L'Acte de Québec, par faveur ou affection?
8 janvier 2009
On peut ajouter Henri-Paul Rousseau à la liste des vendus.
Power Corporation l'a acheté tout récemment.
Claude Jodoin Ing., Amérique Française
Dans le dossier Le français Au cœur de la cible
L’Action nationale, Mars-Avril 2013
DÉPUTÉ DE PAPINEAU
Une directive du bureau du ministre Fantino pourrait avoir contrevenu à la Loi sur les langues officielles
8 janvier 2009
On peut ajouter Henri-Paul Rousseau à la liste des vendus.
Power Corporation l'a acheté tout récemment.
Claude Jodoin Ing., Amérique Française
8 janvier 2009
le 08 janvier 2009.
Ahhh la malfamée "pensée dite rationnelle éclairés par des Lumières blafardes menant aux AFFECTS de nos zélites ! (AFFECT :- n.m. Mot péjoratif associé invariablement au cuistre que je suis - 1° en psychologie, impression élémentaire (lire superficielle chez moi) d'attraction simpliste ou de répulsion (sottes) qui est à la base de cette affectivité (chez FJP = émotions 'primaires', sentiments 'puérils', passions 'désordonnées'. 2° En psychanalyse, (et toujours chez FJP), émotion, charge émotive liée à la satisfaction d'une pulsion qui, lorsqu'elle est refoulée, se convertit en angoisse ou détermine un symptôme névrotique). Effectivement, que D'ÉMOTIVITÉ dite rationnelle messieurs de la pensée RELATIONNELLE pour fats.
Ahhh les malfamés a priori ! A PRIORI : locution, adv. et adj. invariable : du latin = "en partant de ce qui est avant" c'est-à-dire, très sournoisement, "en se fondant sur des données admises AVANT TOUTE EXPÉRIENCE - (FJP, donc avant toute DISCUSSION, tout essai logique, toute preuve probante ! Données admises par qui !?). A PRIORI, comme nom, masc. inv. = un PRÉJUGÉ qui ne tient pas compte des réalités. À LA BONNE HEURE ! - cette locution hypocrite "a priori" c'est un pseudo dogme de foi du genre "crois ou meurt", fait partie intrinsèque de la définition du … HOLISME caractérisant l'Antiquité !? Voir aussi les "premiers principes" (sic !) de la métaphysique … et son ontologie douteuse ! FJP - pour avoir l'heure juste, fiez vous aux 'A POSTIORI' - voir.
A POSTERIORI : locution adv. et adj. inv. : du latin "en partant de ce qui vient après". En se fondant sur l'expérience, sur les faits constatés ! C'est le bon empirisme défini, c'est le positivisme d'Auguste Comte - là on est dans du solide, par rapport à "l'A PRIORI" - qui est contraire à cet EMPIRISME, qui lui AUSSI se base sur l'expérience et l'observation. J'en suis !
Dans la même veine, la France des expédients de Voltaire aux quelques arpents de neiges, toute une panoplie de nos propres Benedict Arnold, Pétain et Quisling.
L’instigateur des troubles de 1837 Nelson blâmant Papineau se défilant défilé lors des escarmouches, alors que c'est Nelson qui avait prié Papineau de fuir pour tenir vivante la flamme de la Révolte.
Plus les divers héros sur les barricades de 1837, devenus des zéros, dont Cartier, Lafontaine et Parent, des zéros et tribuns aux messages collabos et défaitistes en succombant en 1864 - soit 30 ans plus tard - à l’appât du gain, devenant des parvenus et les "pères" canadiAns-français de la Confédération canadiAn, des verrats grognant à l’auge de l’État britannique.
Plus tard, un Wilfrid Laurier lâche, déplorant les pseudo états d’âme de ses compatriotes canadiEn pour justifier et accepter leur extermination et assimilation dans l’Ouest canadiAn.
Henri Bourassa qui en 1924 enjoignait ses compatriotes Franco-américains de sauver leur foi de pacotille, plutôt que leur langue française.
Duplessis et sa grande noirceur de l'analphabétisme, en collusion avec une Église promouvant des ouailles ferventes dans leur ignorance.
