au début de ce commentaire, ce qui donne force à votre idée.

Salutations

Bien sûr... notre histoire remonte bien plus loin que celle de Champlain... à même bien plus loin que celle de Jacques Cartier... elle remonte au Gaulois en fait et à leurs ancêtres... Notre histoire, notre lignée, remonte cependant à Champlain... Le 400e fêtait nos 400 ans de présence continue en Amérique... Nos lignées remontent aux compagnons de Champlain. Notre histoire et celle de ces ancêtres-là, elle, remonte bien avant. Celle de ce pays remonte, elle, à Jacques Cartier, en ce qui concerne la partie française connue... Elle remonte aussi par métissage, à celle des Premières nations... par métissage et par leur culture qui nous a permis de survivre ici... permis de trouver les gisements d’argile nous permettant de faire notre vaisselle, permis... tant de chose...

L’un n’exclut pas l’autre...

Ce que je dis c’est que même si nos ancêtres n’avaient jamais mis les pieds en France, ils étaient partie du peuple de France... le Souverain en titre lors de la Conquête, Louis XV, incarnait en sa personne, la personnelle et vivante souveraineté du peuple de France. Le Souverain est l’incarnation de la souveraineté du peuple. Ce que je dis, c’est que la Conquête a changé cet État... cet état de fait... Elle nous a fait devenir sujet d’un autre Souverain, sujet britannique. Or, nous n’avons jamais consenti à ce que ce Souverain-là incarne notre souveraineté de peuple... Il ne le pouvait pas du reste, car il incarnait celle du peuple britannique, des peuples du Royaume-Uni, du reste, il ne nous a jamais demandé si nous acception qu’il soit l’incarnation de notre souveraineté de peuple distinct, distinct des peuples du Royaume-Uni, distinct du peuple de France.

Je dis que la Conquête, l’abandon dont nous avons été l’objet de la part de notre Souverain, nous fait être peuple sans Souverain, peuple souverain... Je dis que le 13 septembre 1759 pourrait être le lieu dit dans l’espace et dans le temps, de cette transsubstantiation de la nature de notre Constitution nationale. Ce pourrait être un autre moment partie de la Conquête... voire l’Acte de cession... Or, si à la rigueur le Souverain possède nos territoires, il ne saurait posséder le peuple. Un peuple ne peut être objet de Cession. Le peuple n’est pas un objet qu’un Souverain possède... Un Souverain qui abdique de son devoir premier qui consiste â protéger le peuple de l’envahisseur, fait du peuple un peuple sans Souverain, un peuple souverain... puisqu’aucun autre Souverain n’était plus en mesure d’être la vivante et personnelle incarnation de ce peuple-là...

Je choisis cette date parce qu’elle est emblématique... Emblématique de la Conquête... Emblématique de l’Acte de notre naissance en tant que peuple distinct, séparé, du peuple de France... Bien sûr on pourrait dire qu’il existait, distinct du peuple de France, et Canadien, bien avant la Conquête, même en Nouvelle-France... mais aucun événement n’est en mesure de contester la validité du fait que nous étions sujets du Roi de France et partie intégrante du peuple de France. Aucun autre aussi déterminant que la Conquête... Ainsi, cette date peut être considérée à bon droit comme celle qui prouve, concrétise, consacre, sacre notre naissance en tant que peuple souverain, sans Souverain...

Cela n’empêchant, ni ne contredisant en rien le fait que notre histoire ne commencerait certainement pas qu’à l’instant de notre accession au statut de peuple souverain distinct du peuple de France... Pas plus que l’instant de la Révolution française qui fonde la République du peuple souverain de France, ne commence toute l’histoire du peuple de France...

Et... tout cela n’est qu’une réflexion... une proposition... les penseurs proposent, les peuples disposent... Je ne fais que l’inviter à revisiter la honte de la Conquête pour en faire une autre histoire que celle du déshonneur, de la douleur, du ressentiment, du silence, de la revanche. Pour en faire un lieu et un temps de fierté et de dignité retrouvée... et surtout pas pour oublier nos héros, nos résistants, nos résilients d’ancêtres qui nous ont fait être ce que nous sommes. Surtout pas pour nous contenter d’être sans État valide... vivant sous un État avatar d’un Empire monarchique, colonisateur et conquérant... Un État venu d’en haut, toujours par-dessus nos têtes...

