La voie vers l'Indépendance, un calvaire
25 février 2009
Superbe, merci ! Merci de prendre en main le clavier !
« Il me semble qu’il faudra adapter notre discours politique si nous voulons qu’une grande majorité de la population de notre beau Pays réagisse enfin (...) aider les gens à surmonter leurs peurs et devenir responsables de leur avenir collectif ; (...) créer des événements qui réveillent le désir de l’Indépendance ; (...) proposer en s’associant aux plus jeunes une autre façon de faire de la politique et promouvoir UNE coalition de tous ceux, toutes celles qui désirent que le Québec devienne un Pays au plus vite, peu importe leur allégeance politique (la division nous affaiblit) ; (...)
« Oui, comme tu le dis mon fils, la lutte pour l’indépendance est un calvaire, mais aussi un défi de taille pour les descendants des défricheurs et bâtisseurs de Pays que nous sommes. Penses à tes aïeux et sors de ta torpeur. »
Oui... nous sommes les héritiers de nos devanciers qui, de génération en génération, ont placé en leur descendance et dans les enfants de leurs petits enfants, tous leurs espoirs patients, rigoureusement tout le contraire du découragement et de la démission, ceux-là qui pourtant auraient eu toutes les raisons de s'étaler, encore bien davantage que le nôtre qui pointe parfois et nous porte à nous y plonger en toutes inconséquences, nous faisant là d'indignes héritiers, capables de ruiner en quelques années cet héritage patiemment construit, sou par sou de misère.
Penser à nos ancêtres et à l'espoir qu'ils ont mis en nous, à chaque génération, chacune portant sur son dos l'héritage et petit pécule de courage de ses devanciers, construisant une marche de plus vers notre populaire affranchissement... celle sur laquelle nous nous trouvons aujourd'hui. Sommes-nous à la hauteur de l'espoir que ces millions de Québécois écrasés par la bombarde, la mitraille et le sang versé, ont mis en nous ? Le seul qu'ils avaient ! Car eux, ne pouvait rien faire de mieux que de survivre et passer le flambeau ! Pourquoi les gâtés que nous sommes devrions-nous récolter ce qu'ils ont semés pour nous et nos enfants ? Pourquoi faudrait-il que nous ne soyons pas comme eux, que des passeurs de courage et de liberté ? Pourquoi faudrait-il gaspiller cet héritage en le livrant au découragement et à la démission ? Sommes-nous sortis de la cuisse de Jupiter, des demi-dieux à qui tout leur est dû sans misère ? Ne sommes-nous pas nous aussi que des passeurs ? Des passeurs qui portent le flambeau de l'héritage de tout peuple souverain qui jamais ne fera long feu parce qu'il est accompagné dans sa marche par le courage des ses devanciers, qui ont su durer sans victoire, qui ont su combattre la défaite et le défaitisme en faisant l'unité autour de ce qui se présentait à eux. Ils savaient faire avec et non pas seulement de se plaindre de ne pas avoir mieux... pour rêver mieux.
Voir aussi...
Échange avec Gaëtan Dostie au titre :
Réplique à M. Pratte : "Triomphe d’un groupuscule" - ou Tollé général ?
Défaite d’un groupuscule activiste... canadianisateur
Merci encore !