Trudeau le bagarreur poltron qui a retranché 2 ans à son âge, de PEUR de devoir défendre SON Canada durant la Deuxième guerre mondiale.
Robert Bourassa se réfugiant dans la procrastination suite au refus de Meech alors que la séparation du Québec était faisable.
Si je devais choisir le plus grand traître à la nation française du Québec, je choisirais l'apatride Bernard Landry qui pavane encore sur la scène nationale en crachant impitoyablement son venin internationaliste pluraliste mondialisant sur les siens - tout en faisant encore figure d'homme honorable et estimé.
En 2000-2001 lors de la création d'un Grand Montréal français, alors que la gauchiste-à-droite Louise Harel avait subjugué les "Municipalities" du West Island en les réduisant à de simples arrondissements sans pouvoir de lever des impôts, tout en exigeant que 7 des 11 "Municipalities" prouvent qu'elles recelaient de 50 + 1 d'Anglos DOC (d'origine nationale à contrôler de plus prêt) sous peine de perdre leur statut de "Municipality" canadiAn bilingue (ce jour-là The Gazette avait titré "WE HAVE BEEN EMASCULATED" - le PQ nous a coupé les couilles. 200,000 Wasps et immigrants canadiAns s'apprêtaient à plier bagage et prendre la 401 pour Ottawa, Toronto, Calgary and other points West, réglant à tout jamais l'abberation du bilinguisme canadian à Montréal, quand ...
Bernard Landry, aussitôt accaparé le pouvoir au PQ-péculat avait contremandé le coup de force extraordinaire de Mme Harel en un lâche tour de main législatif pour permettre les 'défusions'. Nous vivons aujourd'hui les résultats de la traîtrise du canadiAn Landry alors que Montréal bascule dans l'unilinguisme anglo-canadiAn. Pensée relationnelle indeed !
Puis hier et aujourd'hui, le tandem Lévesque-Johnson-Parizeau-Bouchard-Landry - et maintenant :
Gillies Duceppe, un antinationaliste pluraliste multiculturel notoire, vilipendant nos ceintures fléchées et le concept de notre nation française fondatrice et de la Nouvelle-France ET du Canada.
Pauline Marois, feignant vouloir la pseudo souveraineté mais ne promouvant jamais les mesures législatives étatiques à leur piètre portée politique, pour la réaliser, dont le bilinguisme anglais-français mur à mur au Québec.
Toutes ses zélites anti-québécoises se gargarisant avec mots "démocratie, nation et peuple, justice et équité", en multipliant les compromissions abjectes et accommodements déraisonnable toujours plus débilitants à leur nation, avec les ennemis canadiAns, nos élites pavoisant dans la gloriole attenante, tout en s’enrichissant personnellement. Toutes ses zélites anti-québécoises là se réclament effectivement de la pensée RELATIONNELLE, en collaboration serrée avec l'ennemi canadiAn sur les façons de mieux trucider (lire fourrer) leur pauvre nation française québécoise indéfendue. Pauvre de "nous" ! François Perrier
7 janvier 2009
Cher Monsieur Poulin,
Votre triste constat confirme pourquoi nous sommes loin de nous approcher de notre indépendance nationale. S'il y a un argument de force à convaincre nos concitoyens à adhérer au projet souverainiste c'est notre différence si nous serions assis à la table des nations.
Notre Assemblée Nationale a crucifié Yves Michaud pour avoir exprimé un simple constat et notre Bloc Québécois rate une belle occasion d'exprimer haut et fort notre indignation devant un carnage injustifié.
Difficile de blâmer le ROC quand on tombe nous même dans les même pièges.
7 janvier 2009
M. Poulin,
Les caisses électorales contrôlent les partis politiques américains et canadiens et les caisses électorales sont contrôlées par leur "donneurs". Qui donne le plus aux caisses électorales contrôlent les gouvernements issus des partis politiques ! Ceux qui ont beaucoup d'argent amassé par le commerce en général et celui des armes en particulier.
7 janvier 2009
J'ai de la difficulté à comprendre ce qui se passe au Québec depuis un certain temps. On dirait que, tous ce que fait Jean Charest...