Vous parlez de notre histoire... je parle de l’une de ces pages... Celle où ne nous reste qu’à inscrire sur ce papier, dans la lettre de l’Histoire, ce qui dans les faits s’est inscrit dans le temps, dans notre culture, dans nos mémoires, sans que l’on en prenne conscience... Nous sommes devenus peuple souverain, sans Souverain, lors de l’abdication de fait de Louis XV quant à ses devoirs envers son peuple, une partie de son peuple, dont il s’est séparé... Nous faisant ainsi naître ainsi, dans la douleur et le sang, peuple souverain, sans Souverain. Ce poupon a été en quelque sort adopté... Nos parents adoptifs nous ont raconté une toute autre histoire quant à notre naissance... Nous découvrons qu’elle est tout autre...

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« Discours prononcé lors du Spectacle manifestif du 3 juillet 2008 » au Parc de l'Amérique française à Québec

Voir autres discours dans le site Internet de Commémoration 1608-2008

Selon moi, la chance est que la souveraineté du Québec avec ou sans association et/ou partenariat ou confédération va se passer avec le PQ, avec ou sans Mme Marois ou ne se fera pas.

Hâte de voir comment l'ADQ va évoluer suite aux désatreux derniers sondages pour eux. Ils vont résister ou s'effondrer ? Changer leur option constitutionnelle ou mettre de l'avant leur autonomie qui a vraiment besoin de précision ? Cesser de critiquer le PQ pour mieux s'attaquer au gouvernement Libéral très provincial ou tenter une entente électorale avec le PQ ?

@ Robert-Barberis-Gervais

Inattention... dites-vous... ? Vous avez tout à fait raison... et elle n'est pas que la vôtre voici le corrigé... et en PS réponse à vos interrogations...

PRISE 1 - CORRIGÉE...

@ Robert-Barberis-Gervais

Merci pour vos félicitations... J’en ai bien besoin... jusqu’à maintenant j’ai plutôt reçu des bêtises... ( voir le Forum de mon site Internet... très éloquent à cet égard... Remarquer... après y être intervenu, une discussion excluant les commentaires désobligeants, voire haineux, a pu se tenir, comme quoi, les absents ont toujours tort... )

Vous dites :

« A l’invitation de Jacques Noël, je suis allé écouter l’extrait de l’émission de radio du 22 août (jour du spectacle de l’ex-beatle) sur le 933,com/bouchard de 7h27 à 7h35 où est passée la candidate du PQ de Jean-Talon. Je suis allé écouter l’entrevue (si on peut dire) de Françoise Mercure avec Sylvain Bouchard. [...] A propos de Curzi, Françoise Mercure s’est sentie obligée de dire : "Ça été malheureux comme déclaration" et a rappelé l’intervention de Pauline Marois. »

Le 22 août c’était le jour du spectacle de Céline Dion... et bien des gens n’avaient encore pas compris que M. Curzi ne s’était jamais opposé à la venue de Sir Paul... Il n’y a rien de malheureux à souhaiter la bienvenue à Sir Paul... Ce qui est malheureux c’est d’accréditer l’idée que M. Curzi a fait partie d’un mouvement d’opposition à sa venue qui n’a jamais existé... Ce à quoi nous nous sommes opposé c’est à la canadianisatatrice raison donnée par le 400e qui l’invitait pour donner la parole « aux deux peuples fondateurs, la France et le Royaume-Uni », comme si il y a 400 ans il y avait eu deux peuples fondateurs de Québec !?

Bien des gens dont les souverainistes... Ils ont comme les autres été tétanisés par une dérive médiatique sans précédent... qui a même cette fois, au grand dam des fédéralistes, débordé nos frontières... Les apprentis sorciers canadianisateurs ont perdu le contrôle de leur balai qui ne devait qu’être domestique et pour usage interne contre les souverainistes... En débordant nos frontières jusqu’à faire les pleines UNES de 2 ou 3 tabloïds de Londres, en rejoigant jusqu’à Pékin 170M de personnes ayant pris connaissance de la nouvelle, de la fausse nouvelle qui créait de toute pièce un faux mouvement d’opposition à la bienvenue venue de Sir Paul, le Canada est apparu à la face du monde dans les grandes capitales comme un incapable... incapable de contrôler ses minorités, contredisant ainsi le message qu’il affiche depuis 1995, à savoir, les combattants pour la souveraineté politique du Québec a été écrasé, la question est réglée... Si le Tibet était parvenu à faire si mal paraître la Chine au cours des Jeux de Beijing, cela aurait été un exploit... mettant en évidence la force de l’affirmation de leur souveraineté de peuple souverain...

