La cause du peuple
19 février 2009
Les chefs n'ont-ils pas un rôle à jouer? Ils ne sont pas toujours les rassembleurs ni les meneurs d'hommes, idéalisés, dont on pourrait rêver, mais ils doivent quand même être entre autres, des communicateurs efficaces, pour bien expliquer aux électeurs, comme aux gens qui voteront peut-être dans le cadre d'un troisième référendum, quels sont les enjeux. Et les moyens que notre nation peut prendre, en pratique, pour se réaliser.
Le peuple, bien sûr, c'est lui qui gagnerait tout, à ce que notre province s'affranchisse et devienne un pays souverain. Mais le sait-il vraiment? La machine à propagande que nous connaissons, lui fait malheureusement avaler beaucoup de choses qui sont fausses...
Nos chefs sont des communicateurs, dans l'autre sens, aussi: comme dans le cas de Gilles Duceppe à Ottawa, face à Harper et son équipe, notamment. Je crois que Gilles Duceppe, sait bien exprimer à notre premier ministre réactionnaire, quels sont les aspirations, valeurs, et idées des Québécois, en tant que nation.
N'oublions pas, qu'il est important, aussi, que nous ayons des leaders qui soient des individus de qualité, car à l'Assemblée nationale comme à Ottawa, ce sont eux, qui peuvent rallier les députés membres de leur parti, à voter pour ou contre tel ou tel autre projet de loi, selon qu'il avantagerait ou désavantagerait le Québec.
Nos chefs sont-ils le reflet de ce que nous sommes? je ne sais pas... Pour ma part, j'aurais aimé qu'au lieu d'assister à un couronnement de Pauline Marois, que François Legault entre dans la course à la chefferie; je ne sais pas s'il aurait nécessairement gagné, mais je pense qu'il aurait fait à Mme Marois, une sévère concurrence!
Et, en fait, je crois qu'il aurait été un meilleur chef du PQ, que Pauline Marois. Que sa performance, et sa capacité, auraient été à des années-lumière, de celles de cette dernière...
Sauf que, personne ne pouvait voter pour monsieur Legault, car malheureusement, il n'est pas entré dans la course à la chefferie. Alors, nos chefs incarneent un reflet de ce que nous sommes? Jusqu'à un certain point.
Et entre nous, si John James MacDonald Charest, se veut un reflet fidèle de ce que nous sommes... nous avons de très sérieux problèmes!