Au début les gens chialent un peu et ça fini par passer comme du beurre dans poêle, pis toutes redevient "ti-guidou ça slaye", puis y en a pas de problème pour le premier ministre!
Pourquoi la population semble accepter tous les travers de ce gouvernement... bien ordinaire?
-1 Est-ce par dépit ? Est-ce par manque d'alternative, que la population a dans le choix des partis? L'ADQ on en parlait maintenant on en parle plus. Le PQ qui était en déroute assez sérieusement et que maintenant, y va peut-être finir par proposer et faire quelque chose de concret. Le PI, QS, etc.???
-2 Après 2 défaites référendaires, on est plus timides pour des vrais changements?
-3 les médias, qui sont en générales fédéralistes, hausse les bons coups du gouvernement Charest et étouffent le plus possible les irrégularités de ce même gouvernement?
-4 Les Québécois sont trop patient? Ou bien, tout ça ensemble? Je ne saia pas.
-5 Par contre, je pressent(et c'est bien personnel)depuis un certain temps, comme un grondement sourd au Québec. Est que c'est le lion, qui s'apprête à rugir et à agir ou bien c'est le ronron du petit chaton, qui se retourne pour mieux dormir?
Bon, bref c'est à ça que l'article ci-haut m'a fait pensé.
7 janvier 2009
@ (François Perrier).
Géopolitique 101: L'Église nous a sauvé !
J'aurais souscris a votre opinion il y a encore quelque temps: Nos élites nous ont trahis suite a la défaite. Mais depuis je me suis mis a l'étude de la géopolitique je fais une autre lecture et j'en arrive a d'autres conclusions, notamment sur le rôle de l'Église catholique suite a 1760: Elle ne nous a pas trahi, au contraire elle nous a sauve. Explications:
Votre lecture de cette partie de notre l'histoire (Acte de Quebec 1774) est tout a fait rationnelle: Il faudrait le problème c'est que la politique n'est pas rationnelle elle est relationnelle. Fait de rapports de forces complexes qui se traduisent par des accommodements de facto et de jure (status et traités).
Avec l'arrivée de la flotte anglaise au printemps de 1760, qui consacrait définitivement la défaite, le rapport de force est devenu complexe comme l'a si bien exposé M Sauvé: Ce qui est clair c'est que la Couronne Britannique a vaincu la France (rapport de force) sur notre territoire, ce qui mène a un nouveau statut, que consacre le Traite de Paris en 1763. Cela aura pour conséquences de destructurer notre État au niveau de ses institutions politiques et son appareil d'État (structurant même si colonial). Mais pas de l'anéantir complètement, car l'État est d'abord ontologique (organique).
Et cet État ontologique avait prit suffisamment de consistance durant les 150 ans du Régime français. pour être dans un rapport de force favorable avec les forces d'occupations britanniques, même après la défaite de la France en Amérique, compte tenu du contexte de la révolution américaine appréhendée: C'est ce rapport de force complexe, évalué correctement, a la fois par la Couronne Britannique et l'Église Catholique, qui est consacré dans le statut de l'Acte de Québec de 1774.
L'Acte de Québec marque donc une pose pour les anglais qui entendaient bien nous régler notre cas et nous assimiler après avoir contenu la menace des révolutionnaires américains. Pendant ce temps, L'Eglise va se substituer a l'État et en assumera les fonctions essentiels pour donner lui donner une consistance vitale pour nous permettre d'assumer les rapports de forces dans la suite de notre histoire: Le peuplement et la mise en valeur de notre territoire !
Et l'Église (aux capacités millénaires de structurer des États) va si bien réussir pendant 200 ans, qu'en 1960, toutes les potentialités de notre État ontologique seront réunies pour que cette puissance passe a l'acte lors de La Révolution tranquille, et nous donne un nouveau statut: La province devient un État !
Non l'église ne nous a pas trahi, elle nous a sauvé !
7 janvier 2009
@ M. Gaston Boivin
Cher monsieur, je ne crois pas avoir déformé vos propos. Vous avez parlé et « casus belli », ce que vous explicitez fort bien dans votre réponse à mon envoi.