Cela, a contrario, on le doit aux canadianisateurs qui ont été... débordés...

Nous devons tirer les leçons de cet épisode édifiant...

Première leçon... il ne faut jamais fonder son opinion sur ce que disent les médias pour juger le bien fondé des déclarations supposées des souverainistes, du moins pas sans vérifier la source... surtout quand un texte auquel on fait référence n’a jamais été publié... Le« Mot de bienvenue à Sir Paul » n’a jamais été publié... on le trouve via la page titre de mon site Internet... www.luc-archambault.qc.ca en version Word et j’y pense... il pourrait être publié au moins par Vigile...

Deuxième leçon... les responsables souverainistes ne devraient pas réagir aux déclarations des uns et des autres sur la base de ce qu’en disent les médias... ils devraient vérifier directement auprès de leurs auteurs avant...

Troisième leçon... Faire le dos rond... n’est pas toujours la solution... Tancer M. Curzi, se distancer de lui, accrédite la thèse canadianisatrice ( de « canadian » ) qui a créé de toute pièce une falsification, un détournement de message qui en fait l’exact contraire de ce qu’il était...

Et... je suis tout à fait d’accord avec vous... le fait de ne chanter qu’en français à Québec est bel et bien un geste politique clair de l’équipe Angelil/Dion... Mon seul regret, c’est que cette équipe n’aie pas invité Paul McCartney à chanter avec Céline Dion, « Les gens de mon pays » de Gilles Vigneault... Une prochaine fois peut-être...

Luc A.

www.luc-archambault.qc.ca

Utiliser la barre de défilement vertical à droite de l’écran...
Infos et liens plus bas dans la page

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PS

Vous dites :

« Peut-on faire autre chose que de déplorer l’effet dévastateur de ce genre de radio qui conduit les gens de la région de Québec à voter adéquiste ou conservateur ? Les indépendantistes de Québec peuvent-ils faire autre chose que de subir les attaques vicieuses de cet olibrius ! »

Encore des accusations... « Les gens de Montréal peuvent-ils faire autre choses que de demander que Québec leur serve la souveraineté, des députés souverainistes, sur un plateau ( sans jeu de mots ) ? » ;-)

En somme, peut-on voir et considérer la question autrement ?

Cela me semble passer par d'abord poser, observer, discuter, exposer, à Montréal, aux gens de Montréal, la question de la « montréalisation » du Québec... sans que cela soit perçu comme une attaque contre Montréal, mais bien une attaque contre un effet dévastateur qui en centralisant tout le Québec à Montréal, détruit le Québec tout entier, Montréal comprise...

S'il m'est permis donc, d'exposer cette question sans que cela soit une attaque mais bien une réflexion qui doit être partie des questions que Montréal, que les montréalais, que les indépendantistes et souverainistes montréalais doivent intégrer, analyser... Parlons de Québec... parlons de ce qui a mon avis est le problème de Québec, un problème structurel qui ne date pas d'hier, mais dont on subit aujourd'hui le contrecoup, je veux parler de ce que nous pourrions regrouper sous le vocable de « montréalisation » de Québec, du Québec... Ce n'est bien sûr pas le seul problème qui cause ce que vous déplorez, mais il s'agit à mon humble avis d'une question essentielle qui en résoudrait les principaux et permettrait de résoudre les autres par voie de conséquences... si on s'y mettait... tous, autant à Québec qu'à Montréal... En effet, les problèmes de Montréal passent par Québec et vice versa... Ce qui du reste, fait en sorte, que nous formons ou non bel et bien un peuple... Si nous pouvons évoluer séparément, c'est que nous n'en formons pas un...

Québec n'est pas que sous l'emprise que quelques opportunistes partisans... Il ne s'agit pas seulement de fermer les radios-poubelles, ni de répliquer à un effet dévastateur produit par quelques grandes gueules qui conduiraient « les gens de la région de Québec à voter adéquiste ou conservateur »...