Quand j'ai dit « Vous dites que le rapatriement unilatéral est un acte de guerre. En fait, vous tentez par là de justifier le recours à la force armée... », je n'ai pas dit autre chose. Mais moins précisément, je vous l'accorde. Et, j'aurais probablement dû formuler la chose sous forme de question... Je reformule...
« Quand on affirme que le rapatriement unilatéral est une raison pour faire la guerre, un cas de « casus belli », n'est-on pas en train d'affirmer que nous devrions réagir par la guerre ? N'est-on pas en train de donner des raisons à celles et ceux qui disent que nous sommes des pleutres ? »
En fait, ce que je tente d'argumenter, gauchement je vous l'accorde, et je ne m'accorde aucune autorité pour le faire, mais je suppose que j'en ai... puisque vous le dites, il faut donc comme vous me le suggérez, prendre garde à ce que l'on dit et à la manière dont on le dit, ce que je tente d'argumenter donc, c'est qu’il ne faut pas seulement dire que nous pourrions faire la guerre, que nous sommes en présence de raisons pour la faire, en présence de « casus belli », non pas seulement quand l’armée débarque, mais en tout temps, il ne faudrait pas selon cette logique seulement dire que nous pourrions la faire la guerre, mais que nous choisissons de ne pas la faire, il faut plutôt cesser d'appliquer ici cette logique, celle qui est appliquée ailleurs. Je m'explique.
Oui, on peut comme vous le faites, parler de « casus belli », on peut affirmer que bien des gestes posés à notre encontre, même ceux qui ne sont pas armés comme tels, sont violents et sont des raisons pour faire la guerre, des cas de « casus belli », mais on peut aussi décrire la chose autrement. Pourquoi le faire ? Parce que cette grille d'analyse non seulement ne doit pas s'appliquer, mais parce que cette grille d'analyse ne peut s'appliquer au cas du Québec. À chaque fois qu'on l'a fait, à chaque fois que cette logique est appliquée, l'aboutissement de la logique ne peut engendrer que la guerre ou que le dénigrement de ce que nous faisons ou pas, que le dénigrement de ce que nous sommes. Ce que je perçois de cette analyse, c'est que nous aurions tous les raisons de la faire, tous les droits de faire la guerre, mais que nous ne la faisons pas ! Et l'on se surprend ensuite que d'aucuns nous méprisent, que d'aucuns se découragent, que d'aucuns nous disent des pleutres, des soumis, voués à l'écrasement. D’aucuns, étant nous-mêmes !
Je tente d’opposer à cette logique une autre logique
Je tente d’opposer à cette logique une autre logique, pas seulement d'imposer une conclusion à cette même logique de la « cause belli », la belle cause de la noble guerre, pourrait-on dire. « Quant à l’invasion possible de notre territoire, » je comprends bien que vous vouliez en discuter « parce qu’il est à prévoir qu’on nous joue alors cette dramatique ». Or, je suis en désaccord avec cette analyse qui fait l’apologie de la logique de la guerre, du « casus belli », des raisons pour la faire, l’apologie des raisons qui justifieraient le fait de la faire, si nous sommes vraiment un peuple fier et mature.
Pour ce faire, vous invoquez un « état d’hystérie dans le Roc face à l’avènement possible de l’indépendance du Québec ». Pour bien monter que cet état d’hystérie est bien réel, vous invoquez le passé. Si le passé est garant de l’avenir, il est possible, voire probable qu’il perdure.
Je suis en désaccord avec cette analyse. En fait, vous me donnez l’occasion de démonter la machine infernale de la guerre. Ce contre quoi vous vous braquez. Questionner ce qui vous est cher, me situe d’emblée du côté de l’Inquisition. S’il est question de procès, je ne suis pas juge, je suis avocat. S’il y a un accusé, ce n’est pas vous, ce sont vos idées, du moins leur enchaînement, leur logique.
Le Canada est ce qu’il a été, ce qu’il est toujours et ne peut changer. Il nous a Conquis par les armes, il a été hystérique à l’idée de voir le peuple souverain du Québec lui ravir son bien, une partie de SON territoire. Il n’a pas manqué de recourir à tous les moyens légaux et illégaux à sa disposition pour contrer cette menace, il a proféré et profère toujours des menaces de représailles économiques, politiques ( partition ), culturelles et sociétales, qui sont toutes des « casus belli ». Nous ne pouvons malheureusement pas lui opposer une force armée suffisante. Nous devons trouver autre chose, car sa détermination ne flanche pas, même une démocratique fondation de l’État souverain ne manquera pas de « probablement » provoquer sa colère et éventuellement notre occupation militaire. Il faut s’y préparer.
Je récuse cette logique, je récuse cette analyse. Elle nous enferme dans une machine infernale dont on ne peut sortir que par la guerre ou la défaite. Maintenant... comment en sortir. Là est la question. J’ai bien peur que mes pauvres arguments soient bien impuissants à ne serait qu’ébranler cet édifice patiemment édifié et partie de l’architecture urbanistique de notre culture politique. Mais j’ai tenté de le faire… Je ne voulais pas faire votre procès, je voulais contribuer à l’instruction de la cause. Nous sommes d’accord, il faut en discuter. Non pas pour envisager ce qu’il nous faudra faire SI l’armée occupe le Québec, mais bien pour faire en sorte que cela n’arrive jamais. Vous me dites qu’il FAUT envisager d’abord cette hypothèse puisque jamais nous ne pourrons l’écarter à coups sûrs. Je dis que nous pouvons à coups sûrs l’écarter. Et, quand bien même cela, malgré toutes les précautions, surviendrait, cela ne pourra en rien nous contrer, au contraire.
Nous reste à établir les termes d’une analyse différente, une logique différente.
L’hystérie dont vous parlez est le résultat de bien des choses. Dont, la surprise, le choc, la nouveauté. Or, le choc est maintenant chose du passé. Il a été. La prochaine fois, le choc sera moins grand. C’est du reste pourquoi en fin de compte nous n’avons pas choisi de fonder l’État que ce peuple désire. Nous avons pris la mesure du choc que cela provoquerait. Nous avons choisi de provoquer un choc, mais pas au point de provoquer ce qui aurait pu s’en suivre. Cela, malgré mon avis, à tout prendre, n’est pas une mauvaise stratégie. Ce peuple en cela m’épate. Il est plus sage que moi. Lui, il a du temps devant lui. Il va vivre bien longtemps après ma mort.
En résumé et comme préambule…
Ce que je crois comprendre de ce que tente de faire ce peuple, ce qu’il tente de me dire, de m’apprendre, de me faire comprendre, une chose parmi d’autres, une chose parmi celles que m’ont apprises les grands et ratoureux sages de mon entourage qui vivent dans mon rang de campagne, près de Québec, c’est que les Québécois pensent pouvoir à l’usure, user cette vindicative hystérie canadienne. Le fondement de votre logique. Cela, sur la base de « ce qui a été n’est pas ce qui sera », ou… « le pire n’est jamais sûr », ou… « Le monde peut changer… »
Ce peuple à tort ou à raison, pense pouvoir user ce qui fait d’un peuple de Conquérants un oppresseur. Il pense par sa seule pérenne existence, du seul fait d’exister, toujours, pense par sa seule présence en ces lieux, par le seul pouvoir que confère le fait d’exister, d’être présent dans l’espace, dans l’espace-temps, dans l’Histoire, user quelque chose. Il pense pouvoir être par là, en mesure d’user la détermination des canadianisateurs. Non pas ! Les activistes canadianisateurs, c’est une chose, ce n’est pas le peuple du Canada. Ce peuple du Québec, ce peuple souverain du Québec pense user le nerf de la prétention canadienne. Cette prétention qui l’a fait se croire supérieur au peuple du Québec, un temps supposé « sans histoire et sans culture » ( Rapport Durham ). À chaque fois qu’il existe dans l’espace public, jamais autant quand il existe dans l’espace public international via les exploits ou succès de ses artistes, de ses athlètes, de ses entrepreneurs, de ses vedettes de la chanson, du théâtre, de la musique, du