Je dirais que c'est même le contraire... il ne s'agit pas d'une cause... mais bien d'un effet... Les grandes gueules ne font qu'exprimer une réalité DÉJÀ présente... Elles n'auraient de succès que parce qu'ils et elles ne font que dire tout haut ce que le peuple pense tout bas... On parle de peuple... et le peuple a toujours raison... en démocratie du moins... donc, ce sont les élites qui ont tort...

Donc... nous avons tort... la question est de savoir en quoi et où nous nous sommes trompés... nous les élites, de Québec, du Québec. Ce que je vais tenter d'expliquer dans d'autres textes passés à venir... portant sur la Montréalisation de Québec, du Québec... Entre autres, dans un message laissé dans un titre de Vigile intitulé Le mythe du référendum perdu à Québec de Jacques Noël, ainsi que dans un prochain intitulé Montréalisation... un cas d'espèce...

Pour résumer...

• Il n’y a pas de solution simple à un problème complexe

• Je n’ai pas de solution

• La seule que j’ai trouvée c’est d’identifier quelques parties du problème

• L’une de ces composantes est la « montréalisation » du Québec

• Tant et aussi longtemps qu’à Montréal, cela sera perçu comme un problème qui ne concerne que Québec... nous allons stagner et contribuer au problème.

• Pour que « les indépendantistes » de Québec puissent faire « autre chose que de subir les attaques vicieuses de cet olibrius », il faut que les indépendantistes de Montréal prennent résolument partie contre la montréalisation du Québec. Prennent parti pour décentraliser le Québec.

• D’abord... en prenant le parti de la Capitale nationale du Québec. En démontréalisant les instances politiques souverainistes, en faisant de la place aux souverainistes et aux indépendantistes de Québec. Comment le faire si les vedettes politiques ne sont qu’à Montréal ? Et qu’elles viennent si rarement à Québec ? Ce qui n’est pas une mince question, puisque c’est Montréal qui fait et défait les vedettes... celles de la télé d’abord... Puisque pour devenir vedette au Québec... il faut habiter Montréal... ce, autant en matière d’art que de politique...

• Première solution. Donner à Québec des outils pour ce faire... Faire de Québec un pôle de production télé, cinéma. Exiger que l’attention portée à Québec lors de ce 400e ne soit pas qu’un feu de paille. Rarement a-t-on vu autant de Montréalais à Québec, de vedettes politiques, artistiques, journalistiques. Il faut que cela se poursuive de manière encore plus intense, soutenue, non seulement pour les vedettes mais aussi pour les troupes...

• Si le Québec tout entier doit se mobiliser pour la cause du « Montréal français », le tout Montréal doit se mobiliser pour contrer la montréalisation du Québec... Pour que Montréal vienne vivre plus souvent en « région »...

• Rabaska... un projet méthanier aux portes de Québec, qui a des impacts bien au-delà de Québec, ne parvient que rarement à intéresser Montréal... cela n’est perçu que comme un problème local, à peine régional... alors que tout le Québec s’est mobilisé contre le Suroît...

• Quand les forces vives de la région de la Capitale nationale peine et se butent sur telle indifférence... quoi faire ! Que faire ! Les instances souverainistes et indépendantistes tardent terriblement à se positionner sur la question... et sur tant d’autres...

• Bref, les élites de Québec pour être prises au sérieux par la population, doivent pouvoir se trouver non plus en marge du haut de la pyramide hiérarchique, mais bien dans le tiers supérieur... Or, le fédéral a bien compris lui... il a mis en place des personnes qui comptent et les sous viennent avec... Les souverainistes eux... quand ils étaient au pouvoir, se contentaient de venir à Québec pour le strict minimum... et ont contribuer allègrement à la montréalisation du Québec. Seul M. Parizeau a, trop tard, compris que Québec devait être une vraie capitale, doté d’une résidence pour le Premier ministre... qu’il habite vraiment... M. Charest est le ministre responsable de la Capitale, avant lui, un senior occupait le poste... et lui, dispose de la prime Canada... le fédéral même sans représentant... s’est occupé de placer son monde...

• Comment voulez-vous que Québec s’en sorte si la question est perçue comme étant régionale, et non nationale... si les souverainistes montréalais se contentent de nous demander de livrer une marchandise que l’on ne peut livrer seul... dans un contexte de montréalisation du Québec qui fait de Québec une ville morte... vidée peu à peu de ses forces vives...

• Le problème c’est que le Québec est gouverné de Ottawa et de Montréal... Plus on monte dans la hiérarchie de Québec, plus on s’approche du vrai pouvoir qui est à Montréal... ou Ottawa... plus on ne veut pas déplaire à celles et ceux qui le détiennent... pour ne pas nuire à ses chances d’y accéder... Seuls de rares Québécois de Québec décident de choisir Québec... Robert Lepage est l’un de ceux-là... et... il lui faut faire des miracles pour que Montréal en tienne compte...

• Il faut faire en sorte qu’au Québec, des vedettes puissent vivre hors Montréal... avec l’appui, l’attention de Montréal... comme si on y était... On est loin du compte... Quel appui a reçu VLB ? Pour continuer à vivre, produire et créer quelque chose qui compte, hors Montréal ? Qui investit avec lui pour réaliser ses projets en « région » ?

• Bref... première étape... dénoncer autant à Québec qu'à Montréal, la « montréalisation » du Québec... à chaque fois qu'elle se manifeste... pour ensuite trouver la solution consistant à « québéciser » le Québec, Montréal comprise... et vice versa...

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Voir d’autres textes sur le même sujet...

• Fin de Méchant contraste Télé Québec préfère la grisaille au contraste...
Tribune libre de Vigile 28 avril 2008

• Le Soleil - Internet - 2008 03 29 - Écrits de l'artiste - Édités
« Les Mille à l'OSM - La fausse note de trop » Forum Luc A.

Bien sûr qu'il faut réagir aux élucubrations des plus tonitruants racistes anglais. En cour quand il y a matière à le faire comme l'a fait monsieur Rhéaume, en confrontant les "bons anglais" qui se proclament démocrates pour ceux qui sont en contact avec eux, en les ignorant quand leurs manœuvres ne semblent avoir qu'un effet marginal sur le débat. Il vaudrait peut-être la peine, par exemple, d'amalgamer Stéphane Dion aux partitionnistes hystériques du West-Island lors de la prochaine campagne, question qu'il se rétracte sur ce plan. Il ne s'agit pas là de stratégie, mais de tactiques à la portée de chacun de nous.

Mais tant que les chefs péquistes s'obstineront, en fin de course électorale notamment, à chercher des votes fédéralistes, ils perdront le mien. Il y a depuis longtemps plus de 40% d'électeurs favorables à l'indépendance. Quand le PQ récolte 30% des votes dans des élections où à peine 70% des électeurs se donnent la peine de voter, il y a un éléphant dans le salon que bien du monde cherche à ignorer.

Lorsque la question de la survie d'une nation se réduit bêbêtement à une question de viabilité économique du futur état indépendant du Québec: on appelle çà un DÉRAPAGE. Avez-vous compris?

Le processus d'accession à la souveraineté que propose le PQ est d'une vulnérabilité extrême, car il se veut conforme à la constitution canadian, donc à la «légalité» comme disait Pauline Marois. Mais pourquoi persister dans cette voie? Il serait bien plus simple que se conformer au droit international.

Nous n'avons plus rien à cirer de cette constitution canadian. Faut-il rappeler que c'est Lord Durham qui a proposé le régime fédéral pour «anglifier» les anciens canadiens. De fait, le régime fédéral institué depuis 1867 a repris les grandes lignes de cet odieux rapport de Durham et le recul du français au Canada en est sa concrétisation. Qu'on se le dise: la constitution canadian est une monarchie ethnocentrique.

Historiquement, l'immigration au Canada a toujours servi à nous faire disparaître. Que l'on arrête de nous faire avaler l'idée que l'on devrait s'effacer au profit d'une mosaìque multiculturelle. C'est du racisme anti-québécois.

Pourquoi devrais-je m'effacer? La culture québécoise n'en est telle pas une qui ajoute à la diversité mondiale?

Je suis d'avis que la rencontre des cultures doit nous amener à partager les valeurs de la civilisation. On ne s'enrichit des autres qu'en étant soi-même.

Au diable les référendums, les négos et tout le tataouinage des péquistes. Prenons nos responsabités et agissons dans l'intérêt supérieur de la nation québécoise en proclamant l'indépendance avec la majorité des sièges à l'Assemblée nationale.

Voilà pourquoi j'appuie le Parti Indépendantiste