Cinéma, et autres Cirque, le peuple du Québec pense qu’il use cette prétention canadienne. De fait… il l’use. De fait, même les fédéralistes disent que le Québec peut être en mesure d’assumer sa souveraineté politique. Cette usure permettra à ce peuple démocratique et souverain du Québec d’affirmer nommément qu’il exige, ce qu’il exige actuellement confusément, que les États qui prétendent le gouverner à bon droit et en toute légitimité, ce qui n’est pas le cas actuellement, doivent nommément soumettre l’Acte qui les fonde, les constitue et les gouverne à leur référendaire approbation. Ce peuple récuse, refuse l’État actuel du Canada. Le Canada est empêtré dans ce refus, il oppose à l’obstination de ce peuple un blocage obstiné et symétrique. Mais il ne pourra pas gagner contre les maîtres de l’usure que nous sommes, nous qui sommes habitués à user nos vêtements jusqu’à la corde de la catalogne. Nous les maîtres de la misère pauvre et indigente. Nous les voués à l’assimilation qui avons fait mentir l’histoire des civilisations, celle qui ne peut concevoir qu’un peuple puisse vivre, se développer, exister, hors l’État, hors les grandeurs et du faste de l’État. Quand les souverainistes prétendent qu’il n’y a de salut pour ce peuple que dans l’État souverain, ils sont du côté de Lord Durham. Ce peuple peut survivre, voire vivre sans papiers. Ce peuple de sans-papiers, peut renverser l’État actuel, mais il n’a jamais été appelé à le faire, sans pour autant fonder l’État souverain du Québec.
Le peuple souverain du Québec lui, sait qu’il peut vivre hors l’État, même s’il n’aspire qu’à vivre dans l’État, dans un État qui émane de lui et non qui lui soit imposé de force ou d’autorité, qu’elle soit morale ou légale, à défaut d’être légitime. Mais il aspire à le fonder hors la guerre et la querelle, hors la logique du « casus belli ». Le peuple fondera l’État qu’il désire lorsqu’il ne sera plus question d’État concurrents se disputant au dessus de lui, sans le consulter, la gouvernance de ce peuple. Il faudra que ses élites s’entendent. Il faudra que le Canada soit mis lui aussi aux voix du peuple. Ce à quoi se sont refusés les souverainistes, tout autant que les fédéralistes.
En somme et en résumé… dans cette logique, à développer, le « casus belli », l’invasion du Québec, ce n’est plus une analyse utile… même si l’on précise qu’on ne prendra pas les armes. Ce n’est pas tout de ne pas prendre les armes, encore faut-il rompre avec la logique de la guerre. Mais bon… reste qu’il faudra développer tout ça… en discutant…
À la prochaine fois…
7 janvier 2009
Christian,
Mais comment vos professeurs peuvent-ils soulever la question de la politique des réserves indiennes sans rougir ?
Ne savent-ils pas que le système de mise à l'écart des Premières nations est une création ( ou plutôt une créature ) du gouvernement fédéral canadian et qu'il fut étudié par les Israëliens afin de servir la même médecine aux Palestiniens en 1966 ? ( plus que jamais aujourd'hui, nous assistons impuissants à l'odieux résultat ).
Que les Rhodesians de l'apartheid, en Afrique du Sud, ont aussi pris comme modèle ce même système d'encloisonnement propre au Dominion of Canada ?
Je vous invite à lire ce texte de Martin Lettre, publié en février 2007, sur la question :
www.lexpress.to/forum/207/
Vous pourriez aussi jeter un œil sur les deux déclarations de Balfour : celle de 1917 sur l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine et celle de 1926 signant l'acte de naissance du Canada. Vous y trouverez d'inquiétants recoupements entre les deux systèmes.
Le peuple québécois ( ou canadien-français ) n'y est strictement pour rien dans la mise en œuvre de ses prisons à ciel ouvert.
Quant à moi, vos réviseurs sont recalés.
Courage !
7 janvier 2009
J'ai ri quand j'ai vu le résultat: tout ce barda pour 4230 votes! Mais en y réfléchissant par la suite, je me suis dit que 4230 électeurs, assez "fous" pour voter pour ce parti, c'est beaucoup de monde décidé. Si seulement ces gens étaient mieux utilisés. D'où ma suggestion de transformer le parti (inutile sur le plan politique) en mouvement actif sur la scène québécoise.
Exemple: le tournoi mondial de hockey junior à Ottawa. Pour la première fois, l'équipe comptait aucun joueur québécois. Aucun des 101 députés souverainistes n'a fait la moindre sortie contre Pat Queen. Pas un seul! 101 muets!
Le PQ (à marde...) et le Bloc (à marde...) n'ont jamais jamais jamais compris l'impact du sport dans la société québécoise. Ce sont des partis de fonfons, de profs, de poètes qui n'ont jamais mesuré l'importance du sport comme élément rassembleur d'un peuple. Vous écouterez le Rocket qui repasse cette semaine. Le Rocket c'est le début du réveil des Québécois, c'est 5 ans avant la Révolution tranquille, c'est le premier héros populaire québécois.
L'un des meilleurs (politiciens) défenseurs du sport au Québec c'est...le Gros Coderre! Gênant en maudit pour un souverainiste.
Toujours est-il qu'une "escouade" de souverainistes, spécialisés en sport, auraient pu intervenir. Intervenir où? Quels sont les grosses tribunes? 110, la ligne à Ron pis le blogue de Gagnon. Difficile d'intervenir à 110 mais facile d'intervenir sur les deux autres tribunes.
Une vingtaine de gars, bien briefés sur le sujet, auraient pu prendre d'assaut ces deux tribunes et passer le message (on le sait par expérience que les Québécois réagissent très fort au rejet. Ce tournoi était une chance en or pour l'illustrer)
Je verrais très bien des "escouades" (on mène un combat après tout) spécialistés en sport, environnement, santé, éducation, culture, économie, immigration, démographie, capable d'invenir à la moindre crise. Bien briefés, ces gens pourraient envahir les tribunes importantes et y passer le message.
Bref, mon idée, encore jeune, demeure à paufiner. Mais je réalise que si les membres du PI sont tous comme vous, je perds vraiment mon temps! Je vais regarder ailleurs.
7 janvier 2009
Monsieur Poulin,
Votre dernier message est bien envoyé. Il y en a pour qui l'existence consiste à montrer leur propension à se soumettre à tout pouvoir en place, quel qu'il soit. Ils n'encouragent jamais le courage et la pugnacité chez les leurs, ...tout le contraire.
GV
7 janvier 2009
Texte de M Sauve sur l'implosion du Canada:
http://www.laliberation.org/index.php/Categorie-Geopolitique/L-implosion-du-Canada.html
jcpomerleau
P.s M Sauve, Il serait intéressant d'avoir une lecture géopolitique de tout les temps forts de notre histoire: En se rappelant qu'Il n'y a pas d'histoire sans géographie au sens large du terme.
7 janvier 2009
Du 12 mai 2001 au 21 février 2004, au 07 janvier 2009.
Le QUEBEC ACT de 1774 - est à l'origine de la défection de nos élites au régime britannique, des élites se prosternant (kowtowing) devant l'oligarchie anglo dans le sillage d'une Clique du château, se recoupant dans les Troubles de 1837-38 et une Confédération truquée en 1867. Pour le CanadiEn d'alors et le Québécois d'aujourd'hui, le Quebec Act est un acte menant à la trahison de nos 'zélites'. La permission de nos maîtres les Britanniques de reprendre l'usage de la langue française demeure à ce jour un privilège.
Dans la lutte pour l’émancipation de notre nation québécoise, nos zélites collabos (sevrées en 1760 de leurs cousins français éminemment démissionnaires), se sont ultérieurement discréditées par leur ÀPLATVENTRISME congénital - entre poltronnerie, collaboration avec l'ennemi et traîtrise - dans leurs capitulations abjectes en faveur de leurs maîtres anglos dans l’appât du gain, devenu leur Dieu profit antilibéral. Si toutes les nations conquises souffrent d'élites collabos, le nombre disproportionné de traîtres au Québec est commensurable avec l’extrême richesse et la grande étendue territoriale québécoise tant convoitées par l’Anglo et les immigrants canadiAns du Québec.
Le vocable ‘àplatventrisme’ n’étant pas encore au dictionnaire - et pour ne pas entacher les mots ‘pacifisme’ et ‘non-violence’ qui défendent des concepts autrement plus nobles, l’àplatventrisme de nos élites se défini comme une ‘collusion avec l’ennemi, une violence verbale, physique ou intellectuelle faite à sa propre nation pour favoriser son propre agrandissement personnel au dam de sa collectivité, tout en sachant que les gestes qu'ils posent trucident la nation.
Pour nos élites civiques professionnelles, militaires et religieuses de 1760, le Quebec Act de 1774 constitue leur acte d’achat par le Britannique. C'est la somme totale du travail de sape de nos élites vendues aux causes dommageables à la nation, elle recoupe l’ensemble des ALIÉNATIONS de la nation de souche française du Québec. Et leurs trahisons sont commensurables à la richesse et l'ampleur démesurée du territoire national québécois tant convoité par l'Anglo et les altérités immigrantes.
… Avec l'éclatante victoire du général français Lévis à Sainte-Foy en 1760, alors que secondé par la milice canadiEnne - et du départ du dernier Français, la nation française de la Nouvelle-France ayant déjà souffert le génocide des Acadiens en 1755, en subit alors un second dans la perte de quelques 10,000 (ou un cinquième ou un sixième de sa population selon les chiffres les plus crédibles) des siens sur les champs de bataille de 1759 et 1760, voit ses fermes pillées puis incendiées au delà de toutes nécessité militaire stratégique, le tout suivi d’une occupation militaire caractérisée par la cruauté. Puis la Proclamation royale de 1763 cédant officiellement la Nouvelle-France à l’Angleterre - et le bannissement de la langue française - que le Quebec Act rétablissait temporairement (à la veille de la Révolution américaine alors que les Anglos avaient besoin de "nous" pour préserver leur Amérique du nord britannique contre les assauts des colonies américaines en révoltes) - après quoi le processus d'assimilation à la langue anglaise reprendra en force.
Le Quebec Act de 1774 et le retour de l’usage de la langue française, confirme alors à nos bien petits seigneurs canadiEns, au clergé local décapité de sa hiérarchie, ainsi qu’aux petits clercs et commis canadiEns - TOUS apeurés et tous avides de pouvoirs perdus et TOUS infiniment reconnaissants à leurs nouveaux maîtres les Anglos. Le Quebec Act signifie le retour du régime seigneurial, l’imposition de la contribution à cens pour les locataires de nos seigneurs-fermiers, le prélèvement de la dîme en faveur de nos clercs religieux, des lois civiles françaises à administrer pour nos petits clercs légalistes, secrétaires variés, conseillers minables, traducteurs et interprètes des dites lois. Laissant comme seul bénéfice réel pour nos ancêtres paysans, l’usage de la langue française.
Le retour de leur gagne-pain respectifs dans la garantie de leurs propriétés et une main mise sur une nation titubant sous les effets de la défaite - EN ÉCHANGE de leur sujétion et une garantie de soumission de leur propre nation naissante. La nation se voit alors encadrée, puis soumise aux exigences de ses propres commensaux d’élites, tous redevables à l’envahisseur britannique, gérant en valets au nom de l’Anglo, la colonie française défaite, tout en s’arrogeant des profits personnels mesquins, étant les miettes que l’Anglo voudra bien consentir aux bien petits chefs de file d'une nation vaincue.
Ainsi naissait le germe de la trahison de NOS PETITS CLERCS bien à “nous” - tous collabos dans l’âme suite à l’adversité énorme que constitue une défaite militaire. Le métier de collabos est sûrement le plus vieux après la prostitution, et tous deux alimentent les mêmes perversions. Adversité décuplée, pour une petite nation en gestation qui n’avait jamais détenu ou exercé le vrai pouvoir, ni possédé un État bien à elle. ET ça continu encore aujourd’hui - d’où l’infamie de ce Quebec Act. Notre nation irrésolue est donc passée d’un tyran dévoyé français à un tyran britannique fou, à l’occupation armée du territoire, à des zélites majoritairement collabos, dont une Église prêchant la soumission dans l’ignorance, à des politicards vendus de part et d’autre dans leur soumission abjecte à l’Anglo.
François Perrier
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!